BRH a écrit :Tietie007 a écrit :BRH a écrit :Il s'agit là plutôt d'une conclusion que d'une démonstration...
Pourtant j'annonce clairement des arguments ...Pourquoi le Haltbefehl du 24 mai :
- car
Rundstedt, commandant de la 4eme armée est soucieux de l'écart entre ses pointes blindées et son infanterie.
- qu'il craint une contre-offensive française par le sud (le fantôme de la Marne). Les attaques de
De Gaulle, les 17 et 19 mai, sur
Montcornet pouvant annoncer le pire.
= le haltbefehl du 22 mai.
- puis
Hitler, le 24 mai, choisit l'évaluation militaire de
Rundstedt par rapport à
Halder et
von Brauchitsch. Et donc, il impose le haltbefehl du 24 mai.
Il me semble que ce que j'écris est assez clair.
Puisque François ne consent pas à s'y coller...
Les soucis de Rundstedt sont antérieurs au 23 mai, en réalité. François a bien démontré que la reprise d'Arras a calmé tout le monde. Le fantôme d'une vaste contre-attaque française est évanoui depuis longtemps. Il n'y a pas d'explication militaire au Haltbefehl. Les messages précédents (17 pages) le démontrent assez.
Et bien ce n'est pas l'avis de
Jean Lopez ...Oui, il y a une explication militaire au
Hatbefehl, je l'ai donné, et je ne vois pas ce qui ne va pas dans le raisonnement de
Lopez. Secundo, pour négocier avec un ennemi, il faut être en position de force, pas de faiblesse ...c'est même
Hitler qui le dit lorsqu'on lui proposa de négocier une paix avec les russes, en 1943. Donc la thèse qu'Hitler ait pu, sciemment, laisser partir le BEF, pour mieux négocier avec les anglais après, est absurde.
Le problème c'est le raisonnement de salon, à posteriori qui oublie les acteurs dans le feu de l'action. Oui,
Dunkerque aurait pu être investi, et le BEF détruit. Mais premièrement, les allemands étaient déjà surpris par cette percée surprise et le délitement du front allié, ce qui a incité certains à la prudence (
fantôme de la Marne), secundo, dans le feu de l'action, les uns et les autres n'avaient pas toutes les informations et il fallait prendre une décision rapidement.
Hitler a simplement choisi l'option de la prudence par rapport à celle de l'intrépidité, certainement parce qu'il ne voulait donner aucune chance aux alliés de se remettre en selle, comme sur la Marne.
Comme je l'ai déjà écrit, ce
Haltbefehl est tout à fait rationnel et n'a rien d'énigmatique.