Extraits de la Victoire-Eclair, par Eric van den Bergh

Les Totalitarismes à l'assaut de l'Europe !

Extraits de la Victoire-Eclair, par Eric van den Bergh

Message par BRH » Vendredi 02 Juillet 2010 18:45:16



CHAPITRE 86
Comment la France a été battue : armes combinées

Le 20 octobre 1940, un Avant-projet d’une directive pour le commandement de Groupements Rapides, préparé par le Haut Commandement allemand, a vu le jour. Ce document contient les règles à suivre par un groupement rapide pendant une campagne à venir.

Dans ce but, la campagne de France est examinée afin de porter sur elle une appréciation. En raison du but fixé par la directive, le groupement rapide Kleist (3 AK, comportant 5 Pz et 3 Mot.) devient le héros de la pièce. Ce groupement, au début de la campagne, était directement sous les ordres de la H.Gr.A, ainsi que la 4e Armée (4 AK comportant 9 ID, 2 Pz), la 12e Armée (3 AK comportant 11 ID, et la 16e Armée (4 AK comportant 12 ID). Le 15 mai, il sera placé sous les ordres de la 12e Armée, dont il est l’avant-garde, afin d’assurer ainsi une liaison étroite avec l’infanterie de cette armée qui le suit de près.

La campagne fut un succès, et nous sommes donc en présence d’une opinion qui se forme à la faveur du succès. La directive contient un jugement en fonction de ce succès. C’est son défaut. Sun Tzu avait quand même averti : «Lorsque j’ai remporté une victoire, je ne répète pas ma tactique» (VI, 26). La campagne contre l’URSS a prouvé qu’il avait raison.

Pourtant, ce document est d’un grand intérêt. Il l’est pour l’historien. En fait il contient une rétrospective de la campagne de mai-juin. On y lit comment elle fut soigneusement préparée et organisée d’avance, quel fut le rôle du groupement Kleist parmi les autres armes, et sa coopération étroite avec celles-ci.

Ce document nous apprend comment la France a été battue. Ce fut grâce aux Armes combinées. Malheureusement, il est trop long (48 pages) pour le publier dans sa totalité. On a déjà vu que les Allemands désignent leurs troupes motorisées, chars inclus, comme Schnelle Truppen, troupes rapides. Ici, on parle de Schnellen Gruppen (S.Gr.).

Beaucoup d’éléments manquent dans ce document. D’abord les combats menés par la Heeresgruppe B aux Pays-Bas et en Belgique, parce que c’est là que fut exécutée la manœuvre de diversion et qu’un groupement rapide n’y fut pas employé. De même sont complètement négligées toutes les insuffisances de l’adversaire. Il n’y a pas un seul mot sur tout ce que Guderian et Chauvineau ont écrit sur l’aspect d’une forte position défensive, sur son attaque et sa défense, parce que les Allemands n’ont rencontré aucune position digne de ce nom. Il n’y a rien sur le combat du fantassin contre le char. Manque également la défense contre l’attaque d’une colonne en marche ou en arrêt, qui n’a pas eu lieu, alors que la défense contre une contre-attaque n’est mentionnée qu’une seule fois, brièvement. Cette dernière ne peut se produire que temporairement, par exemple lorsqu’il s’agit de tenir une tête de pont créée par la S.Gr. elle-même, comme ce fut le cas à Sedan le 13 mai. Alors les unités motorisées et la masse de la défense antichars doivent être employées défensivement, et les chars offensivement, soit qu’ils progressent au-delà de la position défensive pour effectuer des coups agressifs, soit qu’on les retienne en arrière pour des coups contre offensifs, selon la situation.

Au contraire, beaucoup d’attention a été consacrée aux cas où des fautes ont été commises. Ce sont notamment la traversée des Ardennes belges, et la séparation de Kleist de la 12e Armée. Pour le premier cas, on trouve des règles plus strictes et une meilleure organisation. Et on verra comment on insiste sur la nécessité d’une coopération étroite entre un groupement rapide et l’armée d’infanterie qui doit le talonner.

Ni les divisions blindées, ni les unités motorisées n’ont, pendant la campagne, opéré toutes ensemble, groupées dans une armée indépendante, séparée des « masses ». Elles ont été incorporées dans les Armées d’infanterie, notamment la 12e et la 4e, après la percée de Sedan.

Composition.
«La composition de la S.Gr. est adaptée à sa mission. Il faut éviter d’emmener trop d’équipement (par exemple du matériel de pontage quand aucun cours d’eau ne devra être traversé) afin de ne pas encombrer les routes inutilement, et en emmener trop peu est naturellement exclu. […] La S.Gr. se compose de 2 ou 3 corps d’armée, 4 ou 9-12 divisions, et d’unités d’autres armes, comme la DCA, l’artillerie, les chasseurs de blindés et le génie. La composition peut changer pendant le combat. […] Les services dans l’arrière-garde de la S.Gr. sont la logistique, les réparations, le santé, l’administration et l’ordre public, la construction et l’entretien de routes, la poste aux armées. Leur bon emploi peut être déterminant pour le succès de la S.Gr. […] Celle-ci peut être renforcée par d’autres unités motorisées ou par des corps d’armée ou des divisions d’infanterie » (tous les soulignages sont de moi).

Commandement.
«La S.Gr. dépend directement de l’OKH pour des missions indépendantes, mais d’un Groupe d’Armées en cas de missions avec l’infanterie. Un changement pendant l’opération est possible. […] Elle peut être mise sous les ordres d’une Armée (d’infanterie). L’État-Major de la S.Gr. doit se déplacer rapidement […]. Son commandement doit être très strict et centralisé. Il comporte un bureau de reconnaissance aérienne, un bureau de liaison avec la Luftwaffe, un bureau de règlement de la circulation, tous équipés de bonnes transmissions, et aussi de Fieseler Störchen » (un petit avion très léger qui peut atterrir aussi bien sur un petit terrain que sur la place de la Concorde).

La S.Gr. pendant la marche.
« De grandes marches d’une S.Gr. exigent plusieurs routes en bon état. Elles nécessitent des préparatifs très étendus, parfois pendant plusieurs jours, en particulier quand il s’agit du début d’une opération […] On détermine des Panzerstrassen, des routes exclusivement pour la S.Gr. […] Toute unité n’appartenant pas à la S.Gr. doit être rejetée de côté sans ménagement. […] Il faut connaître ces routes dans tous leurs détails, et préparer des panneaux indicateurs. Des unités de dépannage doivent être présentes, et des itinéraires de délestage pour le trafic civil prévus. […] Une stricte discipline dans la circulation est impérative. […] L’échelonnement est très important et doit être effectué en vue de l’opération, pour le succès de laquelle il peut être déterminant » Clausewitz ne dit pas autre chose : voir chapitre « La répartition dans l’art de la guerre » (1.2.1).

« Le génie et l’artillerie lourde ne doivent pas être trop en arrière. […] Pour les marches des S.Gr., une organisation de la circulation minutieusement montée est nécessaire.» (Un nombre d’exemples est mentionné, comme «surveillance par les airs, cabines téléphoniques le long des routes, conseils de guerre pour juger des contraventions). «Des cantonniers motorisés doivent suivre les avant-gardes ».

La S.Gr. au combat.
«Les S.Gr. sont aptes aux opérations autonomes dans un cadre large.

Elles peuvent être employées pour cela soit indépendamment, soit en coopération avec les opérations des armées de l’infanterie, selon le champ de bataille ou la situation ennemie. Une coopération avec la Luftwaffe est dans les deux cas nécessaire.

«Un emploi autonome a lieu principalement contre de petits États, disposant de forces armées faibles, en cas d’attaque par surprise au début des hostilités, ou bien lors de guerres coloniales. L’emploi conjoint avec les armées d’infanterie sera la règle. […] Alors il faut décider nettement, quelle opération aura la priorité. Dans ce cas-là, la coopération de la S.Gr. avec l’infanterie qui suit est particulièrement importante.[…] La condition à l’emploi de S.Gr. est là où on peut s’attendre à une surprise, là où l’ennemi est déjà faible, là où l’infanterie ennemie a déjà été percée, mais non pas là où l’ennemi dispose de blindés et là où il a posé des mines, ou là où il occupe une très forte position défensive. Quand les conditions tactiques favorables manquent, elles doivent d’abord être créées par une attaque méthodique selon un plan (Planmäszig) par les armées d’infanterie ou par la Luftwaffe ».

Le commandant de la S.Gr. doit connaître l’objectif et le but de sa mission à long terme, lesquels doivent figurer dans la directive du Haut Commandement (décision stratégique). La façon de l’exécution incombe au commandant de la S.Gr. (exécution tactique).

«L’emploi sur les flancs sera la règle, l’attaque de front l’exception. […] La façon et l’exécution de l’attaque dépendent du terrain et de la disposition défensive de l’ennemi. […] Dans l’attaque il faut essayer de se frayer un chemin par une pénétration (Einbruch), une percée (Durchbruch) et exploiter celle-ci sans répit. La percée doit être élargie des deux côtés. Des réserves doivent être amenées, afin de protéger les flancs de la S.Gr., qui s’allongent de plus en plus pendant son progrès. La S.Gr. doit foncer en avant sans se soucier de ses flancs, dont la protection est d’abord assurée par sa profondeur, ensuite par les divisions motorisées, qui seront finalement libérées par l’infanterie. […]

Le but de la percée est la poursuite jusqu’à la destruction de l’ennemi. Rapidité, mouvement et débrouillardise du commandement sont exigés […]. Les missions défensives ne sont que momentanées, par exemple tenir une tête de pont qu’on a formée. »

La coopération des S.Gr. avec l’infanterie qui suit.
«Au cas où la S.Gr. est utilisée en connexion avec des armées d’infanterie, la coopération entre S.Gr. et l’infanterie est d’une importance déterminante. […] Elles doivent coopérer dans tous les détails […]. Elles doivent s’aider et se soutenir entre elles. Il est dans l’intérêt de l’infanterie que la S.Gr. avance rapidement et sans accroc. Il est dans l’intérêt de la S.Gr. que l’infanterie ne décroche pas trop.[…]

Il y a quatre possibilités pour l’emploi de la S.Gr. conjointement avec les Armées d’infanterie :

1.Emploi de la S.Gr. en avant des Armées de l’infanterie.
2.Emploi de la S.Gr. entre deux Armées de l’infanterie dans un secteur séparé.
3.Emploi de la S.Gr. simultanément et dans le même secteur qu’une ou plusieurs Armées de l’infanterie.
4.La S.Gr. provisoirement derrière l’infanterie et son emploi seulement après que l’infanterie a atteint l’objectif qui lui a été désigné.
ad 1. Seulement au début d’une guerre. […] Inconvénient : l’infanterie est très en retrait en cas de besoin.

ad 2. L’inconvénient est fortement réduit. L’infanterie est vite sur place.

ad 3. La concentration est difficile […]. La S.Gr. doit avoir à sa disposition au moins quatre Panzerstrassen […]

ad 4. Quand la situation n’est pas encore prête à l’emploi de la S.Gr, par exemple quand l’infanterie doit prendre d’abord une position défensive forte, ou forcer le franchissement d’un cours d’eau […]

La coopération de la S.Gr. avec l’infanterie ne s’arrête pas quand la S.Gr. l’a dépassée et progresse en avant. Dans ce cas-là aussi, l’infanterie doit aider la S.Gr. avec abnégation totale. Elle peut mettre à sa disposition de l’artillerie motorisée et du génie. Elle doit faciliter la logistique de la S.Gr., et prendre en charge ses prisonniers et ses blessés ».

La coopération des S.Gr. avec la Luftwaffe.
«La coopération étroite des S.Gr. avec la Luftwaffe est en de nombreux cas, de toute façon, la condition du succès. La Luftwaffe doit préparer et soutenir l’attaque blindée de la S.Gr. sans ménagement. Elle doit empêcher l’aviation ennemie d’attaquer la S.Gr.

Normalement, un Fliegerkorps et un Flakkorps seront chargés de la coopération avec une S.Gr. en exclusivité. Leur subordination à la S.Gr. n’est pas nécessaire. Ils doivent travailler ensemble. Le contact personnel est déterminant. […] Ce contact doit être intensif. De très bonnes transmissions sont nécessaires […]. L’effet moral est important […]. Le bombardement peut être roulant ou d’un seul coup. […]

Le Flakkorps doit protéger la S.Gr. contre des attaques aériennes ennemies et l’aider dans le combat au sol. Des contacts intensifs entre le commandant du Flakkorps et de la S.Gr. et leurs états-majors sont indispensables. […]

En général chaque Panzerkorps de la S.Gr. aura une Flakbrigade en coopération. Les services terrestres des Flieger et les Flakkorps sont, pendant la marche, sous les ordres de la S.Gr. » (Pendant la campagne, un ordre spécial de Hitler en personne fut nécessaire à cet effet car ces services n’obéissant qu’à leur propre autorité se moquaient des ordres de leurs supérieurs de l’Armée de Terre).

La logistique des S.Gr.
«Le succès des opérations de la S.Gr. dépend considérablement de sa logistique […] Elle n’est pas facile organiser. Par conséquent elle a besoin d’une organisation bien réfléchie, beaucoup de travail de prévision et une activité infatigable de tous les organismes. Une autonomie et une indépendance étendue au sujet de la logistique sont nécessaires. […] Il est impossible que la logistique complète soit effectuée par une armée d’infanterie.

L’état-major d’une S.Gr. doit disposer d’un bureau transports (Quartiermeister-abteilung) très bien équipé. Son chef doit prévoir les besoins de la S.Gr. […] La chaîne de commandement vers les arrières nécessite une organisation méticuleuse. Un réseau dense de postes consacrés au commandement et à la transmission de renseignements doit être aménagé le long des routes, destinées aux colonnes et aux compagnies de transport pour la logistique de la S.Gr. […]

Le Rafraîchissement unique (einmalige Auffrischung) a pour but de rendre la S.Gr. prête à l’emploi avant ou après l’action. Après l’action il sert à aplanir les pertes en matériel et à la réparation des dégâts. Dans ce but sont aménagées des “aires de rafraîchissement” (Auffrischungsräume). Elles sont en général approvisionnées par l’OKH. […] La logistique courante est effectuée pendant l’action. Elle se compose de la Panzerselbstversorgung et de la Normalversorgung.

La première est effectuée par la S.Gr. seule. Elle s’occupe de l’essence, des munitions, de l’évacuation de blessés, de l’entretien et de la réparation des chars, camions et voitures, et des vivres. La seconde est effectuée par les armées d’infanterie qui suivent la S.Gr. Elle comporte le remplacement d’armes, de matériel et de revêtement, la réception des blessés et des prisonniers de guerre, la poste aux armées. Elles doivent tenir prêtes les installations nécessaires à ce but. […]

Avant le début de chaque opération, la S.Gr. est complètement pourvue pour les premiers jours de combat. Elle reçoit en plus une “valise”, c’est-à-dire une unité de camions transportant essence et munitions. C’est la première réserve mobile.

Une base est aménagée pour la logistique de la S.Gr. pendant les 200-300 kms suivants. Elle sert aussi de point de départ pour une nouvelle base, plus en avant. Cette dernière sera en général aménagée près d’une tête de ligne ferroviaire. […] La logistique de la S.Gr. se déroule sur une route spécialement destinée à cet effet, le Rollbahn. […] Dans les cas très urgents, elle peut être effectuée par les airs (Ju 52 — transport), ou en puisant dans les stocks de l’infanterie qui suit. Le principe est que les Armées et les Corps d’infanterie aident la S.Gr. généreusement.

Pendant la marche, la logistique d’hydrocarbures a la priorité absolue. Pendant le combat, c’est celle des munitions. Les ateliers d’entretien et de réparation doivent se trouver le plus en avant possible.

Au début de l’opération la troupe doit disposer de vivres pour dix jours, mais elle doit en premier lieu vivre sur les ressources du pays, en principe complètement. Services de santé et hôpitaux de campagne seront aménagés en profondeur. L’évacuation des blessés vers les arrières est très importante pour la S.Gr. Les prisonniers de guerre sont à la charge des Armées d’infanterie qui suivent. Leur transport vers les arrières doit être organisé d’avance.»

Quelques remarques.
Les points saillants de la directive sont les suivants :

1.Coopération intensive et étroite avec les Armées d’infanterie. On a vu la composition d’une ID et sa puissance de feu. L’insistance à ce sujet est récurrente. L’emploi conjoint de la S.Gr. et de l’infanterie sera la règle, l’emploi autonome l’exception
2.Importance de la logistique, dont le succès de la S.Gr. dépend considérablement
3.Importance donc d’une liaison constante et sécurisée avec les arrières (blessés, prisonniers de guerre, logistique!).
4.Nécessité de plusieurs routes en bon état.
5.Préparatifs très étendus avant que la S.Gr. ne se mette en marche ou «lève le camp».
6.Coopération étroite avec la Luftwaffe (mais ce « binôme » n’est pas exclusif !) De très bonnes transmissions sont nécessaires.
7.Insistance sur le comportement de la S.Gr. pendant la marche, traité dans les moindres détails.
On remarque dans cette directive que deux sujets ont été plus amplement traités. Il s’agit de ceux mentionnés en 1, 2 et 3 d’une part, et en 7 d’autre part.

Cela se comprend. Alors que la campagne s’est déroulée globalement selon le plan, et que par conséquent la directive confirme tout ce qui a été fait, en deux occasions s’est produit un couac sérieux. La traversée des Ardennes belges fut une déception, d’une part à cause des Belges qui se sont avérés tenaces défenseurs à Martelange et Bodange, mais aussi maîtres en destructions, lesquelles ont considérablement gêné la marche allemande, tout comme l’enlèvement de la plupart des panneaux indicateurs et leur retournement à 90° aux carrefours. Une déception d’autre part en raison du manque de discipline et des infractions à la réglementation de la circulation, dont l’organisation et la surveillance furent insuffisantes.

Le responsable de l’autre couac fut le commandant suprême en personne, qui donna l’ordre de séparer la Panzergruppe Kleist de la 12e Armée dont elle était l’avant-garde, avec comme résultat que Kleist arriva devant Dunkerque sans l’appui d’une armée d’infanterie. On verra au chapitre 88 comment cela a sauvé un grand nombre de forces alliées.

On a reconnu dans cette directive quelques affirmations de Guderian, notamment au sujet de la logistique, de la coopération des blindés avec les autres armes, l’utilisation de routes, et le cas de figure qu’il évoque quand : «l’infanterie attaque sous le couvert de l’artillerie, en avant des chars, quand des obstacles, par exemple fleuves, barricades, champs de mines, qui empêchent l’emploi direct du char, sont à surmonter».

Comme on le verra dans la cinquième partie, tel fut le cas en 1940. Le 10 mai ce furent l’infanterie et le génie qui ouvrirent la route aux chars. Le 13 mai ce furent l’artillerie, l’aviation, l’infanterie et le génie qui l’exécutèrent par une attaque méthodique, selon un plan établi d’avance dans tous ses détails, ce que les Allemands appellent planmäszig.

Mais on ne retrouve dans cette directive aucune des idées de De Gaulle.

Eric van den Bergh

Nous remercions M. van den Bergh de l'aimable autorisation qu'il nous a donnée en vue de reproduire le chapitre 86 de son livre : "1940, une victoire-éclair".
Tant que les Français constitueront une nation, ils se souviendront de mon nom !

Napoléon
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BRH
 
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Re: Extraits de la Victoire-Eclair, par Eric van den Bergh

Message par Eric van den Bergh » Mercredi 18 Août 2010 08:34:39

la directive allemande se trouve dans sa totalité sur mon blog français et néerlandais de mon ouvrage 1940 victoire-eclair
Eric Van den Bergh
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