Paul Ryckier a écrit : Le film est basé il semble sur les recherches de Joachim Fest.
Paul Ryckier a écrit : C'est possible que l'acteur fait de "son" Hitler une réprésentation extraordinaire, mais, et je le demande à vous, est-ce que la "vraie" personne de Hitler est réprésentée?
BRH a écrit :Honnêtement -à mesure que le temps passe- Hitler ne me paraît pas pire que Attila ou Gensis-Khan.
rapentat a écrit :Bonjour,BRH a écrit :Honnêtement -à mesure que le temps passe- Hitler ne me paraît pas pire que Attila ou Gensis-Khan.
Le voilà bien le vrai danger, l'oubli. L'homme est ainsi fait, il a cette faculté d'oubli qui lui permet de vivre. La vie serait intolérable si nous nous souvenions avec acuité des moments douloureux.
Donc nous avons un rôle important, enfant de l'immédiat après guerre (pour moi 1948), nous avons ce devoir de mémoire pour que l'on n'oubli pas les méfaits de tels monstres.
Cordialement.
Baron Percy a écrit :En ce qui concerne la personnalité d'Hitler, je ne puis que confirmer son extrême complexité.
Pour avoir lu "Dans la tanière du loup", le témoignage de Traudl Junge, la secrétaire du Fürher, on a la surprise de découvrir avec elle, en lieu et place du tribun vociférant que les images d'actualités nous montrent, "un monsieur souriant et délicat, à la voix douce et modulée".
Hitler la protégera et symbolisera même pour elle une forme de figure paternelle.
Une autre preuve de sa personnalité déroutante ?
Il voyait véritablement en Staline un génie qui avait été contraint d'éliminer le maréchal Toukhatchevski pour conserver son pouvoir, parce qu'un monde le séparait de l'ancien officier tsariste. Staline était donc à sa manière un "gars génial" et on ne pouvait qu'éprouver pour lui un "respect absolu". De même, selon Hitler, sa politique sociale et économique méritait d'être saluée.
Sa remarque "Si Churchill est un chacal, Staline est un tigre" est sans doute encore plus éloquente.
En effet, dans toutes les déclarations fortes de Hitler, on est régulièrement frappé par la haine et le mépris avec lesquels il tire à boulets rouges sur les hommes d'Etat démocratiques de l'époque comme Churchill ou Roosevelt, alors qu'il ne critique Staline que de manière exceptionnelle.
Cette "affinité de l'âme" trouvait sa source idéologique dans la glorification du césarisme charismatique, qui transcendait les idéologies et rendait ainsi leur contenu négligeable par rapport à la glorification du dictateur.
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