Operations Rutabagas

[Daniel Laurent]

Bonjour,
Le site Histoquiz s'est demene pour rassembler des temoignages de femmes non-combattantes qui ont vecu la guerre.
C'est la :
http://www.histoquiz-contemporain.com/ru...s/menu.htm
Vous me direz si cela vous a interesse

[BRH]

Pas réussi à me connecter...

[rapentat]

Bonsoir,

Idem pour moi ???

Cordialement

[Daniel Laurent]

*&^%$# de bug de *&^%$ !


La, ca devrait aller mieux :
http://www.histoquiz-contemporain.com/r ... s/menu.htm

[BRH]

Tout ceci est très émouvant. On parle beaucoup des hommes qui se sont battus, moins des femmes qui ont dû se débrouiller pour faire bouillir la marmite...

Cette opération "Rutabagas" est une excellente initiative. Ma mère a un peu évoqué cette époque; comme beaucoup, elle fut confrontée à l'exode, aux pénuries alimentaires, au manque de chauffage, à la dureté des temps. Mais sa famille fut plutôt épargnée par la guerre...

[Daniel Laurent]

Bonjour,
Merci Bruno.
Je rappelle que cette "Operation" reste ouverte.
2 nouveaux temoignages sont en route.
Si les membres de ce forum ont des choses a dire, bienvenue.

[rapentat]

Bonsoir,

Dans un autre sujet nous avions parlé des femmes " tondues " à la libération et j'avais évoqué l'histoire de ma mère, tante et grand-mère, lors de cette période :
http://www.empereurperdu.com/tribunehistoire/viewtopic.php?f=12&t=484

Elles ont toujours été très discrètes sur cette période, ma mère étant la seule survivante (81 ans), quand je l'interroge, parfois, sur ces conditions de travail, elle me répond que les officiers allemands étaient toujours très corrects et que c'est un peu grâce à ce travail forcé qu'elles ont pu manger à leur faim assez souvent.
Je dois me rendre auprès d'elle, en France, le mois prochain et j'essaierai d'en savoir un peu plus.

Cordialement.

[Daniel Laurent]

Bonjour,

Je dois me rendre auprès d'elle, en France, le mois prochain et j'essaierai d'en savoir un peu plus.

Merci d'avance !
Les interviews peuvent tres bien etre anonymes, genre "Madame Amelie D., propos receuillis par son fils".
Pour les lieux, la region suffit : "Une petite ville dans le Loiret".

[rapentat]

Bonjour Daniel,

Je suis revenu de France hier soir et comme promis j'ai " interrogé " ma mère sur la période qui vous intéresse.
Malheureusement, rien de bien croustillant à vous mettre sous la dent, ma grand mère et ma tante ont travaillé de décembre 1940 à juin 1944 dans un hôtel sis à Saint Denis (94) dit le " barrage de Saint Denis " réquistionné par des officiers de la FeldGendarmerie. Aux dires de ma mère, ces soldats ont toujours été d'une correction et d'une courtoisie exemplaires. Le seul travail fastidieux (autre que celui d'un hôtel normal) étant chaque soir de cirer quarante paires de bottes pour le lendemain, corvée ou ma mère était souvent conviée. Sinon RAS sur l'ensemble du front!!!

Cordialement.

[Daniel Laurent]

Bonjour,
Merci Rapentat.
Effectivement, ta mere et ta grand-mere ont eu "de la chance" si l'on peut dire car travailler dans un hotel requisitionne pour des officiers allemands, c'etait securite et couvert assure. Ces officiers s'y consideraient un peu "comme chez eux" et s'y comportaient correctement.

Il circulait dans une petite ville de Provence ou j'ai habite l'histoire d'un officier allemand qui y avait vecu de l'invasion de la zone libre en 1942 a la retraite en 1944. Il y etait revenu en vacances assez rapidement, annees 50, et avait etre tres decu de ne pas etre bien recu....

[rapentat]

Bonjour Daniel,

Dans le même ordre d'idée. Avant de m'exiler à Berlin, j'habitais un petit village à côté d'Auxerre, à Champs sur Yonne. Chaque année, pas un allemand, mais un autrichien, y revenait en vacances jusqu'à sa mort en 2003.
Ce soldat avait, avec ses camarades, occupé le village jusqu'en 1944. Il logeait chez l'habitant. Pour des raisons qu'il n'a jamais voulu m'expliquer, il n'a pas retraité avec ses camarades (pour moi il a plus ou moins déserté et sûrement sauvé ainsi sa vie) et s'est constitué prisonnier à la Mairie, qu'il l'a gardé jusqu'en 1948 comme prisonnier de guerre et d'homme à tout faire et bien entendu il logeait toujours chez la même personne, avec laquelle des liens d'amitiés s'étaient tissés. Aux dires des anciens l'occupation ne fut pas sévère, paysan comme eux, ils avaient beaucoup de points communs. Heureusement comme tu peux le constater, Daniel, quelques fois, les " petits " peuvent être plus intelligents que les " grands " ou du moins laisser parler leur coeur.

Cordialement.

[Daniel Laurent]

Bonsoir,

Heureusement comme tu peux le constater, Daniel, quelques fois, les " petits " peuvent être plus intelligents que les " grands " ou du moins laisser parler leur coeur.

Je suis absolument d'accord, Rapentat, et pour ceux qui auraient des doutes, un petit tour la va remettre certaines pendules a l'heure
http://www.coeurssansfrontieres.com/