par BRH » Mardi 01 Octobre 2019 16:26:47
J'ai modifié le titre.
Le 19 juin 1991, au cours d'un dîner-débat du RPR, Jacques Chirac prononce le discours qui contient l'expression le
« bruit et l'odeur ». Voici un extrait , portant sur l'immigration :
« Notre problème, ce n'est pas les étrangers, c'est qu'il y a overdose. C'est peut-être vrai qu'il n'y a pas
plus d'étrangers qu'avant la guerre, mais ce n'est pas les mêmes et ça fait une différence. Il est certain
que d'avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de
problèmes que d'avoir des musulmans et des Noirs […] Comment voulez-vous que le travailleur
français qui habite à la Goutte-d'or où je me promenais avec Alain Juppé il y a trois ou quatre jours,
qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voit sur le palier à
côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une
vingtaine de gosses, et qui gagne 50 000 francs de prestations sociales, sans naturellement
travailler ! [applaudissements nourris] Si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur [rires nourris], eh
bien le travailleur français sur le palier, il devient fou. Il devient fou. C'est comme ça. Et il faut le
comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n'est pas être raciste que de dire cela.
Nous n'avons plus les moyens d'honorer le regroupement familial, et il faut enfin ouvrir le grand
débat qui s'impose dans notre pays, qui est un vrai débat moral, pour savoir s'il est naturel que les
étrangers puissent bénéficier, au même titre que les Français, d'une solidarité nationale à laquelle ils
ne participent pas puisqu'ils ne paient pas d'impôt ! [...] Il faut que ceux qui nous gouvernent
prennent conscience qu'il y a un problème de l'immigration, et que si l'on ne le traite pas et, les
socialistes étant ce qu'ils sont, ils ne le traiteront que sous la pression de l'opinion publique, les
choses empireront au profit de ceux qui sont les plus extrémistes(...).
Tant que les Français constitueront une nation, ils se souviendront de mon nom !
Napoléon