Historique du 67ème BCC

Les Totalitarismes à l'assaut de l'Europe !

Historique du 67ème BCC

Message par BRH » Lundi 12 Octobre 2009 18:35:15

A voir :

30 MAI. - Le bataillon est alerté pour être embarqué pour la France. Les unités vont s'embarquer sur voie ferrée à Tunis pour être transportées à Bizerte.

31 MAI. - Embarquement des 3e, 1ère et 2e Compagnies sur les Vapeurs " Compiègne " et " Chantilly ". Une avarie aux grues du " Compiègne " oblige les unités à se rendre à Sidi Abdallah pour être chargées avec les grues de la Marine.

1er JUIN. - Le " Compiègne " et le " Chantilly " lèvent l'ancre avec l'Etat-Major et les compagnies de combat. La CE est chargée sur le " Chenonceaux " et le " Mayenne ".

II. - 8 JUIN 1940

8 JUIN. - Séjour à Marseille. Le " Mayenne " a été retardé ; de plus, le débarquement est très ralenti.

9 JUIN. - Embarquement en gare d'Arenc, 3e Compagnie le matin, 2e Compagnie l'après-midi. Point de première destination : Saint-Dizier.

10 JUIN. - Embarquement des première et C.E. A Autry, les 3e et 1ère Compagnies débarquent à 15 km des troupes ennemies. Vingt minutes après l'arrivée en gare, tout le matériel est débarqué et rendu dans le bois d'Autry. La liaison est prise avec le Corps d'Armée Colonial qui prescrit de porter les unités, de nuit, dans le bois d'Hauzy (20 kilomètres au sud). Le bataillon est mis à la disposition de la 6e DIC avec mission de contre-attaquer le 12 à 6 heures, dans la région de Perthes les Hurlus-Souain.

11 JUIN. - La 1ère Compagnie débarque à Sainte-Menehould et rejoint le bataillon dans les bois d'Hauzy.
A 23 heures, le train de la CE arrive en gare de Sainte-Menehoud. La ville est en feu. Le train fait demi-tour pour se porter à Verrière (5 km de Ste-Menehould) où peut sans dommage s'effectuer le débarquement.

12 JUIN. - A 4 heures, le bataillon est en place. P.C. B.C.C. Perthes Les Hurlus, 2e et 3e Compagnies. Bois : 1.800 mètres sud-est de Souain. 1ère, Compagnie en réserve, cote 203 (2km500 nord?est de Souain), C.E. Nettancourt.

P.C. : ID 6e SIC, Laval.


A 14 heures, l'ennemi est signalé à Jonchery-sur-Suippes. Le flanc gauche de la division étant découvert, le général commandant la division donne l'ordre de porter une compagnie (2e) à Suippes et une autre à Somme-Suippes (1ère) pour s'opposer à l'avance de l'adversaire qui tente de déborder de flanc les éléments du Corps Colonial. A 15 heures, la 2e Compagnie pénètre dans Suippes de vive force et contient l'ennemi aux lisières ouest, nord-ouest et sud-ouest du village.

A 18 heures, la 3e Compagnie, en position dans les boqueteaux au sud de Souain, contre-attaque ce village pour dégager un bataillon du 5e RTS qui s'y trouve encerclé. Dès le débouché, les chars sont soumis à des feux d'armes antichars. Font face à une contre-attaque de blindés ennemis (100 à 150 environ, de tous modèles). Nos appareils succombent sous le nombre, blindages percés, chars en feu, 7 sur 15 échappent à la destruction. Mais le village est dégagé et deux cents fantassins sont dégagés.

A 18 heures 30, l'ennemi réagit dans Suippes. La 2e Compagnie contre-attaque, les quatre sections sont engagées pour nettoyer et contenir l'infanterie ennemie qui s'accroche aux issues sud et sud-ouest. Totalement isolée sans aucun appui, la Compagnie lutte désespérément jusqu'à 20 heures, lorsque la DIC donne l'ordre de repli.

La 1ère Compagnie, en réserve à la cote 203 reçoit à 20 heures l'ordre de se porter à Somme-Suippes, puis à Tilloy et Bellay. Deux chars indisponibles sont remorqués sur Nettancourt.
Les éléments de cette division devant se replier dans la région de Tilloy et Bellay-Auves, par la route Somme-Tourbe - Croix de Champagne.

A 20h30, le bataillon reçoit la mission d'assurer la protection du flanc gauche de la division sur l'axe Auves-Nettancourt. Mission assurée par la 2e Cie. Au cours du repli, le PC BCC est établi au passage à niveau de Somme-Tourbe.

13 JUIN. - Pour assurer la mission de protection qui lui a été donnée, le bataillon prescrit aux compagnies de se regrouper sur l'itinéraire Thilloy et Bellay, Auve, Herpont, Varimont, Somme, Yèvre, Givry. Jusqu'à 2 heures, le PC BCC est au passage à niveau de Somme-Tourbe et, à 6h30, fonctionne à nouveau à Thilloy et Bellay. Les chars restant des trois compagnies se replient. A 6 heures, ils sont échelonnés entre Somme-Bionne et la Croix de Champagne. A l'insu du Commandant de Bataillon, la division donne directement l'ordre aux 1ère et 2e Compagnies de se diriger sur Saint-Menehould. La 1ère Compagnie passe au carrefour d'Auves, mais la 2e, bloquée dans un embouteillage, peut être rattrapée.

Vers 8 heures, les premiers éléments ennemis apparaissent devant Auves.

3e Compagnie.
- A 10 heures, à la Croix-en-Champagne, la Compagnie tombe dans une embuscade. Deux chars se sacrifient et permettent à la Compagnie de se dégager. Réduite à 5 appareils, la colonne se replie à travers champs, en direction de Sainte-Menehould en passant par Valmy. Le Commandant de compagnie part pour tenter de récupérer des appareils. Il ne reviendra pas. Les deux chars restant continuent péniblement ; l'un d'eux tombe en panne. Il est sabordé. Et, à La Verrière, le dernier est laissé à la défense du village.

IIe Compagnie. - Après de violents accrochages dans la région de Ste-Menehoud, rend compte qu'il lui reste cinq chars sans essence à Laheycourt. Un ravitaillement lui est expédié. Aucun des éléments de la Compagnie, ni du ravitaillement, ne rejoindra le Bataillon.

Les deux chars disponibles qui étaient remorqués sur la CE restent à la défense à Varimont où pendant deux heures, ils arrêteront l'avance ennemie.
A 20 heures, à Nettancourt, aucune nouvelle de la première Compagnie. A la deuxième, il ne reste plus que quatre chars dont deux en remorque.
Le premier C.A.C. donne au bataillon l'ordre de se replier sur Ecriennes, au sud de Vitry-le-François. Au moment du départ, un contre-ordre prescrit de se diriger sur St-Dizier.

A Ville-sur-Saulx, le colonel commandant le GBCC 532 se replie.

14 JUIN. - Au petit jour, à Bar-le-Duc, il reste encore quatre chars dont deux en remorque. L'avance rapide de l'ennemi empêche la remise en état du matériel ; de plus, l'essence faisant défaut, trois appareils sont sabordés. Et, à 18 heures, à Ligny-en-Barrois, une bombe d'avion détruit le dernier appareil.

Sans nouvelles du commandant du GBCC qui a quitté Sommeil : Nettancourt en direction de Vassy. Le bataillon reste sans liaison avec le commandement.

Les isolés sont regroupés à la CE à, Gondrecourt. Le repli s'opère par Chaumont, Langres et Dijon.

A Chagny, un centre de regroupement indique l'emplacement du PC du Commandant les chars de la IIIe Armée qui regroupe les restes du 67e avec ceux du 7e et les dirige sur Toulouse par Moulins, Auzances, Limoges, Angoulême, Bergerac et Casteljaloux.

14 JUIN. - La 1ère Compagnie, après s'être péniblement dégagée de Ste-Menehould et atteint Laheycourt où elle reçoit le ravitaillement qui lui était envoyé, effectue sa retraite vers l'est, est prise en compte par la cinquième armée où elle continue la lutte jusqu'à l'armistice.

A partir du 15, les éléments du bataillon font mouvement sans arrêt de jour et de nuit.
A Chaumont, les Allemands pourchassent le convoi à la mitrailleuse.


16 JUIN . - St-Paul.


26 JUIN.... Dissolution du bataillon.



Curieuse odyssée que celle du 67e BCC, créé en Tunisie en temps de paix dans une période de prémobilisation, arrivé sur le front français pour le baroud d'honneur où il disparaît en deux journées de combat.
La mise sur pied en Tunisie fut quelque peu laborieuse.
L'essentiel, personnel et chars avait été prévu ; quant au reste, il était laissé à l'improvisation des exécutants. Les états-majors ont toujours estimé que... l'intendance suivrait ; c'est une conception facile, elle permet de ne pas se fatiguer dans le souci des détails, les exécutants se débrouillent et puis le commandement peut ainsi se ménager quelques futurs sujets de critique. Les équipages firent face à ces insuffisances grâce à leur technicité, leur conscience et leur esprit " Chars ". Pourtant, cinq mois ont été nécessaires pour se battre avec cette intendance qui ne suivait pas.

Les chars n'étaient pas en état, chenilles montées à l'envers, armement incomplet, absence de moyens de transport pour amener le matériel à pied-d'oeuvre; atelier inexistant, hangars pour le matériel non prévus.
A la mobilisation, la mise sur pied du bataillon est tout juste achevée.
Les déplacements imposés au bataillon facilitent le rodage du matériel et donnent de la cohésion aux unités. Mais à peine le 67e est-il devenu une réalité, qu'en novembre on l'ampute d'un tiers de ses équipages au profit de la métropole. Ce ne sera que cinq mois après, en avril 40, que des renforts lui seront envoyés pour le recompléter, alors que les dépôts regorgent de personnel de tous grades.
Le bataillon est dirigé sur le cap Bon pour coopérer à sa défense. Mission très simple : " Vous avez devant vous un dénommé Mussolini ; on ne sait pas ce qu'il veut, lui non plus ou du moins pas encore. Prenez vos dispositions pour agir au mieux ". Certes, l'ordre était plus académique, plus fignolé, mais c'était l'esprit. Lorsqu'on parle du cap Bon, il est indispensable d'en considérer l'étendue. C'est une presqu'île de 45 km à la base et d'une longueur de 100 km.

Depuis que la bataille sur le front français est déclenchée, les équipages sont impatients de venir y combattre. Le 1er juin, c'est chose faite, le 67e embarque.

L'arrivée sur la terre de France n'est pas réconfortante. A Marseille, les dockers ralentissent le déchargement. Ils ne consentent à décharger qu'un char à l'heure. Huit dans la journée est pour eux un record olympique.

Au départ de Bizerte, le bataillon avait reçu l'ordre d'y laisser les munitions ; aussi le premier souci en arrivant sur la terre métropolitaine fut-il d'en demander. Démarches sans nombre durant deux jours. Enfin, le 10 juin, deux wagons de munitions sont accroché, au dernier train de la CE.

Le 11 au débarquement, il faut les décharger, les charger sur camions, les transporter aux unités, dans la nuit du 11 au 12, à 40 kilomètres de là. Ces munitions tant attendues parviennent aux équipages sur la position de départ au petit jour. Si l'attaque n'avait pas été retardée, on aurait vu des chars D partir au combat sans projectiles. Que les anciens du 67e se consolent, cette plaisanterie était déjà arrivée à un bataillon de FT en septembre 39, dans la boucle de la Blise.

Les équipages sont pleins d'allant, de confiance. Confiance en leurs chefs, en leur matériel ; ils ont la foi et ils vont le montrer. Ce qu'ils ignorent, c'est la situation générale le 12 juin. Pour le pays, c'est la date cruciale de la bataille de France. D'heures en heures, la situation s'aggrave, c'est ce jour-là que s'évanouit le dernier espoir de poursuivre une défense coordonnée.

Le 11 au soir, le Général en Chef lance l'ordre de repli général sur tout le front.

A l'entrevue de Briare, le 11, le Général Weygand faisait savoir à Churchill que l'armée française ne possédait plus de réserve, et, disait-il " aujourd'hui, j'ai, en tout et pour tout, un régiment d'infanterie en réserve et il sera engagé demain à la première heure ; cet après-midi, nous jetons dans la bataille nos tous derniers chars "

(Procès verbal du Conseil Suprême de Briare et mémoires de M. Reynaud).


Les équipages du 67e qui, dans la nuit du 11 au 12 montaient pleins d'espoir à leur position de départ ignoraient que le Général en chef faisait allusion à leur unité. C'est donc dans un combat pour l'honneur que le 67e va s'engager.

Dans les journées des 12 et 13, les équipages se donneront à fond ; ils font face à tous les assauts dans toutes les directions ; ils contre-attaquent vers le nord, à Souain ; à l'ouest, à Suippes contre un ennemi venant du camp de Châlons ; au sud, toute la journée du 13 faisant face aux blindés de la 8e Panzer qui assaillent les arrières-gardes de la 6e DIC sur l'axe Auve-Somme-Yèvre.

Dans ces deux jours de combat, la derrière unité de notre arme est anéantie. Le 67e bataillon aura été à la peine et à l'honneur afin qu'il ne soit pas dit qu'une fraction de notre arme n'ait pas combattu jusqu'aux dernières limites.
Tant que les Français constitueront une nation, ils se souviendront de mon nom !

Napoléon
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la 3ème compagnie...

Message par BRH » Lundi 12 Octobre 2009 18:35:50

Il s'agit plus précisément d'un fait, passé sous silence, qui eut pour cadre les forêts de l'Argonne en juin 1940. Alors que la bataille faisait rage du côté de Suippes ce 12 juin au soir, une colonne de chars du 67ème BCC déboucha vers Souain et fut surpris par l'arrivée de la 8ème Panzer Division du général Adolph Kuntzen. Sans rentrer dans les détails, nous savons que les 15 chars de la 3ème compagnie du 67ème BCC commandé par le capitaine Blanc réussirent à stopper ceux de la 8ème Panzer Division. Moment héroïque quelque peu oublié par l'histoire.

Mais encore moins connu, et pour cause, le nombre réel de chars de la 3ème compagnie du 67ème BCC impliqués dans cette bataille. Ce ne furent pas, en effet, quinze chars, mais quatorze qui tinrent tête à l'ennemi. Mais pourquoi ? Où était passé le 15ème ? Le 11 juin 1940, la veille donc des faits précédemment relatés, Paul Rodanski, dit Polo (d'origine polonaise, son père avec nombre de ses compatriotes s'était expatrié pour grossir le flot des "gueules noires" dans les mines française de Courrières où il fut du nombre des 1099 victimes de la terrible catastrophe du 10 mars 1906) tankiste à la 3ème compagnie du 67ème BCC, décida sur un coup de tête de rendre visite à sa vieille nounou encore en vie et retirée depuis le début du conflit prêt de Montfaucon en pays d'Argonne.

N'ayant, sur l'heure, d'autre moyen de transport que le char qu'il conduisait, Polo prétextant d'un ravitaillement en carburant, emprunta son "véhicule" et prit la route en direction de Montfaucon.

Mal lui en prend ! Il est déjà cinq heures de l'après-midi et sous une pluie battante Polo ne reconnait plus la route défonçée par les obus et que des torrents boueux ne permettent pas vraiment de discerner. L'heure avance et vers onze heure du soir, alors que la nuit couvre déjà de son manteau sombre le terrain tourmenté et informe, Polo se retrouve seul, exténué, au milieu de troncs déchiquetés et de brousailles plus ou moins calcinées : plus tard il apprendra qu'il avait franchi sans s'en apercevoir la lisière de la forêt, ou du moins ce qu'il en reste, d'Argonne.

Polo, désorienté, abandonne son char, fait péniblement quelques pas, tourne plus ou moins en rond, le temps couvert assombri encore plus l'espace incertain où il essaie de se déplacer. Vingt, cinquante, cent mètres... il ne sait. Quand tout à coup un mur, ou ce qu'il en reste. Maison de bûcheron ? Un passage, il descend à tatons, car cela descend, tombe dans un trou heureusement peu profond. Il est à l'abri, il ne pleut plus. Trois pas et par bonheur un lit de paille accueille son corps endolori, sa tête vide et son esprit incapable de raisonnement cohérent. Et Polo sombre dans un sommeil qu'il voudrait éternel. Un somme lourd d'ours ou de marmotte hibernant, en somme...

Douze juin, cinq heures trente-deux du matin, Polo (qui avait toujours sa montre) est soudain réveillé par un immense fracas, un bruit, un tonnerre à vous couper le souffle. Malgré son envie de rester là sans bouger, de disparaître, de se faire tout petit, oublié, Polo se lève, risque un œil à travers ce qui apparait comme une trouée vers une lueur blanchâtre où se mêlent brume, brouillard et fumée. Ce qu'il voit le stupéfait : à vingt mètres son char ! Mais dans quel état ! Son char où ce qu'il en reste. Calciné, encore fumant... Qu'est devenu son beau tank dont il était si fier? Son Renault D.1 avec son canon de 47, sa tourelle et sa mitrailleuse, son blindage de 60 mm et ses 32 tonnes... plus rien. Le constat est effarant: tas de ferraille informe son tank a maigri considérablement ! Victime d'un tir groupé de Panzer, ces mêmes Panzer commandés par le général Adolph Kuntzen que sa propre division dont lui, Polo fait partie intégrante, stoppera ce soir-là aux portes de Souain !

Si ce n'était le dramatique de la situation, Polo en rirait.

Rester là sans bouger fut sa réaction immédiate; mais pouvait-il seulement esquisser un mouvement ? L'émotion le clouait au sol et le maintenait aussi inerte et lourd qu'un soldat de plomb. Plus que la situation abracadabrante du moment, un sentiment de révolte et à la fois d'impuissance investissait tout son être. Son tank envolé en volutes de fumée, son tank sur l'heure inexistant réduit en un instant en masse informe et innomable. Il savait sa responsabilité engagée. Qu'allaient dire ses supérieurs ? Que penseront ses compagnons ?

Deux jours plus tard, le calme revenu, Polo prit son courage en main et, pedibus cum jambis, le chemin (vue de l'esprit, car de chemin il n'y avait plus !) du retour. Tout en marchant entre bosses et crevasses, trous d'eau et troncs renversés, il commença a s'inventer une histoire "comme les rêves d'un malade". D'accord, plus de tank, mais honte ! avouer qu'il s'était endormi, pas question, il aurait perdu la face.

Polo enfin retrouva sa compagnie encore sous l'euphorie de l'exploit des jours précédents : l'arrêt des Panzer avec leur... quatorze tanks... il en manquait un à l'appel, n'est-il pas ? Polo donna une explication, mais s'il convint qu'il laissa un... tank amaigri, en somme il nia, car il ne pouvait décemment avouer son abandon aux bras de Morphée en plein conflit, un tel aveux eut été au-delà de ses forces.
Tant que les Français constitueront une nation, ils se souviendront de mon nom !

Napoléon
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