Dans un communiqué du 20 juin 1968, l'épiscopat s’exprime selon ce qu’«ont déjà souligné l’archevêque de Paris et de nombreux évêques» pendant les événements (L’archevêque de Paris était alors le cardinal Marty, président de la Conférence épiscopale). Ce que les évêques avaient «déjà souligné», c’était leur adhésion à «l’ample mouvement» :
« Comme l’ont déjà souligné l’archevêque de Paris et de nombreux évêques (…), il s’agit d’un mouvement de fond d’une ampleur considérable. Il appelle à bâtir une société nouvelle (…). Cette société nouvelle, les évêques de France sont d’autant plus disposés à l’accueillir que le Concile, sensible à la mutation du monde, en avait pressenti l’exigence… »
L'année suivante, la messe en latin (déjà abandonnée dans les principales paroisses), selon le rite de Saint-Pie V, sera interdite dans tous les diocèses. Ce qui se pressentait, ainsi se confirmait. L'Eglise de France montait dans le train de la société post-soixante-huitarde. Le bilan, aujourd'hui, pour les catholiques, me semble catastrophique...
Ils sont sur le point de devenir la deuxième religion de France derrière les musulmans !