Attentats contre le WTC : quelle vérité ?

L'après-Guerre et ses conséquences: la confrontation Est/Ouest jusqu'à la chute de l'URSS.

Attentats contre le WTC : quelle vérité ?

Message par Baron Percy » Jeudi 11 Septembre 2008 20:54:46

Hier soir, dans son magazine d'information "Questions à la Une", la RTBF a proposé un reportage sur les thèses conspirationnistes qui fleurissent sur le net à propos des attentats terroristes du 11 septembre 2001.
Celles-ci accusent le gouvernement américain et Israël d'être impliqués dans l'organisation de ces actions suicides à des fins politiques.
Ces thèses évoquant un complot sont en fait toutes inspirées par celles déeloppées par des mouvements antisémites d'extrême-droite. Elles ont été reprises sur de nombreux blogs visités par des millions d'internautes ce qui leur a assuré le succès que l'on connaît.
Une à une, le reportage s'est attaché à démonter le canevas de ces théories fumeuses afin de démontrer une bonne fois pour toutes qu'il s'agit bel et bien de désinformation et de diabolisation.
De complot, il n'est point question.
L'intoxication est donc avérée et il appert qu'il n'y a donc plus lieu de donner un quelconque crédit à ce ramassis de contre-vérités.
"Les erreurs du passé sont les faiblesses de l'avenir"
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Re: Attentats contre le WTC : quelle vérité ?

Message par BRH » Jeudi 11 Septembre 2008 21:12:15

Je vous trouve bien affirmatif, cher Percy. Tel n'est pas mon avis sur la question... A part cette dénonciation en règle, quels sont les arguments pour écarter la thèse du complot ? Jean-Pierre Petit, un scientifique qui le dénonce, ne passe pas pour être d'extrême-droite, ni anti-sémite. Il faut donc se garder de toute généralisation...
Tant que les Français constitueront une nation, ils se souviendront de mon nom !

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Re: Attentats contre le WTC : quelle vérité ?

Message par BRH » Jeudi 11 Septembre 2008 21:14:00

Le rapport de la « commission d’enquête » présidentielle passé au crible

115 mensonges sur les attentats du 11 septembre
par David Ray Griffin*

Il n’existe toujours pas de version officielle des attentats du 11 septembre 2001. Aucune enquête judiciaire n’a été ouverte sur les attentats eux-mêmes, ni d’enquête parlementaire d’ailleurs. Tout au plus dispose-t-on d’une version gouvernementale explicitée par un rapport rendu par une commission présidentielle. Le professeur David Ray Griffin, qui a consacré un ouvrage de référence à l’étude de ce rapport, y a relevé 115 mensonges dont il dresse ici la liste.

Effondrement de la tour n°7 du World Trade Center
La commission d’enquête n’a pas abordé le sujet. Ce bâtiment n’a été touché par aucun avion et son effondrement présente les caractéristiques d’une démolition contrôlée (cf. vidéo).

Pour chaque mensonge, on se référera aux analyses du professeur David Ray Griffin dans son ouvrage Omissions et manipulations de la Commission d’enquête. Les chiffres entre parenthèse renvoient aux pages du livre dans son édition originale états-unienne.

1. L’omission de la preuve qu’au moins six des pirates de l’air présumés (dont Waleed al- Shehri, que la Commission accuse d’avoir poignardé une hôtesse de l’air du vol UA11 avant que celui-ci s’écrase sur la tour Nord du World Trade Center) sont toujours vivants (19-20).

2. L’omission des preuves concernant Mohamed Atta (comme son penchant signalé pour l’alcool, le porc et les danses érotiques privées – lap dances – ) sont en contradiction avec les affirmations de la Commission selon lesquelles il était devenu un fanatique religieux (20-21).

3. La confusion volontairement créée autour des preuves que Hani Hanjour était un pilote trop incompétent pour amener un avion de ligne à s’écraser sur le Pentagone (21-22).

4. L’omission du fait que les listes des passagers (flight manifests) rendues publiques ne contenaient aucun nom d’Arabe (23).

5. L’omission du fait qu’un incendie n’a jamais causé l’effondrement total d’un bâtiment à structure d’acier, ni avant ni après le 11 Septembre (25).

6. L’omission du fait que les incendies des Tours Jumelles n’étaient ni extrêmement étendus, ni particulièrement intenses, ni même très longs en comparaison avec d’autres incendies dans des gratte-ciels (de structures) similaires, qui eux ne se sont jamais écroulés (25-26).
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« Omissions et manipulations de la commission d’enquête sur le 11 septembre »
Le livre de D. Ray Griffin, en version française, est disponible à la vente sur la librairie du Réseau Voltaire.

7. L’omission du fait qu’étant donné l’hypothèse que les effondrements aurait été provoqués par l’incendie, la Tour Sud, touchée plus tard que la Tour Nord et en proie à des flammes de moindre intensité, n’aurait pas dû s’effondrer la première (26).

8. L’omission du fait que le bâtiment n°7 du WTC (qui n’a pas été touché par un avion et qui ne fut le théâtre que de petits incendies localisés) s’est aussi écroulé, un événement que l’Agence Fédérale pour le Traitement des Situations d’Urgence (FEMA) a reconnu ne pouvoir expliquer (26).

9. L’omission du fait que l’effondrement des Tours Jumelles (et du bâtiment n°7) présente au moins 10 caractéristiques d’une démolition contrôlée (26-27). 10. L’assertion que le coeur de la structure de chacune des Tours Jumelles était « un puits d’acier vide », une affirmation qui nie la présence de 47 massives colonnes d’acier qui constituaient en réalité le coeur de chaque tour et qui, selon la théorie de « l’empilement des étages » (the « pancake theory ») explicative des effondrements, aurait dû restées dressées vers le ciel sur de nombreuses dizaines de mètres (27-28).

11. L’omission de la déclaration de Larry Silverstein [le propriétaire du WTC] selon laquelle il décida, en accord avec les pompiers, de « démolir » (to « pull », argot technique) le bâtiment n°7 (28).

12. L’omission du fait que l’acier des bâtiments du WTC fut rapidement déblayé de la scène du crime et embarqué sur des navires à destination de l’étranger AVANT qu’il puisse être analysé pour y déceler des traces d’explosifs (30).

13. L’omission du fait que le bâtiment n°7 ayant été évacué avant son effondrement, la raison officielle invoquée pour le déblaiement rapide de l’acier [sur ce site] (que certaines personnes puissent être encore vivantes sous les décombres) ne faisait aucun sens dans ce cas précis (30).

14. L’omission de la déclaration du maire R. Giuliani selon laquelle il avait été prévenu que le WTC allait s’effondrer (30-31).

15. L’omission du fait que Marvin Bush, le frère du Président, et son cousin Wirt Walker III étaient tous les deux directeurs de la société chargée de la sécurité du WTC (31-32).

16. L’omission du fait que l’aile Ouest du Pentagone [celle effectivement touchée] était la moins susceptible d’être prise pour cible par des terroristes de al-Qaida, pour plusieurs raisons (33- 34).

17. L’omission de toute discussion pour établir si les dommages sur le Pentagone étaient compatibles avec l’impact d’un Boeing 757 se déplaçant à plusieurs centaines de kilomètres/heure (34).

18. L’omission du fait qu’il existe des photos montrant que la façade de l’aile Ouest ne s’est effondrée que 30 minutes après la frappe, et aussi que le trou d’entrée apparaît bien trop petit pour un Boeing 757 (34).

19. L’omission de tout témoignage contradictoire au sujet de la présence ou de l’absence de débris visibles d’un Boeing 757 que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du Pentagone (34-36).

20. L’absence de toute discussion pour établir si le Pentagone disposait d’un système de défense anti-missile capable d’abattre un avion de ligne commercial, bien que la Commission suggéra que les terroristes d’al-Qaida n’attaquèrent pas une centrale nucléaire parce qu’ils assumaient qu’elle serait ainsi défendue (36).

21. L’omission du fait que les images de différentes caméras de surveillance (y compris celles de la station service en face du Pentagone, dont le film fut confisqué par le FBI immédiatement après la frappe) pourraient sans doute donner une réponse à ce qui a réellement percuté le Pentagone (37-38).

22. L’omission de la référence du Ministre de la Défense D. Rumsfeld à « un missile [utilisé] pour endommager [le Pentagone] » (39).

23. L’approbation apparente de la réponse totalement insatisfaisante à la question de savoir pourquoi les agents des Services Secrets permirent au Président Bush de rester dans l’école de Sarasota à un moment où, selon la version officielle, ils auraient dû assumer qu’un avion détourné aurait pu prendre l’école pour cible (41-44).

24. L’échec à expliciter pourquoi les Services Secrets n’ont pas demandé la protection de chasseurs pour [l’avion présidentiel] Air Force One (43-46).

25. Les affirmations selon lesquelles lorsque le cortège présidentiel arriva à l’école [de Sarasota], personne dans l’assistance ne savait que plusieurs avions avaient été détournés (47-48).

26. L’omission du rapport selon lequel le Ministre de la Justice John Ashcroft fut averti d’arrêter de prendre des lignes aériennes commerciales avant le 11 Septembre (50).

27. L’omission de l’affirmation de David Schippers qu’il avait, sur la base d’informations fournies par des agents du FBI à propos d’attaques prévues dans le Sud de Manhattan, tenté en vain de transmettre cette information au Ministre de la Justice John Ashcroft pendant les 6 semaines précédant le 11 Septembre (51).

28. L’omission de toute mention que des agents du FBI auraient affirmé avoir eu connaissance des cibles et des dates des attaques [terroristes] longtemps à l’avance (51-52).

29. L’affirmation, par une réfutation circulaire qui présume la question résolue, que le volume inhabituel des achats d’options à la baisse avant le 11 Septembre n’impliquait pas que les acheteurs savaient à l’avance que les attaques se produiraient. (52-57)

30. L’omission des rapports selon lesquels le maire [de San Francisco] Willie Brown et certains responsables du Pentagone reçurent des mises en garde sur le fait de prendre l’avion le 11 Septembre (57).

31. L’omission du rapport selon lequel Oussama ben Laden, qui était déjà le criminel le plus recherché des États-Unis, fut traité en juillet 2001 par un docteur américain à l’hôpital américain de Dubai et y reçu la visite de l’agent local de la CIA (59).

32. L’omission des articles suggérant qu’après le 11 Septembre, l’armée américaine laissa délibérément Oussama ben Laden s’échapper (60).

33. L’omission de rapports, incluant celui sur la visite par le chef des services de renseignements saoudiens à Oussama ben Laden à l’hôpital de Dubai, qui sont en contradiction avec la version officielle selon laquelle Oussama fut renié par sa famille et son pays (60-61).

34. L’omission du compte-rendu de Gerald Posner sur le témoignage de Abu Zubaydah, selon lequel trois membres de la famille royale saoudienne (qui périrent tous mystérieusement à huit jours d’intervalle) finançaient al-Qaida et avaient une connaissance anticipée des attaques du 11 Septembre (61-65).

35. Le démenti par la Commission d’avoir trouvé une preuve du financement d’al-Qaida par les Saoudiens (65-68).

36. Le démenti par la Commission d’avoir trouvé une preuve que de l’argent de la femme du Prince Bandar, la Princesse Haifa, alla à des agents d’al-Qaida (69-70).

37. Le démenti, en ignorant tout simplement la distinction entre vols privés et vols commerciaux, que le vol privé transportant des Saoudiens de Tampa à Lexington le 13 Septembre violait les règlements de l’espace aérien en vigueur à cette date (71-76).

38. Le démenti que des Saoudiens furent autorisés à quitter le territoire des États-Unis peu de temps après le 11 Septembre sans avoir été l’objet d’une enquête appropriée (76-82).

39. L’omission de la preuve que le Prince Bandar obtint une autorisation spéciale de la Maison-Blanche pour les vols des Saoudiens (82-86).

40. L’omission de l’affirmation de Coleen Rowley que des responsables au Q.-G. du FBI avait vu le mémo de Phoenix de l’agent Kenneth Williams (89-90).

41. L’omission du fait que l’agent du FBI à Chicago Robert Wright affirme que le Q.-G. du FBI referma son enquête sur une cellule terroriste, puis tenta de l’intimider pour l’empêcher de publier un livre relatant expériences (91).

42. L’omission de la preuve que le Q.-G. du FBI sabota la tentative de Coleen Rowley et d’autres agents [du FBI] de Minneapolis pour obtenir un mandat pour rechercher l’ordinateur de Zacarias Moussaoui (91-94).

43. L’omission des trois heures trente de déposition devant la Commission par Sibel Edmonds, ancienne traductrice au FBI, déposition qui selon une lettre rendue publique par elle et adressée au Président [de la Commission] Kean, révélait de sérieuses dissimulations de la part de responsables du FBI, en relation avec le 11 Septembre, et ce au Quartier Général même du FBI (94-101).

44. L’omission du fait que le Général Mahmoud Ahmad, le Chef de l’ISI [les Services de Renseignement Pakistanais], se trouvait à Washington une semaine avant le 11 Septembre, et rencontra le Directeur de la CIA George Tenet ainsi que d’autres haut-responsables étasuniens (103-04).

45. L’omission de la preuve que Ahmad, le Chef de l’ISI [les Services de Renseignement Pakistanais] avait ordonné l’envoi de $100,000 à Mohamed Atta avant le 11 Septembre (104- 07).

46. L’affirmation de la Commission qu’elle ne trouva aucune preuve qu’un seul gouvernement étranger, y compris le Pakistan, avait financé des agents d’al-Qaida (106).

47. L’omission du rapport selon lequel l’Administration Bush fit pression sur le Pakistan pour limoger Ahmad de son poste de Chef de l’ISI après la divulgation de l’information selon laquelle il avait ordonné l’envoi d’argent de l’ISI à Mohamed Atta (107-09).

48. L’omission de la preuve que l’ISI (et pas seulement al-Qaida) était derrière l’assassinat de Ahmad Shah Massoud (le commandant de l’Alliance du Nord en Afghanistan), qui se produisit juste après une rencontre qui dura une semaine entre des responsables de la CIA et de l’ISI (110-112).

49. L’omission de la preuve que l’ISI est impliqué dans l’enlèvement et le meurtre de Daniel Pearl, journaliste au Wall Street Journal (113).

50. L’omission du rapport de Gerald Posner selon lequel Abu Zubaydah affirma qu’un officier militaire pakistanais, Mushaf Ali Mir, ayant des liens étroits avec l’ISI et al-Qaida avait une connaissance anticipée des attaques du 11 Septembre (114).

51. L’omission de la prédiction faite en 1999 par Rajaa Gulum Abbas, un agent de l’ISI, que les Tours Jumelles « s’effondreraient » (114).

52. L’omission du fait que le Président Bush et d’autres membres de son Administration évoquèrent à plusieurs reprises les attaques du 11 Septembre comme des « opportunités » (116-17).

53. L’omission du fait que le Projet pour le Nouveau Siècle Américain (« The Project for the New American Century »), dont de nombreux membres devinrent des figures clés de l’Administration Bush, publia un document en 2000 disant qu’un « nouveau Pearl Harbour » aiderait à l’obtention de fonds pour une transformation technologique rapide de l’appareil militaire américain (117-18).

54. L’omission du fait que Donald Rumsfeld, qui était le président de la commission de l’US Space Command et avait recommandé l’accroissement du budget alloué, utilisa les attaques du 11 Septembre le soir même pour s’assurer de tels crédits (119-22).

55. Le fait de ne pas mentionner que les trois hommes responsables de l’échec à prévenir les attaques du 11 Septembre (le Ministre Rumsfeld, le Général Richard Myers, et le Général Ralph Eberhart) étaient également les trois principaux promoteurs de l’US Space Command (122).

56. L’omission du fait que Unocal avait déclaré que les Talibans ne pouvaient pas garantir une sécurité adéquate pour commencer la construction de ses pipelines (de pétrole et de gaz) depuis le bassin Caspien au travers de l’Afghanistan et du Pakistan (122-25).

57. L’omission du rapport selon lequel des représentants des États-Unis dirent à l’occasion d’une rencontre en juillet 2001 que, parce que les Talibans refusaient leur proposition de développer la construction d’un oléoduc, une guerre contre eux commenceraient en octobre (125-26).

58. L’omission du fait que dans son livre publié en 1997 Zbigniew Brzezinski avait écrit que pour que les États-Unis maintiennent leur primauté globale, ils avaient besoin du contrôle de l’Asie Centrale, avec ses vastes réserves de pétrole, et qu’un nouveau Pearl Harbour serait utile pour obtenir l’adhésion de l’opinion publique américaine à ces visées impériales (127-28).

59. L’omission du fait que des membres clés de l’Administration Bush, dont Donald Rumsfeld et son délégué Paul Wolfowitz, s’étaient démenés en faveur d’une nouvelle guerre contre l’Irak pendant de nombreuses années (129-33).

60. L’omission des notes des conversations de Donald Rumsfeld le 11 Septembre qui montrent qu’il était déterminé à utiliser les attaques comme un prétexte pour une guerre contre l’Irak (131-32).

61. L’omission de la déclaration contenue dans le Projet pour un Nouveau Siècle Américain que « le besoin pour une présence américaine forte dans le Golfe dépasse le sujet du régime de Saddam Hussein » (133-34).

62. L’affirmation que le protocole de la FAA (Federal Aviation Agency) au sujet du 11 Septembre requérait le long processus de passer par plusieurs étapes dans la chaîne de commandement, même si le Rapport Officiel [de la Commission] cite des preuves du contraire (158).

63. L’affirmation que ces jours-là, seules deux bases de l’US Air Force dans le secteur Nord- Est du NORAD (North American Aerospace Defense Command pour Centre de Commandement de la Défense de l’Aérospatial de l’Amérique du Nord) conservaient des chasseurs en alerte et qu’en particulier il n’y avait pas d’avions de combat en alerte à McGuire ou à Andrews (159-162).

64. L’omission du fait que la base Andrews de l’US Air Force convervait plusieurs avions de chasse en alerte de façon permanente (162-64).

65. L’acceptation de la double affirmation que le Colonel Marr du NEADS (North East Air Defense Sector) devait téléphoner à un supérieur pour obtenir la permission d’envoyer des chasseurs depuis [la base] d’Otis et que cet appel nécessita huit minutes (165-66).

66. L’approbation de l’affirmation que la perte du signal du transpondeur d’un avion rend virtuellement impossible sa localisation par for par les radars de l’armée américaine (166- 67).

67. L’affirmation que l’interception de Stewart Payne n’a pas montré que le temps de réponse du NORAD au vol AA11 fut extraordinairement lent (167-69).

68. L’affirmation que les chasseurs de la base d’Otis restèrent cloués au sol sept minutes après qu’ils en eurent reçu l’ordre parce qu’ils ne savaient pas où aller (174-75).

69. L’affirmation que l’armée américaine n’était pas informée du détournement du vol UA175 avant 9h03, moment exact où il percutait la tour Sud du WTC (181-82).

70. L’omission de toute explication sur (a) la raison pour laquelle un rapport antérieur du NORAD, selon lequel la FAA avait notifiée les militaires du détournement du vol UA175 à 8h43, était maintenant considéré comme faux et (b) comment ce rapport, s’il était faux, a pu être publié et ensuite laissé non corrigé pendant près de trois ans (182).

71. L’affirmation que la FAA n’a installé de téléconférence qu’à partir de 9h20 ce matin-là (183).

72. L’omission du fait qu’un mémo de Laura Brown de la FAA affirme que la téléconférence fut établie à environ 8h50 et qu’elle porta notamment sur le détournement du vol UA175 (183-84, 186).

73. L’affirmation que la téléconférence de la NMCC, (le Centre National de Commandement Militaire ou National Military Command Center) ne débuta pas avant 9h29 (186-88).

74. L’omission, dans l’affirmation de la Commission que le vol AA77 n’a pas dévié de sa course avant 8h54, du fait que des rapports précédents avaient annoncé 8h46 (189-90). 75. L’échec à mentionner que l’annonce du crash d’un jet dans le Kentucky, à peu près au moment où le vol AA77 disparaissait du radar de la FAA, fut prise suffisamment au sérieux par les responsables de la FAA et de l’unité du contre-terrorisme du FBI pour être relayée à la Maison-Blanche (190).

76. L’affirmation que le vol AA77 vola près de 40 minutes dans l’espace aérien américain en direction de Washington sans être détecté par les radars des militaires (191-92).

77. L’échec à expliquer, si le précédent rapport du NORAD selon lequel il fut notifié du vol AA77 à 9h24 était « incorrect », comment ce rapport erroné a pu voir le jour, c’est-à-dire, de savoir si les responsables du NORAD ont menti ou furent « embrouillés » pendant près de trois ans (192-93).

78. L’affirmation que les avions de combats de Langley, dont le NORAD avait tout d’abord dit qu’ils furent dépêchés pour intercepter le vol AA77, furent réellement déployés en réponse à un rapport erroné de la part d’un contrôleur (non-identifié) de la FAA à 9h21 que le vol AA11 était toujours en l’air et se dirigeait vers Washington (193-99).

79. L’affirmation que les militaires ne furent pas contactés par la FAA à propos du probable détournement du vol AA77 avant que le Pentagone soit touché (204-12).

80. L’affirmation que Jane Garvey ne s’est pas jointe à la vidéoconférence de Richard Clarke avant 9h40, c’est-à-dire après que le Pentagone soit percuté (210).

81. L’affirmation qu’aucune des téléconférences ne parvint à coordonner la FAA et les réponses des militaires aux détournements parce « qu’aucune [d’elles] incluait les bons responsables au sein de la FAA et du Ministère de la Défense », bien que Richard Clarke dise que sa vidéoconférence incluait la Directrice de la FAA Jane Garvey comme le Ministre de la Défense Rumsfeld et le Général Richard Myers, le Chef des Forces Armées par intérim (211).

82. L’affirmation de la Commission qu’elle ne savait pas qui, au sein du Ministère de la Défense, participa à la vidéoconférence avec Richard Clarke alors que Clarke affirme dans son livre qu’il s’agissait de Donald Rumsfeld et du Général Myers (211-212). 83. L’approbation de l’affirmation du Général Myers qu’il se trouvait sur Capitol Hill pendant les attaques, sans mentionner le compte-rendu contradictoire de Richard Clarke, selon lequel Myers était au Pentagone et participait à la vidéoconférence avec Clarke (213-17).

84. L’échec à mentionner la contradiction entre le témoignage de Clarke au sujet de l’emploi du temps de Rumsfeld ce matin-là et les propres déclarations de Rumsfeld (217-19).

85. L’omission du témoignage du Ministre des Transports Norman Mineta, donné à la Commission elle-même, que le Vice-Président Cheney et les autres [personnes présentes] dans l’abri souterrain étaient avertis à 9h26 qu’un avion s’approchait du Pentagone (220).

86. L’affirmation que les responsables du Pentagone ne savaient rien d’un avion s’approchant d’eux avant 9h32, 9h34, ou 9h36, et dans tous les cas seulement quelques minutes avant que le bâtiment soit touché (223).

87. L’acceptation de deux versions contradictoires au sujet de l’appareil qui percuta le Pentagone : une qui relate l’exécution d’une spirale à 330 degrés vers le bas (un « piqué à grande vitesse ») et une autre dans laquelle il n’est pas fait mention de cette manoeuvre (222-23).

88. L’affirmation que les avions de chasse de Langley, qui reçurent soit-disant l’ordre de décoller rapidement pour protéger Washington contre le « vol fantôme AA11 » n’étaient nulle part près de Washington parce qu’ils furent envoyés vers l’océan par erreur (223-24).

89. L’omission de toutes les preuves suggérant que ce qui frappa le Pentagone n’était pas le vol AA77 (224-25).

90. L’affirmation que les militaires ne furent pas informés par la FAA du détournement du vol UA93 avant qu’il ne s’écrase (227-29, 232, 253).

91. La double affirmation que le NMCC n’a pas contrôlé la conférence initiée par la FAA et donc fut incapable de connecter la FAA à la téléconférence initiée par le NMCC (230-31).

92. L’omission du fait que les Services Secrets sont capables de savoir tout ce que sait la FAA (233).

93. L’omission de toute enquête sur les raisons pour lesquelles le NMCC lança sa propre téléconférence, si, comme Laura Brown de la FAA l’a dit, cela n’est pas le protocole standard (234).

94. L’omission de toute enquête sur les raisons pour lesquelles le Général Montague Winfield fut non seulement remplacé par un « bleu » (a rookie), le Capitaine Leidig, en tant que Directeur des Opérations du NMCC mais encore l’a laissé au commandement quand il fut clair que le Pentagone était confronté à une crise sans précédent (235-36).

95. L’affirmation que la FAA notifia (de façon erronée) les Services Secrets entre 10h10 et 10h15 que le vol UA93 était encore dans le ciel et se dirigeait vers Washington (237).

96. L’affirmation que le Vice-Président Cheney ne donna l’autorisation de tir qu’après 10h10 (plusieurs minutes après que le vol UA93 se fut écrasé) et que cette autorisation ne fut pas transmise à l’armée US avant 10h31 (237-41).

97. L’omission de toutes les preuves indiquant que le vol UA93 fut abattu par un avion militaire (238-39, 252-53).

98. L’affirmation que [le Tsar du Contre-Terrorisme] Richard Clarke ne reçut la demande d’autorisation de tir qu’à 10h25 (240).

99. L’omission du propre témoignage de Clarke, qui suggère qu’il reçut cette demande d’autorisation de tir vers 9h50 (240).

100. L’affirmation que Cheney ne gagna l’abri souterrain du PEOC [ou CPOU pour Centre Présidentiel d’Opérations d’Urgence]) qu’à 9h58 (241-44).

101. L’omission de multiples témoignages, dont celui de Norman Mineta [le Ministre des Transports] à la Commission elle-même, que [le Vice-Président] Cheney se trouvait dans le CPOU avant 9h20 (241-44).

102. L’affirmation que l’autorisation d’abattre un avion civil devait être donnée par le Président (245).

103. L’omission de rapports que le Colonel Marr donna l’ordre d’abattre le vol UA93 et que le Général Winfield indiqua que lui et d’autres [officiers] au NMCC s’attendaient à ce qu’un chasseur atteigne le vol UA93 (252).

104. L’omission de rapports indiquant qu’il y avait deux avions de chasse dans le ciel à quelques kilomètres de New York et trois à seulement 320 kilomètres de Washington (251).

105. L’omission du fait qu’il existait au moins six bases militaires avec des chasseurs en état d’alerte dans la région Nord-Est des États-Unis (257-58).

106. L’approbation de l’affirmation du Général Myers que le NORAD avait défini sa mission en termes de défense seulement contre des menaces dirigées [vers les Etats-Unis] depuis l’étranger (258-62).

107. L’approbation de l’affirmation du Général Myers que le NORAD n’avait pas envisagé la possibilité que des terroristes pourraient utiliser des avions de ligne détournés comme des missiles (262-63).

108. L’échec de mettre en perspective la signification du fait, présenté dans le Rapport lui-même, ou de mentionner d’autres faits prouvant que le NORAD avait effectivement envisagé la menace posée par des avions de ligne détournés d’être utilisés comme des missiles (264- 67).

109. L’échec de sonder les implications de la question de savoir comment les manoeuvres militaires (« war games ») programmées ce jour-là purent influer sur l’échec des militaires à intercepter les avions de ligne détournés (268-69).

110. L’échec de discuter la pertinence possible de l’Opération Northwoods avec les attaques du 11 Septembre (269-71).

111. L’affirmation (présentée pour expliquer pourquoi les militaires n’obtinrent pas l’information au sujet des avions détournés à temps pour les intercepter) que le personnel de la FAA inexplicablement faillit à suivre les procédures standards quelques 16 fois (155-56, 157, 179, 180, 181, 190, 191, 193, 194, 200, 202-03, 227, 237, 272-75).

112. L’échec de mentionner que l’indépendance proclamée de la Commission fut fatalement compromise par le fait que Philip Zelikow, son directeur exécutif, était virtuellement un membre de l’Administration Bush (7-9, 11-12, 282-84). (ndt : un proche collaborateur de Mme. Condoleeza Rice)

113. L’échec de mentionner que la Maison-Blanche chercha d’abord à empêcher la création de la Commission [Officielle d’Enquête sur les Attaques Terroristes du 11 Septembre], puis plaça de nombreux obstacles sur sa route, comme le fait de lui accorder un budget extrêmement restreint (283-85). (ndt : estimé à environ 15 millions de dollars, quand le film de fiction « Vol 93 » de Paul Greengrass en a coûté 18, et « World Trade Centre » d’Oliver Stone 4 FOIS PLUS soit 60 millions de dollars ; concernant le premier point, il a fallu attendre 441 jours pour que cette Commission soit créée et M. Bush proposa que M. Kissinger en soit le président…avant de se rétracter sous les critiques virulentes de l’opinion publique.)

114. L’échec de mentionner que le Président de la Commission, la plupart des autres Commissionnaires, et qu’au moins la moitié du personnel avait de sérieux conflits d’intérêt (285-90, 292-95).

115. L’échec de la Commission, qui se vantait que la présentation de son rapport final s’était faite « sans dissension », de mentionner que cela n’avait été possible que parce que Max Cleland, le Commissionnaire le plus critique à l’encontre de la Maison-Blanche qui jura « qu’il ne serait pas complice d’un traitement partial des informations » dut démissionner pour accepter un poste à la Banque Export-Import, et que la Maison-Blanche transmit sa nomination seulement après qu’il soit devenu très direct dans ses critiques (290-291).

Je terminerai en précisant que j’ai conclu mon étude de ce que je suis venu à appeler « le rapport de Kean-Zelikow » en écrivant ceci : Au final, le Rapport de la Commission d’enquête sur le 11 septembre, loin de chasser mes soupçons sur une complicité officielle ne servit qu’à les confirmer. Pourquoi les responsables chargés de la rédaction de ce rapport final s’engageraient dans une telle entreprise de supercherie, si ce n’était pour tenter de couvrir de très grands crimes ? (291).
David Ray Griffin
David Ray Griffin, éminent universitaire maintenant à la retraite, a enseigné la philosophie des religions à la prestigieuse université de Claremont en Californie. Au cours de sa carrière, il a publié une trentaine de livres, dont le récent 9/11 and American Empire : Intellectuals Speak Out, en collaboration avec Peter Dale Scott (Olive Branch, Northampton, Massachussets, 2006). Il vient de terminer Debunking 9/11 Debunking : An Answer to Popular Mechanics and Other Defenders of the Official Conspiracy Theory qui sera publié en Septembre 2007 aux Editions Demi-Lune, sous le titre 11 Septembre : la faillite des média.

http://www.voltairenet.org/article143694.html
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Re: Attentats contre le WTC : quelle vérité ?

Message par BRH » Vendredi 12 Septembre 2008 14:21:48

Bigard nouvelle victime de la faillite des médias !

« Je demande pardon à tout le monde pour les propos que j’ai tenus vendredi dernier… Je ne parlerai plus jamais des évènements du 11 Septembre. Je n’émettrai plus jamais de doutes. »

<< C’est par une dépêche AFP de quelques mots que Jean-Marie Bigard a décidé (sous quelles pressions ?) de faire acte de contrition. La polémique qu’il avait déclenchée vendredi dernier sur Europe 1 en exprimant son avis sur les attentats du 11 septembre 2001 a donc fait une nouvelle victime parmi les moutons noirs osant sortir des rangs. Après quatre jours de buzz médiatique où les réactions diffamatoires et insultantes des journalistes ont fait face à des arguments construits de nombreux citoyens, cette dépêche, véritable « mea culpa », permet de « rétablir la vérité ». Tout comme le CSA avait explicitement demandé à Thierry Ardisson, en 2002 lorsqu’il avait reçu Thierry Meyssan, « de prendre des mesures pour que la vérité soit rétablie et que de tels dérapages ne se renouvèlent pas. »

Ainsi, une fois encore les médias coupent court à tout débat, réflexions ou doutes sur ce qui s’est réellement passé le 11 Septembre 2001 !

Sommes-nous à ce point dans une société Orwellienne que le crime de pensée soit punit si rapidement.
Sommes-nous encore en démocratie lorsque les médias font preuve d’une telle négligence et d’une absence totale d’esprit critique?
A l’heure du quatrième pouvoir, il semblerait, que comme dans beaucoup de sports, l’argent et l’opportunisme triomphe de la beauté du geste et de la conscience professionnelle.
Le devoir du journalisme c’est d’assurer un contre pouvoir, un esprit de veille critique, certes aux bêtises humaines, mais surtout aux dérives et menaces de la démocratie.
Le devoir du journalisme est d’informer non de copier/coller des dépêches en ajoutant quelques invectives.

Les lecteurs auront donc, sur cet évènement, une preuve de plus de l’inconséquence de nombre de journalistes qui, ne se contentant pas d’injurier Jean-Marie BIGARD, bêlent et ânonnent un nombre faramineux de contre vérités. C’est ainsi que Damien Delseny du Parisien déclare que ‘la thèse du complot, remet [ant] en cause l’existence même des attentats ». René PICHON, de libération lui, n’hésite pas à qualifier les doutes de Bigard de « propos totalement délirants ». Quant à Gérard Carreyrou de France Soir nous fait cadeau d’une compilation certes éculée mais néanmoins exhaustive: « les fameuses théories négationnistes », « débiter de pareilles stupidités » ou encore « trouver des disciples sur Internet pour relayer ses mensonges » et autre « victimes des attentats organisés par Ben Laden et Al-Quaida »,. L’auteur de ce florilège méritoire à donc élucidé le dossier le plus complexe de notre décennie, contrairement au FBI qui ne possède toujours pas les preuves de l’implication de Ben Laden! Chapeau bas!
Le Monde le NouvelObs et d’autres restent informatifs et professionnels en ne cédant pas à l’épanchement ironique.

On remarquera au passage que, comme Marion Cotillard, le proche du président Français, ne se défile pas, et ne renie en rien ses affirmations. Il présente ses plates excuses d’avoir ouvert malencontreusement la boite de Pandore. Susceptible de faire germer le doute parmi le bon peuple. « Rendormez-vous braves gens, nous veillons à votre sécurité »: militaires dans les gares et jeunes soldats en Afghanistan. Aux Etats-Unis, Sarah Palin, la vice-présidente de John Mc Cain, ajoute même qu’il s’agit d‘« une mission qui vient de dieu ». Nous voilà rassuré!

Comme à la grande époque stalinienne ou même celle de l’inquisition, le communiqué de repentance de Jean-Marie Bigard est repris par tous les médias français comme le retour à une morale salutaire et la fin d’une incartade devenant très vite dérangeante. Sacrifié sur l’autel médiatique, le déviant n’as pas d’autre choix que d’abjurer sa pensée dangereusement malfaisante et de promettre qu’il ne parlerait plus JAMAIS de ces évènements. Diantre! Il ne fait pas bon aborder ce sujet en place publique: même la célèbre grande gueule capable de remplir le Stade de France et ami proche de Sarkozy, file doux face aux gardiens du temple de la vérité officielle.

Et pendant ce temps, la première chaine de télévision russe enregistrait un débat contradictoire avec Giulietto Chiesa (député européen italien), Léonid Ivashov (ancien chef d’état major des armées russes) et Thierry Meyssan face à un panel de 10 experts. Ce programme sera diffusé ce vendredi soir après la projection de Zéro - Enquête sur le 11 Septembre en prime time.

L’association ReOpen911 déplore une fois de plus l’impossibilité en France de pouvoir débattre sur le fond du 11 Septembre. Nous poursuivons plus que jamais notre travail citoyen, pacifique et démocratique de libre information sur cette tragédie et notre combat pour la mise en place d’une nouvelle enquête international et indépendante sur le 11 Septembre !>>

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Re: Attentats contre le WTC : quelle vérité ?

Message par Baron Percy » Vendredi 12 Septembre 2008 14:54:25

Thierry Meyssan auquel vous faites référence et qui fut l'un des principaux instigateurs de ces thèses conspirationnistes est quant à lui bel et bien lié aux milieux d'extrême-droite antisémites à l'origine de ces rumeurs de complots.
Le reportage l'a montré en compagnie des responsables de ces mouvements lors d'une réunion qui s'est tenue aux States en 2003.
Chacun est cependant parfaitement libre de donner peu ou prou de crédit à ces théories qui ne reposent que sur des suspicions sans réel caractère scientifique.
Il est aujourd'hui de bon ton de voir des complots partout et la gestion calamiteuse de ce dossier brûlant par l'administration Bush a certainement contribué à entretenir cette phobie.
Il subsiste certes des zones d'ombre, mais les éléments avancés dans l'émission ont discrédité à mes yeux les tenants de la thèse conspirationniste.
Aussi, jusqu'à plus ample informé, je m'en tiendrai à la version officielle sous réserve cependant des quelques points qui demandent encore à être éclaircis...
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Re: Attentats contre le WTC : quelle vérité ?

Message par BRH » Vendredi 12 Septembre 2008 15:18:46

Baron Percy a écrit :Thierry Meyssan auquel vous faites référence et qui fut l'un des principaux instigateurs de ces thèses conspirationnistes est quant à lui bel et bien lié aux milieux d'extrême-droite antisémites à l'origine de ces rumeurs de complots.


Mais où voyez-vous que je fasse référence à Thierry Meyssan ? :shock:

Des milieux d'extrême-droite antisémites ? Grands Dieux, j'ignorais que Meyssan était un néo-nazi... Je le croyais d'extrême-gauche. En réalité, il milite au PRG (Parti Radical de Gauche) où il est toujours encarté.

Le reportage l'a montré en compagnie des responsables de ces mouvements lors d'une réunion qui s'est tenue aux States en 2003.


Quels mouvements ? D'ailleurs, peu importe, car quand Le Pen me montre le soleil et qu'il m'assure qu'il est aveuglant, je le crois sans peine... Suis-je lepéniste pour autant ? :roll:


Chacun est cependant parfaitement libre de donner peu ou prou de crédit à ces théories qui ne reposent que sur des suspicions sans réel caractère scientifique.


Assertion non démontrée. Encore une fois, où sont les éléments de la démonstration de leur caractère non-scientifique ?

Il est aujourd'hui de bon ton de voir des complots partout et la gestion calamiteuse de ce dossier brûlant par l'administration Bush a certainement contribué à entretenir cette phobie.


Allons, cher Percy, ne tombez pas dans la doxa du politiquement correct... Complots, phobie, ce sont les aliments usuels destinés aux nouveaux bûchers préparés pour les "mal-pensants"...


Il subsiste certes des zones d'ombre, mais les éléments avancés dans l'émission ont discrédité à mes yeux les tenants de la thèse conspirationniste.


Ah bon, quand même... Peut-on savoir quelles sont ces zones d'ombre selon-vous ? Autre question, quels sont donc les éléments avancés discréditant la thèse "conspirationniste" ? :shock:

Aussi, jusqu'à plus ample informé, je m'en tiendrai à la version officielle sous réserve cependant des quelques points qui demandent encore à être éclaircis...


C'est ce que nous essayons modestement de faire ici, donner des informations. L'historien s'efface devant le citoyen; car -dans le cas où les attentats du 11/9 seraient bel et bien une effroyable imposture- toutes nos vies, toute notre époque reposeraient sur un mensonge énorme et tragique: la mère des démocraties se tuerait elle-même...
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Re: Attentats contre le WTC : quelle vérité ?

Message par martinez » Vendredi 12 Septembre 2008 17:38:56

pêu importe qu'il soit de droite de gauche ou d'ailleurs c'est surtout et avant tout autre chose un farfelu délirant délivrant des "vérités et des anathèmes" qui le classe dans l'immenses cohorte des " charlots" et la signature voltaire se suffit à elle même qui n'a rien à faire sur un forum hstorique
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Re: Attentats contre le WTC : quelle vérité ?

Message par BRH » Vendredi 12 Septembre 2008 21:24:20

Jesse Ventura craint que “nous ne nous soyons infligé le 11/9 à nous-mêmes”

L’ancien gouverneur du Minnesota sermonne l’incrédule Howard Stern sur l’impossible effondrement des tours.

Aujourd’hui, l’ex-gouverneur Jesse Ventura est allé plus loin que jamais dans l’expression de son scepticisme à propos du 11/9 [1] en déclarant dans l’émission de Howard Stern [2] qu’il craignait qu’une composante du gouvernement US n’ait mis en oeuvre les attentats: « J’ai bien peur … que nous ne nous les soyons infligés à nous-mêmes. »

« Il y a beaucoup de questions très délicates qui sont restées sans réponse, et personne ne semble vouloir en fournir » a dit Ventura à Stern, ajoutant que la plus pénétrante était « qu’un troisième bâtiment pouvait s’effondrer sur ses fondations cinq heures après [la chute des Tours Jumelles] sans que quelque chose de significatif l’ait frappé… La commission du 11/9 ne s’est même pas penchée sur le sujet. »

Poussé par Stern à donner sa propre explication des événements, Ventura a affirmé, “J’ai bien peur que ce qui s’est passé ait été orchestré par nous-mêmes », ce à quoi Stern a répondu : « Vous me faites marcher. »

Ventura a expliqué qu’il avait travaillé dans la démolition quand il était dans la Marine et qu’il s’était demandé comment les bâtiments avaient pu s’effondrer à la vitesse de la chute libre.

L’ex-gouverneur a contré le scepticisme de Stern et des autres animateurs en faisant remarquer que les tours du WTC avaient été conçues pour résister à l’impact d’un avion de ligne.

Stern a indiqué qu’il était « impensable » que notre propre gouvernement ait pu perpétrer les attentats, ce à quoi Ventura a répondu « Rien n’est impensable – il s’agit ici de pouvoir, il s’agit d’une politique internationale qui a changé suite à cet évènement, il s’agit d’avoir une emprise sur le pétrole au Moyen-Orient. »

Le second présentateur de l’émission a ensuite tenté de déstabiliser Ventura en arguant que Bush ne serait pas capable d’organiser l’attaque, ce à quoi Ventura a répliqué, « Je ne sais pas si lui en est capable, mais je suis sûr qu’il y a des gens qui le sont. »
Jesse Ventura

Ventura a ensuite souligné que la température de combustion du kérosène n’est pas assez élevée pour faire fondre des poutres d’acier et a demandé pourquoi les bâtiments, en s’effondrant, se sont pulvérisés au lieu de produire de gros blocs. L’associé de Stern a alors régurgité le bon vieil argument des « démystificateurs » selon lequel l’acier s’était affaibli et avait fléchi, provoquant ainsi l’effondrement.

« D’accord, si c’est le cas, si on utilise cette analogie-là, alors quand vous allez faire du camping et que vous utilisez une cuisinière alimentée au propane, qui brûle d’ailleurs à une température plus élevée que celle du kérosène, si vous placez une grosse boîte de haricots sur le gril et que vous la laissez brûler pendant deux heures, le gril ne devrait-il pas s’effondrer ? » a demandé Ventura.

« C’est n’importe quoi ! » s’est exclamé Stern, sans expliquer pourquoi les arguments de physique élémentaire de Ventura les avaient, lui et son équipe, autant décontenancés.

« Ces deux tours étaient des gouffres financiers, elles perdaient de l’argent, elles avaient de l’amiante à l’intérieur et le désamiantage exigé par la loi aurait coûté 1 milliard de dollars » a indiqué Ventura, faisant remarquer que le propriétaire du WTC, Larry Silverstein, avait obtenu 7 milliards de dollars de son assurance après les attentats [3].

La première fois que Ventura a fait publiquement part de sa remise en question du 11/9, c’était lors d’une interview filmée avec Alex Jones en juin 2006. Il a développé sa pensée à l’occasion de deux interviews radio en avril et mai de cette année.
Notes de traduction :

[1] Jesse Ventura a « traversé les lignes ennemies » en exposant au grand public quelques incohérences majeures de la version officielle du 11 Septembre. Il a tenu tête à quelques-uns des animateurs les plus retors des médias dominants, parmi lesquels Sean Hannity sur Fox News et Opie & Anthony sur XM Satellite radio.
En tant qu’ancien gouverneur, Ventura est l’une des plus hautes personnalités étasuniennes à prendre au sérieux les remises en question du 11/9. Ancien membre des forces spéciales de la Marine reconverti avec succès dans le catch, gouverneur du Minnesota, professeur à Harvard, Ventura, qui jouit toujours d’une grande popularité, est encore plus difficile à ignorer que les célébrités ou les membres du Congrès qui ont déjà soulevé de telles questions.

[2] Howard Stern est un célèbre animateur de radio. Depuis plus de 25 ans, il anime des émissions « chocs » et est réputé pour son sens de la provocation. Ce comportement lui a déjà valu plusieurs sanctions, y compris des interdictions d’animer son émission, en guise de punition, émission actuellement diffusée par des centaines d’antennes dans tous les Etats-Unis. Elle touche quotidiennement des millions d’auditeurs. Elle est également diffusée par satellite.

[3] Silverstein, qui avait assuré les tours spécifiquement contre les risques d’attentats terroristes 6 semaines avant le 11 Septembre, a dû intenter un procès pour réclamer ce qu’il estimait être son juste dédommagement : un maximum de 7,1 milliards d’euros, 3,55 milliards par attentat. En 2004, la justice lui a donné raison en confirmant que les deux attaques constituaient deux actes terroristes distincts. Ainsi, la compagnie d’assurance a été condamnée à verser un peu plus de la moitié de ce que Silverstein réclamait, soit 4,577 milliards de dollars pour les deux attentats.
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Re: Attentats contre le WTC : quelle vérité ?

Message par Baron Percy » Vendredi 12 Septembre 2008 22:58:00

Voici le passage où vous faites référence à Thierry Meyssan :

Tout comme le CSA avait explicitement demandé à Thierry Ardisson, en 2002 lorsqu’il avait reçu Thierry Meyssan, « de prendre des mesures pour que la vérité soit rétablie et que de tels dérapages ne se renouvèlent pas. »


Encore une fois, où sont les éléments de la démonstration de leur caractère non-scientifique ?


Je vous retourne la question : en quoi la contre-argumentation que vous avancez est-elle scientifique ?

Peut-on savoir quelles sont ces zones d'ombre selon-vous ?


Je pense entre autre à l'autorisation de décoller délivrée à la famille de Ben Laden alors que tous les avions civils étaient maintenus au sol.
La vitesse stupéfiante à laquelle se sont écroulées les deux tours m'interpelle également.
Elles étaient censées résister à ce type de choc.
Y a-t-il eu ou non des explosions contrôlées de l'extérieur ?
Le reportage laisse entendre que les structures de soutènement avaient été endommagées de telle manière que leur affaissement était irrémédiable et que la force centrifuge des étages s'écroulant les uns sur les autres explique la rapidité avec laquelle les tours se sont écroulées.
Ne disposant pas des connaissances techniques nécessaires, je ne suis pas en mesure de réfuter cette thèse.
Enfin, le fait que la CIA et le FBI étaient informés de la présence de terroristes potentiels sur le territoire américain et des leçons de pilotage suivies par certains d'entre eux en Arizona pose également question.
L'explication fournie par le reportage consiste en un flagrant manque de communication entre ces deux organismes qui cherchaient chacun à tirer la couverture à eux.
C'est plausible à défaut d'être convaincant...
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Re: Attentats contre le WTC : quelle vérité ?

Message par Baron Percy » Vendredi 12 Septembre 2008 23:28:44

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Re: Attentats contre le WTC : quelle vérité ?

Message par BRH » Samedi 13 Septembre 2008 09:27:01

Cher Percy, la citation de Meyssan est faite par l'association Reopen9/11, dont j'ai donné le communiqué.

Pour le caractère scientifique des observations sur la chute des tours, elles découlent de leurs auteurs: des experts en démolition d'immeubles et des architectes. Voyez leurs références si vous les contestez. Mais je note que cet argument vous trouble:

Il n'existe pas, en effet, d'exemples de constructions s'écroulant à cette vitesse, en dehors de celles qui sont soumises à un processus interne de démolition contrôlées ! Même les immeubles dynamités par les nazis dans le getho de Varsovie ne s'écroulaient pas de cette manière (on en a les archives filmées) !

Pour le reste, consulter les précédentes interventions...

Je note toutefois les propos mesurés de votre compatriote Michel Collon:

"Est-il déontologique de réduire tous ceux qui se posent des questions sur le 11 septembre à des fous obsédés, antisémites et manipulés par l'extrême droite, comme l'a fait l'émission ? Beaucoup de gens dans le monde, notamment des scientifiques, des journalistes réputés et des gens de gauche, mettent en doute la version officielle de l'administration Bush. Par exemple, sur l'effondrement du troisième bâtiment, j'ai entendu des avis de physiciens dans un sens et dans l'autre. N'ayant pu consacrer à une question aussi complexe le temps qu'il faudrait pour me faire un avis personnel, je ne me suis jamais prononcé. Je n'ai pas été convaincu par les arguments de ReOpen ni ceux de Thierry Meyssan. Mais la version officielle présente de nombreuses incohérences. Ce que j'apprécierais, c'est qu'il y ait un débat sérieux, avec échange des arguments entre partisans des diverses thèses afin que le public puisse se faire une opinion."

Voilà qui me paraît beaucoup plus équilibré comme point de vue...



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Re: Attentats contre le WTC : quelle vérité ?

Message par Paul Ryckier » Samedi 13 Septembre 2008 23:20:28

Re: Message du 12 septembre 23h30

Cher Baron,

merci pour votre contribution intéressante autour du débat sur le RTBF.
On a déja discuté ça dans le débat de l'année passée: "Un avatar de la guerre froide"
viewtopic.php?f=13&t=403
Pour mon opinion voir le message du 21 Septembre 2007 24h00

J'ai déja en Mars 2002 commencé avec des articles sur des rumeurs de conspiration que j'ai trouvé, si je me souviens bien dans Le Monde Diplomatique (hebdomadaire qu'on peut consulter dans notre bibilothèque à Bruges Belgique). J'ai aussi consultés mes notes du forum histoire du BBC et j'ai trouvé aussi quelque chose, mais sur le vol du Pentagon. Mon sixième message hésitante :) en anglais hésitant :) sur le forum histoire du BBC: 24 Mars 2002 20h56. J'ai demandé, si je pourrais donner deux ou trois noms d'auteurs dans un article d'un journal belge en langue française et si ça n'était pas une infraction sur le copyright. Je n'ai jamais eu des réactions ni des contributeurs, ni des modérateurs. En effet c'était un article de "Le Soir" en ligne du 23/03/2002 "Pentagone: Comment désamorcer la rumeur" J'ai retrouvé l'article dans mes notes du BBC.

L'auteur se demande que ce n'est pas si surprennant que immédiament après les attentats des thèses de conspiration étaient immergées tant dans le camp de l'extrème gauche que dans le camps de l'extrème droite, pour l'occasion réunis dans l'anti-américanisme le plus exagéré. Le livre de Thierry Meyssan était cuit de la même pâte.

Alors l'auteur avertit les lecteurs de rester à distance prudente de ce genre de livres, mais au même temps un esprit logique, rationel et observateur doit avoir la possibilité et le droit de se poser des questions, "sans pour autant être accusé de cautionner une quelconque théorie de la conspiration".

Et ça c'est selon moi l'attidude "honnête" :) , sans de tomber quand même dans la fosse de théories pas fondées par des preuves incontestables.

J'ai commencé un débat sur le BBC il y a un an concernant le film: "Vol 93", si je me souviens bien (je peux le rechercher dans mes notes) et j'ai eu des réactions assez ardentes d'un amèricain de droite (selon ces messages) qu'il était furieux quand j'avais dit que le film en début était fait comme un documentaire avec les réactions des familles des victimes avec des coups de téléphone authentiques, mais dans le dernier partie les scenarioristes avec une texte à peine visible disent que d'après de là les textes étaient supposés, comme d'ailleurs le combat ultime dans l'avion. Le Pentagon dit, si je me souviens bien, que le "boite noire" est jusque maintenant sous "secret militaire". En effet on a là bas aussi une thèse conspiratrice, dans la quelle l'avion était tiré dessous par un chasseur amèricain pour l'empêcher de faire le même que les autres avions et ça et naturellemnet complètement autre que le film "sucré" avec du patriotisme rabique.

Cher Baron, j'arrête ici. Dèja minuit passé en France, comme en Belgique. Si j'avais temps je reviens demain. Et je vous remercie de nouveau pour vos pensées pertinentes autour de la question.

Cordialement,

Paul.
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Re: Attentats contre le WTC : quelle vérité ?

Message par BRH » Dimanche 14 Septembre 2008 08:15:19

Paul Ryckier a écrit :L'auteur se demande que ce n'est pas si surprennant que immédiament après les attentats des thèses de conspiration étaient immergées tant dans le camp de l'extrème gauche que dans le camps de l'extrème droite, pour l'occasion réunis dans l'anti-américanisme le plus exagéré. Le livre de Thierry Meyssan était cuit de la même pâte.

Alors l'auteur avertit les lecteurs de rester à distance prudente de ce genre de livres, mais au même temps un esprit logique, rationel et observateur doit avoir la possibilité et le droit de se poser des questions, "sans pour autant être accusé de cautionner une quelconque théorie de la conspiration".

Et ça c'est selon moi l'attidude "honnête" :) , sans de tomber quand même dans la fosse de théories pas fondées par des preuves incontestables.


L'instantanéité des réactions contestant la version officielle ne doit pas être exagérée. Elles proviennent de plusieurs sources arabes qui contestaient la participation de musulmans aux attentats. Le livre de Thierry Meyssan, bien qu'écrit très rapidement, est sorti plusieurs semaines après l'attentat.

Il a insisté sur l'affaire du Pentagone. En effet, beaucoup de personnes censées se sont interrogées dès le départ sur la possibilité qu'un boeing 757 ait pu frapper le Pentagone. On sait depuis les évènements que plusieurs vidéos des caméras de surveillance d'établissements privés autour de la zone du Pentagone, ont été confisquées. Elles n'ont jamais été visionnées publiquement. Pourquoi ?

Il paraît de simple bon sens qu'au vu des dégâts occasionnés dans la façade du Pentagone avant son écroulement, un boeing de la taille d'un 757 n'a pas pu s'y encastrer. Les photos d'un des moteurs qui y aurait été retrouvé ne montrent pas un moteur de 757...

Tous les soupçons sont partis de là, en fait. A ce jour, la preuve n'en est toujours pas rapportée !
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Re: Attentats contre le WTC : quelle vérité ?

Message par Daniel Laurent » Dimanche 14 Septembre 2008 13:14:55

Bonjour,
Baron Percy a écrit :La vitesse stupéfiante à laquelle se sont écroulées les deux tours m'interpelle également.
Elles étaient censées résister à ce type de choc.

Permettez, cher Baron, a un petit gars du batiment de vous apporter quelques precisions a ce sujet.
Au sujet de la resistance au feu, les normes internationales ne demandent pas l'impossible (Quel que soit l'incendie, le batiment tiens le coup ad vitam aeternam) mais un temps de resistance, temps theoriquement suffisant pour permettre l'intervention des pompiers et l'evacuation du batiment.

Hors il se trouve que les normes americaines a ce sujet sont bien plus laxistes que les normes europeennes. Par exemple, il est impose partout d'inserer des bourrelets coupe-feu dans les joints de dilatation afin d'empecher un incendie au 3eme etage de gagner rapidement le 4eme et ainsi de suite. Classe de resistance obligatoire aux USA : 2 heures. En Europe: 4 heures...

Il en va de meme pour les protections incendies des charpentes metalliques, le maillon faible de la chaine et qui a genere l'ecroulement des tours du WTC. Sous la viloence de l'incendie, la structure metallique des 3 etages en feu a cede et ce fut l'effet chateau de cartes.

Mon cher Bruno, si je lis avec interet vos theses concernant l'Empereuir perdu, il n'en n'est pas de meme au sujet des soit-disants "complots poir les tours. Ceal tiens des delires qui tendent a montrer que les Americais n'ont jamais ete sur la Lune et que le film TV a ete tourne au Texas....
Cordialement
Daniel
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Daniel Laurent
 
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Re: Attentats contre le WTC : quelle vérité ?

Message par rapentat » Dimanche 14 Septembre 2008 13:21:39

Bonjour,

Loin de moi l'idée d'apporter mon concours pour ou contre la thèse du complot ou pas, je fais partie de ces gens un peu " naïfs " qui croient ce qu'ont leur dit, surtout dans des cas aussi gros.
Je me contenterai juste d'un commentaire et d'une question.

BRH a écrit :[b]

6. L’omission du fait que les incendies des Tours Jumelles n’étaient ni extrêmement étendus, ni particulièrement intenses, ni même très longs en comparaison avec d’autres incendies dans des gratte-ciel (de structures) similaires, qui eux ne se sont jamais écroulés (25-26).


Peut être, mais jusqu'alors aucun gratte ciel n'avait reçu la visite d'un boeing dans ses structures, ce qui pour moi, avait du quand même fragiliser l'armature ??

Au sujet du Pentagone et du non attentat, les journaux allemands parlent d'un groupe de jeunes internautes américains qui auraient bidulés un DVD pour faire croire a cette thèse, ce qui leur aurait permis de gagner pas mal d'argent, car bien sûr ce DVD n'est pas gratuit. Qu'en pensez-vous ?

Cordialement.
rapentat
 
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