Le Napoléon de Philipp Bouhler (1942)
32 ans de réflexion quasi-quotidienne sur le nazisme et la honte grandit chaque jour devant mon ignorance.
Ce livre, trouvable sur Internet pour une poignée de dollars, m'était inconnu. Or l'auteur était on ne peut plus proche d'Hitler, dont il dirigeait la "chancellerie" personnelle, et le Führer ne l'avait pas mis de corvée sur le sujet, en 1940 ou 1941, sans se prendre lui-même pour ce sujet... non pas d'une manière sottement orgueilleuse, mais pour étayer ses vues "européennes", qui allaient être sa planche de salut devant le malencontreux obstacle churchillien.
Il s'agit d'un véritable aggiornamento de Mein Kampf, au même titre que les propos dits de table... que j'ai récemment réédités sans exploiter ce livre dans le commentaire des passages sur Napoléon.
Il est vrai que sur Bouhler et sa chancellerie la bibliographie, des plus minces, n'aborde guère que la question de l'"euthanasie" (dite faussement T4).
La honte, vous dis-je ! à peine tempérée par un peu de fierté d'avancer le premier sur certains chemins.