127$ le baril

L'après-Guerre et ses conséquences: la confrontation Est/Ouest jusqu'à la chute de l'URSS.

127$ le baril

Message par martinez » Samedi 17 Mai 2008 20:18:51

quelle rage et quelle honte de voir que de gaulle a offert sur un plateau ce que les colonialistes et impérialistes ingénieurs français avaien découvert, le pétrole et le gaz d'hassi messaoud et d'hassi r'mel aux égorgeurs du FLN. Les algériens n'ont jamais eu le mondre droit juridique historique et encore moins etnique sur le sahara les touaregs ( targhis le vrai pluriel) leur coupaient les machines ou en faisait des esclaves. il semblerait que ce soit la délégation fln des accords d'évian qui avait la meilleure formation géo- économico stratégique nos hauts donctionnairers membres de la délégation issus de l'école nationale des anes n'ont pas ueu ce discernement . Bourguiba fielleusement était allé voir de gaulle pour lui proposer de tirer un pipe d^puis hassi messaoud au golf de gabès (600 kms) en prelevant des royalties c'est ce qui s'appelle de la real politique. pour brader au plus vite l'algérie leur a fait ce cadezau roual qui aurait fait de la france une puissance mondiale indépendante énergétiquement. il faut voir ce que l'algérie fait des profits tirée du gaz et du pétrole consultez le site anp.org pour consulter les millions de dollars déposés sur des comptes numérotés des généraux algériens en suisse et ailleurs il ya meme les noms des gestionnaires de compte. ce qui a été fait est une forfaiture
martinez
 
Message(s) : 105
Inscription : Jeudi 15 Mars 2007 03:02:13

Re: 127$ le baril

Message par BRH » Samedi 17 Mai 2008 21:05:05

Alors devait-on conserver l'Algérie uniquement pour le pétrole ? Sur le papier, on pouvait conserver le Sahara et brader l'Algérie proprement dite...

Mais, géostratégiquement, c'était impossible: il fallait disposer d'un accès à la mer ! La solution aurait pu être une solution à l'irlandaise: garder l'Oranie française et le Sahara. Oui, mais les fells ne l'auraient pas accepté... PAs si bêtes !

Un condominium franco-tunisien sur le Sahara ? Pourquoi pas... Mais outre qu'il était difficile de faire confiance à Bourguiba (affaire de Bizerte), le vrai problème n'était pas là. Il était dans l'existence même du FLN... Soutenu par la Ligue Arabe, par l'URSS et de plus en plus, par les USA, il était impossible d'en venir à bout, katibas éradiquées ou non...

A quoi aurait servi le pétrole saharien s'il fallait maintenir une force d'au moins 100 000 homes en Algérie ? Le fait est que les installations pétrolières du Sahara n'ont jamais été attaquées. Au départ, parce que le FLN avait peur de se risquer en plein désert où les hommes sont facilement repérables par les moyens aériens. Ensuite ET SURTOUT, parce que Delouvrier payait le FLN pour ne pas attaquer lesdites installations. Il en a fait L'AVEU avant de mourir... De Gaulle lui avait ordonné de TOUT FAIRE pour éviter ces attaques. Delouvrier lui a demandé de ce que signifiait cette impérieuse décision. De Gaulle s'est répété, sans entrer dans les détails, ce qui voulait dire qu'il ne regardait pas aux moyens, Delouvrier ayant ainsi carte blanche...

Comment continuer à se battre pour le pétrole de l'Algérie s'il fallait payer l'ennemi pour l'extraire tranquillement et l'acheminer en métropole ? ça n'avait aucun sens. Il fallait donc conserver toute l'Algérie ou renoncer en bloc à celle-ci. C'est donc la dernière solution qu'a choisie de Gaulle, faute de pouvoir gagner à court terme le combat (qui n'était pas seulement sur le terrain, mais aux frontières, en métropole et dans le monde...
Tant que les Français constitueront une nation, ils se souviendront de mon nom !

Napoléon
Avatar de l’utilisateur
BRH
 
Message(s) : 4123
Inscription : Lundi 22 Janvier 2007 18:18:29

Re: 127$ le baril

Message par BRH » Dimanche 18 Mai 2008 12:31:04

Guerre d'Algérie : la France aurait payé le FLN pour épargner le gaz saharien

Le Monde, 17 octobre 2004

Le gouvernement français, en pleine guerre d'Algérie en 1958-59, a "acheté" la neutralité du FLN pour qu'il n'attaque pas les gazoducs et oléoducs permettant d'évacuer vers la côte le gaz naturel et le pétrole du Sahara, selon des révélations du représentant du gouvernement français à Alger Paul Delouvrier.
Ces confidences avaient été faites par Paul Delouvrier au cours d'un entretien qu'il avait eu avec l'historien Daniel Lefeuvre le 10 novembre 1983. Ces révélations n'ont été mentionnées depuis qu'à deux reprises dans une revue scientifique confidentielle et lors d'un colloque de spécialistes, mais n'ont jamais fait l'objet d'une communication auprès d'un public plus large, relève Daniel Lefeuvre, professeur d'histoire à l'université Paris-VIII et spécialiste de l'histoire économique de l'Algérie dans un hors-série de Science et Vie, à paraître lundi.

Dans ces confidences, dont le mensuel publie de larges extraits dans un dossier consacré à la guerre d'Algérie, Paul Delouvrier détaille les conditions dans lesquelles il a été nommé en décembre 1958 délégué du gouvernement en Algérie, chargé de l'organisation d'un plan de développement dit de Constantine. "Quand je suis parti, que j'ai accepté donc de remplacer (le général) Salan, le général de Gaulle me dit : Vous allez réfléchir, il faut aller très vite, mais il faut que vous ayez quelque chose dans votre bissac", rapporte Paul Delouvrier.

L'ancien haut-fonctionnaire explique qu'il a demandé -et obtenu- "un milliard de francs lourds par an (...) pour sortir le gaz du Sahara et l'amener à la côte". "Pourquoi les tuyaux n'ont pas été transpercés? C'était facile avec les fellaghas? Simplement parce que je me suis entendu avec Tunis", où siégeait le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), selon Paul Delouvrier. "Et le gaz est sorti parce que je me suis entendu pour que jamais les fellaghas ne le touchent", selon l'ancien représentant français à Alger, ajoutant que les compagnies pétrolières "ont arrosé suffisamment (...) des gens qui, après, allaient acheter des armes pour tuer des Français".

Gazoducs et oléoducs n'ont effectivement jamais fait l'objet d'attentats après leur mise en service en 1958-59 entre les gisements de Hassi Messaoud (pétrole) et Hassi R'Mel (gaz), a expliqué à l'AFP le Pr Lefeuvre. "Les principales installations étaient protégées par l'armée française, mais il était impossible d'assurer une protection sur les 650 km du parcours", a-t-il dit.

Selon l'universitaire, Paul Delouvrier, qui était en 1983 président de la Cité de la Musique à la Villette, "n'avait aucune raison de travestir la vérité", alors qu'il était en fin de carrière. L'ancien grand commis de l'Etat, décédé en janvier 1995, n'a jamais évoqué par la suite cet épisode de la guerre d'Algérie.

Tant que les Français constitueront une nation, ils se souviendront de mon nom !

Napoléon
Avatar de l’utilisateur
BRH
 
Message(s) : 4123
Inscription : Lundi 22 Janvier 2007 18:18:29

Re: 127$ le baril

Message par martinez » Mardi 20 Mai 2008 16:11:00

les reponses alambiquées me confortent dans mes points de vue de gaulle qui n'a jamais cru à l'algérie française en mentant à tout le monde montrant le machiavelisme qui etait sa vertu cardinale n'avait qu'un seul objectif larguer l'algérie à n'importe quel prix il a montré beaucoup de détermination lorsqu'il a fallu préserver les pas de tir atomiques et les basse secrètes pour la guerre chimique et pour les fusées. plusieurs options parfaitement viables étaient possibles condominium franco tunisien protégé par la légion avec évacuation par la tunisie le pipe hassi mesaoud arzew faisait 1800 km et non 650 le fln ne l'a jamais attaqué par manque de moyens et de compétences car les barrages étaient étanches et pourquoi détruire ce que de gaulle allait lui offrir sur un plateau! la faute de de gaulle a été de se focaliser sur l'armement nucléaire pour construire une force de frappe totalement inutile et obsolète qui n'a impressioné personne et qui a conduit à une paupérisation puis de délabrement constant de nos armées ( nucléaire: + de 25% du budget de la défense). Une solution d'exploitation conjointe avec les algériens aurait pu etre possible voire imposée mais la bombinette a été préférée pour le plus grand malheur de la france
martinez
 
Message(s) : 105
Inscription : Jeudi 15 Mars 2007 03:02:13

Re: 127$ le baril

Message par BRH » Mardi 20 Mai 2008 21:29:11

Le condominium franco-tunisien ? Nous en avons déjà parlé. Il aurait fallu que Bourguiba se débarrasse de l'ALN ! Rappelons cette étrange situation: nous tolérions les fells réfugiés en Tunisie derrière la frontière et qui tentaient des incursions derrière la ligne Morice. Il y avait au moins 30 000 hommes armés, via l'Egypte et l'URSS ! Pour Bourguiba, cela impliquait la rupture avec la Ligue Arabe... En attendant, un problématique accord, il protestait dès que sa frontière était soi-disant violée. L'affaire de Bizerte date de février 61: c'est donc avant qu'il aurait fallu s'entendre avec lui.

Mais avant, de Gaulle comptait encore voir émerger une élite algérienne avec laquelle on pourrait s'entendre. Il n'était pas encore décidé à négocier avec le FLN algérien qui se montrait trop gourmand, réclamant déjà le Sahara. Il n'excluait pas la partition de l'Algérie, tout en sachant que cela déplacerait le problème. C'était une fausse bonne solution...

Si le danger d'attentats terroristes contre les pipe-lines était proche de zéro, pour quelles raisons Delouvrier a payé le FLN pour être tranquille ?
Tant que les Français constitueront une nation, ils se souviendront de mon nom !

Napoléon
Avatar de l’utilisateur
BRH
 
Message(s) : 4123
Inscription : Lundi 22 Janvier 2007 18:18:29


Retour vers Décolonisation et Guerre Froide (1946-1991)

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 3 invité(s)

cron