Les 17 ganaches qui se couchèrent devant Hitler !!!

Les Totalitarismes à l'assaut de l'Europe !

Les 17 ganaches qui se couchèrent devant Hitler !!!

Message par BRH » Samedi 19 Septembre 2009 18:08:54

Étymologiquement, la ganache est une partie de la mâchoire inférieure du cheval. Ce vocable est probablement passé par métonymie à son cavalier peu vif d'esprit, d'où l'expression "vieille ganache" appliquée à une personne âgée et stupide.

Voici la liste de ces 17 ganaches qui se couchèrent devant Hitler, le 7 mars 1936, quand celui-ci réoccupa la Rhénanie, au mépris du traité de Locarno (qui amendait le traité de Versailles). Réunis en conseil de cabinet sous la présidence d'Albert Sarraut, ils décidèrent de ne pas recourir à la force armée pour mettre le chancelier nazi à la raison...

Ministre de la Justice : Yvon Delbos (PRS)
Ministre des Affaires étrangères : Pierre-Etienne Flandin (AD)
Ministre de l'Intérieur : Albert Sarraut (PRS)
Ministre des Finances : Marcel Régnier (PRS)
Ministre de la Guerre : général Louis Maurin
Ministre de la Marine : François Piétri (AD)
Ministre de l'Air : Marcel Déat (USR)
Ministre de l'Education nationale : Henri Guernut (PRS)
Ministre des Travaux publics : Camille Chautemps (PRS)
Ministre du Commerce et de l'Industrie : Georges Bonnet (PRS)
Ministre de l'Agriculture : Paul Thellier (AD)
Ministres des Colonies : Jacques Stern (AD)
Ministre du Travail : Ludovic-Oscar Frossard (USR)
Ministre des Pensions : René Besse (AD)
Ministre des Postes, Télégraphe et Téléphone : Georges Mandel
Ministre de la Santé publique et de l'Education Physique : Louis Nicolle (FR)
Ministre de la Marine marchande : Louis de Chappedelaine (RI)

On pourrait sans doute retirer de cette liste le célèbre et courageux Georges Mandel, qui s'exprima d'ailleurs en partisan d'une intervention militaire. Mais il ne fut pas écouté. N'étant que ministre des PTT dans ce gouvernement, il n'avait que peu de poids. Mais cela ne sera pas, car Georges Mandel aurait pu démissionner pour dénoncer l'inertie du gouvernement, ce qu'il n'a pas fait. Il est dès lors solidaire devant l'Histoire de l'invraisemblable faute commise par l'ensemble de ces ministres.

A la vérité, il faut aussi mentionner Henri Guernut qui était de l'avis de Mandel. Mais, lui non plus, ne démissionna pas. Encore a-t-il sauvé l'honneur des radicaux...

Le président du Conseil (et ministre de l'Intérieur), Albert Sarraut, se comporta plus comme un primus inter pares que comme le véritable chef du gouvernement. Deux autres ministres jouèrent un rôle essentiel dans la crise : Pierre-Etienne Flandin, anglophile et ministre des Affaires Etrangères; le général Louis Maurin, ministre de la Guerre. Ils furent les principaux artisans de la non-intervention. Flandin se justifia par la position de l'Angleterre qui condamnait par avance toute intervention militaire, exprimant le souhait que la crise ait une solution diplomatique. Maurin se retrancha derrière l'avis de Gamelin qui souhaitait la mobilisation des réservistes avant de franchir éventuellement la frontière. Outre Marcel Déat, très favorable à Hitler et qui ne cachait pas son admiration pour le personnage, un autre ministre joua un rôle particulièrement néfaste : François Piétri, chargé de la Marine.

Six des ministres sont des radicaux (PRS), cinq de l'AD, deux sont de l'USR, un de la FR et un radical "indépendant". Le général Maurin n'a pas d'étiquette politique, c'est un "technicien". Mandel est apparenté aux RI. Le cabinet est fondé sur l'alliance entre les radicaux et les hommes de l'AD.

Notes :

PRS : Parti Radical-Socialiste (principal responsable du désastre de 1940)
AD : Fondée en 1901, l'Alliance démocratique (AD) est la principale formation du centre-droit durant la Troisième République. Laïque et libérale, elle est - avec le Parti radical-socialiste - le pilier de la plupart des gouvernements entre 1901 et 1940.
USR : L'Union socialiste républicaine (USR) est créee en 1935 par le regroupement de trois partis situés à l'aile droite de la SFIO, le Parti socialiste français (PSF), le Parti socialiste de France-Union Jean Jaurès (PSdF) et le Parti républicain-socialiste (PRS). Il s'agit le plus souvent de dissidents de la SFIO qui tenaient à l'étiquette socialiste pour mieux tromper les électeurs...
FR : la Fédération républicaine (1903-1940) était le grand parti de la droite républicaine libérale et conservatrice
RI : Radicaux indépendants (cad radicaux de droite).

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Re: Les 17 ganaches qui capitulèrent devant Hitler !!!

Message par BRH » Samedi 19 Septembre 2009 19:06:03

WANTED BASTARDS

Les noms en rouge sont ceux des ganaches dont on n'a pas trouvé de photos. Le 1er en haut à gauche est Albert Sarraut, suivi à droite d'Yvon Delbos, vice-président du Conseil, Garde des Sceaux et ministre de la justice. Suivre ensuite la liste donnée plus haut...

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Ministre de l'Intérieur : Albert Sarraut (PRS)
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Ministre de la Justice : Yvon Delbos (PRS)
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Ministre des Affaires étrangères : Pierre-Etienne Flandin (AD)
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Ministre des Finances : Marcel Régnier (PRS)
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Ministre de la Guerre : général Louis Maurin
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Ministre de la Marine : François Piétri (AD)
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Ministre de l'Air : Marcel Déat (USR)
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Ministre de l'Education nationale : Henri Guernut (PRS)
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Ministre des Travaux publics : Camille Chautemps (PRS)
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Ministre du Commerce et de l'Industrie : Georges Bonnet (PRS)
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Ministre de l'Agriculture : Paul Thellier (AD)
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Ministres des Colonies : Jacques Stern (AD)
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Ministre du Travail : Ludovic-Oscar Frossard (USR), fondateur du Parti communiste français
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Ministre des Postes, Télégraphe et Téléphone : Georges Mandel

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Ministre des Pensions : René Besse (AD)
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Ministre de la Santé publique et de l'Education Physique : Louis Nicolle (FR)
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Ministre de la Marine marchande : Louis de Chappedelaine (RI)

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Re: Les 17 ganaches qui se couchèrent devant Hitler !!!

Message par Auguste » Dimanche 20 Septembre 2009 09:52:36

Haha, comme tronches d'abrutis, c'est gratiné en effet... :lol: Bonne idée d'avoir donné les photos de ces loosers, de gauche pour la plupart ! On n'a jamais lu ni entendu aucun regret, aucune excuse, aucune contrition de leur part... :evil:

Responsables, mais pas coupables, air connu ! :mrgreen:
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Re: Les 17 ganaches qui se couchèrent devant Hitler !!!

Message par boisbouvier » Mercredi 28 Octobre 2009 08:19:56

A lire les Mémoires de W. Churchill, on ne comprend pas comment la France a pu se laisser dépasser à ce point par l'Allemagne en matière d'aviation militaire.
Or, je vois qu'en 1936 le ministre de l'Air est Marcel Déat.
Se peut-il qu'il ait sciemment organisé cette pénurie d'avions pour satisfaire à son fascisme militant ? Mais, de toute façon, il ne fut pas le seul responsable.
Par ailleurs, que penser des ministères qui mirent tant d'argent dans la marine de guerre et si peu dans l'aviation alors que l'ennemi conventionnel était l'Allemagne ? Plus prévoyants, les Anglais redressèrent la barre en 36. Nous, nous ne produisions qu'un quart de ce que fabriquaient les Allemands.
L'impéritie de la III° République (qui explique si bien son "suicide" le 10 juillet 40) était loin d'être une légende.
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Re: Les 17 ganaches qui se couchèrent devant Hitler !!!

Message par BRH » Lundi 07 Décembre 2009 18:35:25

A propos de Sarrault, j'ai appris qu'il avait des parts dans le "Sphinx", l'un des bordels les plus huppés de Paris dans les années 30. On comprend mieux l'avachissement de la république quand on lit de telles informations...
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Re: Les 17 ganaches qui se couchèrent devant Hitler !!!

Message par SIRACOURT » Jeudi 10 Décembre 2009 16:21:22

Combien de franc-maçons parmi eux? ... qui mirent la France à genoux!... Ah! Elle est belle la République française!... Rien n'a changé sous le soleil!... Aujourd'hui, dans le Sarkozyland, les petits et les grands Frères sont encore trés présents....Comptez-les autour du petit frère Nicolas!...
Auteur de LOUIS XVII OU LE SECRET DU ROI, Louise Courteau, Éditrice, Québec, Canada, 2007 et de L'AFFAIRE ROMANOV OU LE MYSTÈRE DE LA MAISON IPATIEV,Louise Courteau Éditrice,Québec,Canada, 2008.

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Re: Les 17 ganaches qui se couchèrent devant Hitler !!!

Message par eliedurel » Dimanche 27 Décembre 2009 18:36:29

Je ne vois pas très bien ce que viennent faire les francs-maçons dans cette affaire et je saisis encore moins bien le lien avec le président français Nicolas Sarkozy.

Il est vrai que nous avions à faire à des couards, mais l'on peut atténuer un peu leurs responsabilités au moment des accords de Munich dont ils savaient qu'ils n'avaient en rien sauvé la paix. L'aparté "Les cons, s'ils savaient " de Daladier à sa descente d'avion au Bourget alors que la foule l'acclamait est éloquente.
La France ne pouvait raisonnablement pas entrer en guerre sans le soutien de l'Angleterre et sans avoir consolidé ses alliances militaires. La population française insouciante et plutôt pacifiste n'était pas prête à faire la guerre, pas plus que le haut commandement militaire d'ailleurs. Les hommes politiques étaient aussi le reflet de l'état d'esprit de cette population. Conscients de la menace que représentait Hitler pour la paix en Europe, ils auraient dû sensibiliser l'opinion publique (au lieu d'aller dans son sens) et surtout mieux armer le pays et définir une stratégie militaire adaptée à la menace allemande. Il faut s'imaginer que dans les arsenaux militaires, les personnels n'étaient pas particulièrement motivés alors que les troupes allemandes envahissaient le pays.
Montrer ses muscles aurait pu dissuader Hitler (pour un moment au moins), car l'Allemagne n'était militairement pas prête et Hitler a fait un pari.

Élie Durel

Élie DUREL auteur de : « L’autre fin des Romanof et le prince de l’ombre » aux éditions Lanore (France) 2009 – « Mémoire d’un résistant » chez Gestes éditions (France) - « L’histoire d’un conscrit de 1913 » aux éditions Ouest-France – « Les amants du Val de Loire » chez Geste éditions.
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Re: Les 17 ganaches qui se couchèrent devant Hitler !!!

Message par SIRACOURT » Dimanche 27 Décembre 2009 19:06:23

Hé oui!... Hitler a bluffé, comme un joueur au poker menteur et a gagné son pari! ...L'art de la guerre est avant tout psychologique!... Malheureusement les politiciens ne sont pas des psychologues!...
On le voit encore aujourd'hui en Irak et en Afghanistan!...même erreurs!...comme dire que l'on quittera avec nos troupes l'Afghanistan en juin 2011. Plus c... que ça, c'est pas possible!...
C'est dire aux talibans qu'ils ont déjà gagné. Ils doivent se frotter les mains!...En 2012 ou 2013, ils réinstitueront une république islamique en Afghanistan!...
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Re: Les 17 ganaches qui se couchèrent devant Hitler !!!

Message par eliedurel » Vendredi 01 Janvier 2010 18:49:27

Lorsque l'on n'est pas agresseur et que l'on se trouve en position de se protéger ou de défendre certains idéaux, il est difficile d'agir sans tenir compte de l'opinion publique. Les hommes politiques ne sont ni plus ni moins psychologues que le reste de la population, leur rôle et de lui faire comprendre et admettre les décisions qu'ils prennent (ce qui n'est pas simple dans des démocraties).
Contrairement à ce qui s'est passé avec l'Allemagne nazie, nous sommes rapidement intervenus contre la volonté expansionniste de Saddam Hussein et l'obscurantisme des talibans (creuset des extrémistes islamistes).
En Irak la situation se normalise peu à peu (cela irait plus vite sans l’influence néfaste iranienne) et en Afghanistan il était nécessaire que les Américains changent d’attitude à l’égard de la population qu’il convient de respecter.

Élie Durel

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Re: Les 17 ganaches qui se couchèrent devant Hitler !!!

Message par BRH » Samedi 29 Mai 2010 13:36:44

eliedurel a écrit :Je ne vois pas très bien ce que viennent faire les francs-maçons dans cette affaire et je saisis encore moins bien le lien avec le président français Nicolas Sarkozy.


La majorité de ces ministres étaient francs-maçons. Au moins dix...

Il est vrai que nous avions à faire à des couards, mais l'on peut atténuer un peu leurs responsabilités au moment des accords de Munich dont ils savaient qu'ils n'avaient en rien sauvé la paix. L'aparté "Les cons, s'ils savaient " de Daladier à sa descente d'avion au Bourget alors que la foule l'acclamait est éloquente.


Munich, c'est encore autre chose. Le coup de la Rhénanie, c'est deux ans et demi plus tôt.

La France ne pouvait raisonnablement pas entrer en guerre sans le soutien de l'Angleterre et sans avoir consolidé ses alliances militaires.


Il ne s'agissait pas d'entrer en guerre, mais de botter le cul à Hitler. L'Allemagne ne pouvait raisonnablement pas faire la guerre. Son armée était encore embryonnaire...

La population française insouciante et plutôt pacifiste n'était pas prête à faire la guerre, pas plus que le haut commandement militaire d'ailleurs.


Ce n'est pas à la population de prendre les graves décisions qui engagent l'avenir des nations. C'est aux gouvernants. Le Haut-commandement aurait obéi aux ordres. Et encore une fois, il n'était pas question de guerre, mais du respect des traités !

Les hommes politiques étaient aussi le reflet de l'état d'esprit de cette population. Conscients de la menace que représentait Hitler pour la paix en Europe, ils auraient dû sensibiliser l'opinion publique (au lieu d'aller dans son sens) et surtout mieux armer le pays et définir une stratégie militaire adaptée à la menace allemande. Il faut s'imaginer que dans les arsenaux militaires, les personnels n'étaient pas particulièrement motivés alors que les troupes allemandes envahissaient le pays.
Montrer ses muscles aurait pu dissuader Hitler (pour un moment au moins), car l'Allemagne n'était militairement pas prête et Hitler a fait un pari.


Justement !
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Re: Cela repartirait comme en 40!...

Message par SIRACOURT » Dimanche 30 Mai 2010 17:16:32

Merci BHR de votre intervention!...Je ne veux pas reprendre cet éternel procés de la présence des Francs-maçons au gouvernement, mais je peux vous dire qu'ils sont encore trés présents aujourd'hui en politique en France. Il y en a bien une dizaine dans le gouvernement Fillon ( j'en sais quelque chose, pour les avoir vu venir me "renifler" lors de mes recherches sur l'Affaire LOUIS XVII et l'Affaire Romanov et pas des moindre!...). Je pourrais donner quelques noms et révéler des histoires croustillantes dignes de la IIIème République!...
Les Maçons aiment les mystères de l'Histoire. On sait que Sarkozy s'intéresse à l'Affaire LOUIS XVII, ce n'est un secret pour personne!...
Si l'Europe des 27 était attaquée militairement, nous verrions de nouveau tous ces "moineaux" se coucher aussitôt. Cela repartirait comme en 40!... Trouillons pacifistes et déculottés!...
Auteur de LOUIS XVII OU LE SECRET DU ROI, Louise Courteau, Éditrice, Québec, Canada, 2007 et de L'AFFAIRE ROMANOV OU LE MYSTÈRE DE LA MAISON IPATIEV,Louise Courteau Éditrice,Québec,Canada, 2008.

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Re: Les 17 ganaches qui se couchèrent devant Hitler !!!

Message par BRH » Jeudi 29 Juillet 2010 11:40:19

Le plus comique -savez-vous- c'est que Delbos habitait l'appartement au-dessus de Blum à Paris... 8)

Ces braves gens qui s'étripaient en public, se voyaient le soir pour échanger leurs impressions. C'est Churchill qui vend la mèche dans une lettre de décembre 1938 adressée à sa femme (entendu sur France-Culture). Churchill rencontre Blum à son domicile et ils échangent leurs réflexions sur la crise de Munich. Blum reconnaît que les Allemands n'avaient quasiment aucune troupe sur la ligne Siegfried à peine ébauchée. Gamelin et Georges auraient reconnu devant lui que l'armée française aurait pu envahir l'Allemagne sans coup férir. Il aurait suffi que les Tchèques tiennent 15 jours et le sort des nazis était réglé. Delbos descend et se joint à la conversation...

Churchill évoque l'aviation et Blum reconnaît que l'aviation française est très en retard. Il admet n'avoir pas tenu compte des avertissements de Churchill dix-huit mois plus tôt (avril 1937)... L'importance de la supériorité aérienne est évoquée et celle de l'Allemagne est incontestable. Cependant, de l'avis des 3 hommes, cela n'aurait pas été suffisant pour bloquer une attaque terrestre française. :lol:

Churchill avait bien du courage à discuter avec des brêles pareilles !!! :evil:
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Re: Les 17 ganaches qui se couchèrent devant Hitler !!!

Message par SIRACOURT » Lundi 16 Août 2010 22:19:26

Pauvre France!....et pauvres familles qui ont tant souffert à cause de ces c...! ...C'est à pleurer!...On a empêché une resaucée à plusieurs reprises!...Dieu soit loué!... mais pas trop cher, SVP!...
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Re: Les 17 ganaches qui se couchèrent devant Hitler !!!

Message par BRH » Mercredi 03 Novembre 2010 12:12:56

Rappel de la position de l'internationale communiste (Par Yves Santamaria) :

"Le franchissement du Rhin, le 7 mars 1936, par quelques unités de la jeune Wehrmacht vint conférer, si besoin était, un poids supplémentaire à cet ordre de priorités. L’embarras ne fut nulle part plus perceptible qu’à la direction du PC italien. Le Bureau politique (restreint) du 20 mars s’avoua que pendant quelques jours sa prise de position fut suspendue à l’attitude du gouvernement italien, après tout signataire de l’accord de Locarno malmené par le Führer [50]. Togliatti, qui s’était laissé aller à rêver aux vertus conjuguées de la flotte britannique et de l’infanterie française, fut vertement rabroué par ses interlocuteurs soviétiques [51].

Du côté de la section française, sous l’un des titres – La paix est en danger – les plus volumineux, typographiquement parlant, de l’entre-deux-guerres, le quotidien du Parti se mit le 8 mars au diapason de l’opinion. Une fois établie la volonté hitlérienne de déclencher un conflit armé, la colère angoissée du lecteur était orientée contre ses agents en France – Jean Goy, Doriot, Taittinger, Kérillis, de Wendel, Schneider… – avant d’être conviée à se tourner vers des cibles plus diffuses :

« On nous prépare de nouvelles hécatombes semblables à celles de Verdun… On nous prépare une nouvelle mobilisation qui vous laisserait seules, vous mamans et épouses, tandis que vos enfants, vos maris partiraient pour ne jamais revenir peut-être… On nous prépare une nouvelle invasion qui viendra semer la désolation… »

Contrairement à ce qu’affirmera bientôt le PCF [52], le ton, on le voit, n’était pas à la mâle résolution chez les publicistes communistes. Jouant sur les ressorts déjà mobilisés lors du déclenchement du conflit éthiopien comme en d’autres occasions dans la littérature du PCF, l’emphase tendait à alimenter une angoisse sociétale bien réelle depuis 1932 et qui transparaissait cette fois-ci dans l’ensemble de la presse française. Contre les « puissances de mort » liguées par-dessus les frontières, le Parti en appelait à un « rassemblement des forces de vie » qui, par ces temps de campagne, ressemblait à s’y méprendre au « Rassemblement populaire » formé par les partis de gauche afin de remporter les élections législatives de mai. En aucune façon le lien entre ennemi intérieur et menace externe n’était élucidé : sous l’expression « ceux qui, en France veulent nous conduire au massacre » pouvaient, pêle-mêle, coexister marchands de canon et adeptes d’un fascisme à la française dont l’Humanité éprouvait quelques difficultés à expliquer l’agressivité à l’égard du Reich.

Le pouvoir en place fut traité avec de notables ménagements. La déclaration grandiloquente d’Albert Sarraut fut, dans un premier temps, rapportée avec une objectivité bienveillante [53]. Éventuellement, suggérait Paul Nizan, des sanctions économiques porteraient-elles un coup fatal à l’économie d’une Allemagne déjà passablement touchée par « la ferme attitude adoptée par la France [qui] n’a pas manqué d’impressionner les milieux politiques dirigeants de Berlin » [54]. Le coup de chapeau s’accompagnait d’un soulagement croissant à mesure que s’éloignait le spectre de l’option militaire, parfois préconisée à droite :

« Nos fascistes, saisis malgré eux dans une contradiction où s’opposent, d’une part leur pro-hitlérisme et, de l’autre, le nationalisme agressif qui est dans leur tradition… continuent à demander au gouvernement français des mesures de rigueur : les uns, comme Maurras, demandent pourquoi, dès dimanche, les troupes françaises n’ont pas occupé les villes rhénanes encore vides de garnisons allemandes (il est vrai que cette solution est utilisée par Locarno mais une action précipitée dans ce sens signifiait probablement la guerre). Les autres, comme les dirigeants fascistes de l’UNC [55], demandent une mobilisation au moins partielle… »

L’attentisme intérieur était en phase avec l’isolationnisme prévalant à Moscou [56]. Du 23 mars au 1er avril, le présidium de l’IC définit – sans rendre ses décisions publiques à l’époque – les mesures permettant aux masses populaires d’infléchir, dans l’éventualité d’une agression hitlérienne, les politiques de défense des États concernés [57]. L’inflexion serait d’autant plus forte, écrivit peu après Dimitrov [58] que le Mouvement communiste persisterait, dans le même temps où il se préparerait à la guerre, dans son combat pour le maintien de la paix, mortel pour le fascisme et, de ce fait, révolutionnaire par essence.

Retrouvant au profit de cette perspective certains accents de la social-démocratie d’avant guerre, harmonieusement conjugués à la volonté soviétique de répit, il énumérait les avantages à attendre de la position récemment adoptée par l’IC :

« Le maintien de la paix favorise l’accroissement des forces du prolétariat, des forces de la révolution, il hâte la maîtrise de la division dans les rangs du mouvement ouvrier; il aide le prolétariat à devenir la classe dirigeante dans la lutte de tous les travailleurs contre le capitalisme; il mine les fondements du régime capitaliste; il accélère la victoire du socialisme. »

http://bataillesocialiste.wordpress.com ... 1935-1936/

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Le 15 mars, la France accepte l'arbitrage de la cour de La H

Message par BRH » Mercredi 03 Novembre 2010 16:24:24

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