Entretiens d'Henri Guillemin sur Pétain !

Les Totalitarismes à l'assaut de l'Europe !

Entretiens d'Henri Guillemin sur Pétain !

Message par BRH » Mardi 18 Septembre 2007 10:21:18

La télévision suisse romande ayant mis en libre accès sur son site "archives", une série des années 80 consacrée à "l'Affaire Pétain" on pourra y voir et y entendre le conteur très controversé Henri Guillemin, (historien français spécialiste du XIXe s.), qui propose là un cours sur une période qu'il a vécue et bien étudiée :

http://archives.tsr.ch/dossier-histoirepetain
Tant que les Français constitueront une nation, ils se souviendront de mon nom !

Napoléon
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Message par Paul Ryckier » Mardi 18 Septembre 2007 23:10:17

Cher Bruno,

merci pour ce lien. J'ai déja "consommé" six épisodes ( presque trois heures). C'est trés intéressant.

Deux remarques préliminaires:

Je vois certaines resemblances avec la Belgique, comme l'horreur du Communisme et l'ascencion de la droite fasciste.

C'est presque: "La chute de la Troisième République" de Shirer. Comme je l'ai compris, lui et l'auteur de cette série étaient tous les deux des témoins oculaires. Des témoins qui avaient une place assez importante pour qu'ils avaient accès à des informations plus précises, comme Shirer comme correspondant américain à Londres, Berlin et Paris...Mais c'est plus concentré sur la personne de Pétain, ce qui est d'ailleurs le thème de la série.

Encore une petite note: la sixième épisode conclut par le 16 juin 1940. J'ai déja plusieurs fois commencè, aussi sur le BBC, un "sujet" sur cette date fatidique, journée où la France républicaine était périe. Mais je n'ai jamais eu une réponse jusque maintenant. Je voulait savoir ce qui est justement passé ce jour là et que sont les responsabilités? Aussi de LeBrun et de Reynaud, surtout Reynaud.

Cordialement,

Paul.
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Message par Daniel Laurent » Jeudi 20 Septembre 2007 15:15:18

Bonjour,
Paul Ryckier a écrit :Je voulait savoir ce qui est justement passé ce jour là et que sont les responsabilités? Aussi de LeBrun et de Reynaud, surtout Reynaud.

Alors la, je n'aurais qu'un mot : Francois Delpla !
Bruno, vous devriez l'inviter a venir repondre a Paul.
Je pense que au mot de "Reynaud", il devrait bondir.
:D
Cordialement
Daniel
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Message par Francois Delpla » Samedi 22 Septembre 2007 13:17:33

Pour ne pas faire mentir mon prophète... et pour ne pas accabler Reynaud, dont le tort essentiel est d'avoir prétendu après guerre qu'il avait l'étoffe d'un héros et que ses vilains compatriotes la lui ont mise en charpie.

Je prends le problème le 16 au matin, quand de Gaulle, arrivé à Londres, se fait annoncer l'abandon par Churchill de l'idée d'un réduit breton.

Son général en chef sur le continent, Brooke, l’a convaincu qu’il n’y avait rien de mieux à faire que de rembarquer et Eden, très gêné, annonce à de Gaulle, ce 16 au matin, que les troupes anglaises abandonnent la France en général et la Bretagne en particulier. Que croyez-vous que fasse de Gaulle ? Il change très vite son fusil d’épaule, après l’avoir rechargé auprès du Français le plus célèbre, jusqu’à la fin du siècle, après lui-même, à savoir Jean Monnet, dont il fait la connaissance ce matin-là à Londres !

Monnet, déjà passionné de coopération entre les nations d’Europe, mais soucieux pour l’heure de mater l’Allemagne avant que de l’apprivoiser, préconisait depuis des semaines une fusion des gouvernements français et britannique. Il avait intéressé à ce projet des diplomates anglais, ainsi que Chamberlain, alors second personnage du gouvernement, mais Churchill, méfiant, l’avait fait repousser par le cabinet la veille. Monnet convainc de Gaulle qu’il faut revenir à la charge, à son tour il convainc Churchill, qui obtient l’aval du cabinet, et tous deux téléphonent à Reynaud dans l’après-midi pour le persuader de faire approuver la fusion immédiate des deux pays par son conseil des ministres avant de venir parapher le lendemain à Concarneau, aux côtés de Churchill un traité dans ce sens : le projet d’union est, accessoirement, une relance du réduit breton, et fait suspendre pendant quelques heures les embarquements britanniques.


La balle est donc dans le camp de Reynaud et surtout, peut-être, de Georges Mandel. Car plus que jamais il fait figure, au sein du gouvernement, de chef des « durs » opposés à l’armistice. Or depuis la veille un tiers-parti s’est constitué, sous la direction de l’autre vice-président du conseil (à part Pétain), le radical Camille Chautemps. Il se dit opposé à l’armistice, mais curieux d’en connaître les conditions ! Pour Mandel et les autres résolus, Campinchi, Marin etc., c’est une supercherie, car toute prise de contact avec l’Allemagne anéantirait la combativité du pays.

Mais Chautemps a rassemblé derrière lui un certain nombre de ministres qui jusque là se taisaient ou passaient pour adversaires de l’armistice. Au point que Reynaud a télégraphié la veille à Churchill pour lui demander (en vertu de l’accord franco-anglais du 28 mars qui interdit toute paix ou armistice séparés) l’autorisation, non pas de conclure un cessez-le-feu avec l’ennemi, mais de se renseigner sur les conditions qu’il y mettrait. Le cabinet anglais avait donné son accord en posant lui-même une condition : que la flotte française fût dirigée vers des ports britanniques pour la durée des « négociations ». Les télégrammes exposant cette position avaient été rendus caducs, dans l’après-midi, par le projet d’union franco-britannique, et l’ambassadeur Campbell était venu les reprendre.

Les témoignages, à propos du conseil des ministres français de la fin de l’après-midi du 16 juin, varient sur bien des points mais convergent sur les deux suivants : Reynaud a lu (par deux fois) le texte du projet d’union d’un ton fort peu enthousiaste, comme s'il s’acquittait d’une corvée ; cette lecture est tombée à plat, tout le monde s’attendant à une réponse anglaise au sujet de la proposition Chautemps et se trouvant fort dérouté par une offre d’union des deux pays qui semblait faite pour l’éluder. Tout indique que Mandel ne s’est nullement singularisé et qu’il était lui-même impatient qu’on passe à l’ordre du jour.

Voilà donc, trois jours après le dramatique échange du 13 juin (jour où Mandel avait convaincu de Gaulle de ne pas démissionner), un autre désaccord abyssal entre de Gaulle et Mandel. Le ministre de l’Intérieur est de plus en plus dérouté, et sans doute atterré, par la propension du jeune général à bricoler des expédients avec Churchill au lieu de ferrailler sur le théâtre hexagonal contre les partisans de l’armistice.

Une confirmation peut être trouvée dans les mémoires de Léon Blum. Le leader socialiste n’est pas, quoi qu’en puissent penser les antisémites des deux côtés du Rhin, un proche de Mandel et il le rencontre peu en ces journées. La captivité, en revanche, va les rapprocher et leur permettre d’évoquer ces jours terribles du repli gouvernemental à travers la France. Ainsi, en mai 1943, Blum entreprend-il de rédiger une note sur l’attitude de Churchill le 13 juin 1940 à Tours. Il en a discuté avec Mandel, à présent il s’enquiert du point de vue de Reynaud, brièvement logé dans la même villa qu’eux.

Tous trois se rejoignent pour affirmer que la francophilie churchillienne avait joué un rôle néfaste. Lorsque Reynaud lui avait dit que la France envisageait un armistice, il avait certes refusé de la délier de sa parole, mais aussi fait preuve de compréhension en disant qu’il n’y aurait pas de récriminations de la part de l’Angleterre. A sa place, conviennent Reynaud, Blum et Mandel, un autre dirigeant anglais en aurait purement et simplement appelé au respect des engagements souscrits. Et Blum, en cela aussi d’accord avec Mandel, est allé jusqu’à citer un nom : Pétain n’aurait pas eu la tâche aussi facile si le premier Britannique s’était appelé Halifax ! Ce chrétien austère n’aurait pas badiné avec la parole donnée. Une spéculation d’autant plus étrange que Halifax était présent dans la délégation anglaise ce jour-là, ne s’était pas distingué par une attitude impitoyable envers la France et qu’au contraire on peut se demander si ce n’est pas sa présence qui avait dicté à Churchill, soucieux de présenter un front britannique uni, ses paroles indulgentes. Le point de vue de Mandel dans ces discussions rétrospectives, en tout cas, suggère que Reynaud ne l’avait guère mis au courant des querelles homériques du cabinet anglais (pas plus qu’il n’en avait instruit Léon Blum) et que, en 1940, il sous-estimait les montagnes que devait soulever la foi churchillienne pour maintenir dans la lutte l’Angleterre elle-même. Alors que, comme nous venons de le voir, des idées comme le réduit breton, puis le projet d’union franco-britannique, peuvent se comprendre, non seulement comme des bouées lancées désespérément depuis Londres pour maintenir la France à flot, mais aussi comme des hochets jetés aux gouvernants découragés des bords de la Tamise pour les inciter à parler d’autre chose que d’armistice.
Francois Delpla
 
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Message par Paul Ryckier » Lundi 24 Septembre 2007 22:28:22

François,

je vous remerchie pour ce tableau intéressant du 16 juin. J'ai beaucoup appris de ça.

En cherchant l'internet avec des combinaisons des mots sur ce sujet, c'est incroyable mais vrai: je suis venu sur Google sur une de mes interventions demandant de l'éclaircissement sur les événements du 16 juin. C'était dans BRH's sujet "un coup de stylet dans le dos?" sur ce forum-ci. Je dois dire que Google est une machine puissante pour faire des recherches, même qu'on trouve ses propres messages qu'on est presque oublié où on les avait placé :).

En parcourant le net avec Google, j'ai pris quelques notes:

Le 18 mai Reynaud demande Pétain pour la vice-présidence du conseil.

Maxime Weygand a proposé un armistice le 29 mai.

Paul Reynaud suggère que les militaires demandent un cessez-l-feu ou une capitulation, avec le gouvernemnt se repliant en AFN. (Dans un livre j'ai lu qu'on avait se renseigné au près la reine Wilhelmina des Pays-Bas, comment on l'avait fait avec la capitulation)

Weygand dit qu' une capitulation est pour toute l'armée et toutes les territoires françaises??? ça m'étonne, parce que la capitulation néerlandaise n'était que pour les Pays-Bas seuls et non pour les colonies???

Weygand et Pétain ne voulaient pas quitter le sol métropolitain. (un peu comme le roi belge Léopold III? (note de moi))

Camille Chautemps suggère de demander aux Allemands les conditions d'un armistice le 15 juin? Georges Mandel et de Gaulle étaient contre.

Hélène de Portes, qui était pour l'armistice, poussait constament Reynaud dans cette direction, mais d'après Shirer dans "la chute du IIIième république" il ne l'entendais pas de ce côté...?

Le Président du conseil veut continuer la lutte en AFN...C'est alors Le Brun? Excusez mon ignorance concernant les institutions françaises.

Paul Reynaud avait rémanié son gouvernement pour le rééquilibrer en faveur de la continuation de la lutte...C'est arrivé quand? Et avec Pétain? Qui était connu comme Weygand pour l'arrêt des hostilités avec l'Allemagne?

http://www.80-vichy.fr/vote/vote.html Ce n'est complètement sur le 16 juin, mais le départ pour Alger sur le Massilia, c'est alors les chambres des députés? Le pouvoir legislative? Excusez, François, ma presque complète ignorance. Intéressant sur Mandel: http://perso.orange.fr/memoire78/pages/gm01.html

Alors mes demandes sur ce forum que j'ai retrouvé à l'aide de Google:
http://www.empereurperdu.com/tribunehis ... c854a09f2f.
Mon message du 10 avril 23h.

Et encore concernant Reynaud et le 16 juin:
http://www.histoire.presse.fr/lire.asp? ... blique+%3F

J'ai lu cet après-midi à la bibliotheque concernant le 16 juin: "Pétain" de Marc Ferro (mon cher Marc de "Histoire parallele" à ARTE).

Marc Ferro semble le "comprendre" comment tout est arrivé avec Reynaud le 16 juin?
J'ai longtemps pensé que c'était Chautemps qui était le "fossoyeur", mais en lisant son carrière il semble un homme honnête? C'est alors par stupidité qu'il est venu avec sa proposition au milieu des loups pour l'armistice de demander les conditions aux Allemands pour un armistice?

Si Reynaud avec LeBrun a eu le courage de laisser demissioner Pétain le 15? le 16 juin? Ou était ce demission seulement une acte de théatre du part de Pétain? Et si Reynaud a eu le courage de ne pas demissioner à 17 h le 16 juin?

Cordialement,

Paul.
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Re: Entretiens d'Henri Guillemin sur Pétain !

Message par boisbouvier » Vendredi 06 Novembre 2009 09:45:38

Au sujet d'une prétendue violation de l'engagement du 28 mars par Pétain, personne ne parle de l'argument présenté par Lebrun au procès Pétain.
Quand, dans une alliance entre deux nations, l'une de ces deux nations retire une part importante de ses forces (son aviation) pour la réserver à son usage personnel, le contrat d'alliance antérieur devient automatiquement caduc et peut être rangé dans la catégorie "chiffon de papier".
Et c'est tellement vrai que, ainsi que l'a dit le bâtonnier Payen au procès du Maréchal, la G.B. n'a jamais émis de reproche à la France de Vichy au sujet de l'armistice.
boisbouvier
 

Re: Entretiens d'Henri Guillemin sur Pétain !

Message par Francois Delpla » Vendredi 15 Octobre 2010 17:16:00

boisbouvier a écrit :Et c'est tellement vrai que, ainsi que l'a dit le bâtonnier Payen au procès du Maréchal, la G.B. n'a jamais émis de reproche à la France de Vichy au sujet de l'armistice.


il y a une autre raison, la seule d'ailleurs : Churchill se sentait merdeux, pour les autres, au sujet de l'appeasement.
Francois Delpla
 
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Re: Entretiens d'Henri Guillemin sur Pétain !

Message par boisbouvier » Dimanche 31 Octobre 2010 18:25:55

il y a une autre raison, la seule d'ailleurs : Churchill se sentait merdeux, pour les autres, au sujet de l'appeasement.


Je n'y crois pas.
La France a été aussi pacifiste que la G-B entre 33 et 39.
Rappelez-vous mars 36 : Hitler réoccupe la Rhénanie. Albert Sarraut tonne : "Je ne laisserai pas Strasbourg sous le feu des canons allemands".
Hélas ! la gauche unanime crie "Halte à la guerre" et le canard enchainé titre "L'Allemagne envahit l'Allemagne".
Il eût suffi de déplacer deux régiments car Hitler bluffait. On le sait maintenant ses maigres troupes avaient reçu l'ordre de se retirer si nous avancions.
Assommé par "la tornade pacifiste" ce pauvre Sarraut dut se résigner à laisser Strasbourg sous le feu des canons allemands.
boisbouvier
 

Re: Entretiens d'Henri Guillemin sur Pétain !

Message par Francois Delpla » Dimanche 31 Octobre 2010 20:47:59

Cela m'étonne que BRH laisse dire des contre-vérités pareilles.

L'Angleterre a joué dans l'appeasement un rôle pilote bien connu, à partir de son accord naval du 18 juin 1935 avec l'Allemagne, une violation du traité de Versailles plus précoce et plus lourde de conséquences encore que la Rhénanie du fait que Londres était le co-auteur et qu'il torpillait le "front de Stresa", dont elle était membre.

Cet accord était une punition sans phrases pour le cavalier seul de Laval allant s'entendre avec Staline le mois précédent. Ensuite la France ne fait plus un pas toute seule pour contrarier Hitler, l'Angleterre la retenant au besoin par le maillot.

Je n'excuse personne, je dis comment cela s'est passé.

Et j'aimerais bien que tu me cites, en France, la moindre manif pacifiste de quelque ampleur avant le "lâche soulagement" consécutif à Munich.
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Re: Entretiens d'Henri Guillemin sur Pétain !

Message par boisbouvier » Dimanche 31 Octobre 2010 23:03:39

Et j'aimerais bien que tu me cites, en France, la moindre manif pacifiste de quelque ampleur avant le "lâche soulagement" consécutif à Munich.


Les manif pacifistes ?
Elles furent si criantes qu'on les désigne par l'expression de "tornade pacifiste".
Les syndicats, la presse de gauche, le corps enseignant...
Ce dernier ne craignait pas d'enseigner que les guerres étaient provoquées par des marchands de canon désireux de vendre leurs fabrications : Krupp en Allemagne, Schneider et Wendel en France !
boisbouvier
 

Re: Entretiens d'Henri Guillemin sur Pétain !

Message par Francois Delpla » Lundi 01 Novembre 2010 05:17:00

boisbouvier a écrit :
Les manif pacifistes ?
Elles furent si criantes qu'on les désigne par l'expression de "tornade pacifiste".


toujours le sens boisbouvier de la nuance, toujours sa légèreté de trait !

Si ces manifs (au sens, non pas d'opinions générales prêtées à un corps comme celui des instits, mais de mouvements de foules s'opposant à la guerre face à un gouvernement semblant à la veille de la déclarer) étaient criantes, tu devrais pouvoir nous en trouver un chuchotement précis à une date précise, ou un zéphyr extrait de la tornade.
Francois Delpla
 
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Re: Entretiens d'Henri Guillemin sur Pétain !

Message par boisbouvier » Mardi 02 Novembre 2010 11:03:11

Tu veux un zéphyr ?
Mais je l'ai déjà donné: le titre du Canard enchainé "L'Allemagne envahit l'Allemagne".
Autrement dit : elle est dans son droit et qu'importent les traités de Versailles et de Locarno ?
L'ennui, c'est que sans la confiance en la parole donnée, sans la confiance dans des traités signés, il n'y a pas de vie sociale ordonnée possible.
Le seul à l'avoir dit à l'époque fut Alfred Fabre-Luce.
boisbouvier
 

Re: Entretiens d'Henri Guillemin sur Pétain !

Message par Francois Delpla » Mardi 02 Novembre 2010 13:44:24

un zéphyr de manif, Michel !

Pas un titre de presse.
Francois Delpla
 
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Re: Entretiens d'Henri Guillemin sur Pétain !

Message par boisbouvier » Mardi 02 Novembre 2010 17:38:55

un zéphyr de manif, Michel !

Pas un titre de presse.



Tu ne dois pas savoir lire !
boisbouvier
 

Re: Entretiens d'Henri Guillemin sur Pétain !

Message par boisbouvier » Mardi 02 Novembre 2010 17:39:59

Tu veux un zéphyr ?
Mais je l'ai déjà donné: le titre du Canard enchainé "L'Allemagne envahit l'Allemagne".

Si ce n'est pas un titre de presse, qu'est-ce que c'est ?
boisbouvier
 

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