Tietie007 a écrit :.qu'il y ait eu des discussions diplomatiques officielles ou officieuses entre les belligérants, pour sonder l'autre camp, c'est de bonne guerre et cela arrive dans tous les conflits ...
et je ne vois pas trop le rapport avec le Haltfebehl hitlérien, qui, je le redis, s'explique parfaitement par la simple logique militaire. Relisez Costello.
BRH a écrit :Tietie007 a écrit :.qu'il y ait eu des discussions diplomatiques officielles ou officieuses entre les belligérants, pour sonder l'autre camp, c'est de bonne guerre et cela arrive dans tous les conflits ...
Il conviendrait d'indiquer si vous admettez qu'il y a bien eu des contacts diplomatiques officieux. Quant aux officiels, vous savez pertinemment qu'il n'y en a eu aucun !et je ne vois pas trop le rapport avec le Haltfebehl hitlérien, qui, je le redis, s'explique parfaitement par la simple logique militaire. Relisez Costello.
Le rapport, c'est que les deux évènements sont concomitants. Là encore, l'admettez-vous, oui ou non ?
BRH a écrit :Glissement sémantique irrecevable : vous passez de "contacts diplomatiques officieux" à "rapports diplomatiques officieux". Ou alors, précisez le sens que vous donnez à "rapports" !
Quant à Costello, il n'a jamais écrit ou expliqué que le Haltbefehl se justifiait pour des raisons militaires. Mais bel et bien que la pause sur le terrain accompagnait une manoeuvre diplomatique de grande ampleur !
Apparemment, vous utilisez des formules dont vous ignorez le véritable sens... Un peu comme le logisticien Alain Adam !
Ps : je constate que vous avez pris bien soin de ne pas répondre aux questions posées !!!
- lorsque, d'après un document contemporain du 25 mai 1940, Von Kluge "de même que le général Von Kleist, jugent qu'il vaut mieux aller de l'avant", ils considèrent qu'il est impossible d'aller de l'avant?
- lorsque ce même Von Kluge tempête au téléphone le 25 mai 1940: "Si j'en avais eu le droit, aujourd'hui les chars se trouveraient sur les hauteurs de Cassel", il considère qu'il est impossible d'aller de l'avant?
- lorsque le général Reinhardt considère qu'interrompre l'attaque est une erreur, que seules font obstacle à ses chars des "forces rapidement amenées", et que stopper "ne profitera qu'à l'adversaire", il considère qu'il est impossible d'aller de l'avant?
- lorsque chez l'auteur du journal de marche du corps blindé dirigé par Guderian, on trouve cette remarque: à cause de l'ordre d'arrêt, "on laissait pratiquement tomber les idées offensives qui avaient prévalu jusque là", ledit auteur considère qu'il est impossible d'aller de l'avant? Guderian, d'ailleurs, qui a protesté contre l'ordre d'arrêt, il s'exprimait comme vous?
- lorsque l'auteur du journal de marche de la 6. Panzer-Division écrit que "le 24 mai au lever du jour, à partir de la tête de pont déjà acquise, la division aurait pu mener l'offensive vers l'est de toutes ses forces, face à un ennemi inférieur", il considère sa division (qui a franchi la ligne des canaux le 23 mai et se trouve alors à dix bornes de Cassel malgré ses "contraintes logistiques") ne peut aller de l'avant?
BRH a écrit :Un complot ? Le haltbefehl n'est pas un complot, juste un temps d'arrêt pour inciter les Alliés à prendre la bonne décision !
De plus, votre explication militaire n'est pas la bonne. Les motifs liés à la logistique seraient plus pertinents. La crainte d'une offensive française sur la Somme est exagérée à dessein. Elle ne repose sur aucun élément sérieux. L'OKH était suffisamment renseignée sur nos forces en mouvement. Peu de choses échappaient aux reconnaissances aériennes de la Luftwaffe
BRH a écrit :Vous plaisantez, j'espère ? Les Allemands avaient une vision claire de notre dispositif. D'une manière générale, j'apprécie, j'ai apprécié vos posts sur la WWII. Mais je constate une certaine carence sur la drôle de guerre et les évènements de 1940. Les Allemands craignaient, en effet, une intervention massive des DI de l'Est, franchissant l'Aisne pour marcher vers le Nord. Mais ils ont rapidement compris qu'il n'en serait rien... En tout cas, après le 20 mai.
Tietie007 a écrit :BRH a écrit :
Une vision claire ? lol ...alors pourquoi Halder, dans son Journal, écrit qu'Hitler flippait grave dans ce mois de mai ?
BRH a écrit :Mais oui... Vous oubliez le titre, p. 257 ! "Une manoeuvre politique" !!! Car vous oubliez ce qui suit (ça vous arrange).Tietie007 a écrit :BRH a écrit :
Une vision claire ? lol ...alors pourquoi Halder, dans son Journal, écrit qu'Hitler flippait grave dans ce mois de mai ?
Il craignait surtout une réaction du BEF. L'attaque d'Arras fut le point d'orgue de cette inquiétude. Ensuite, tout rentra dans l'ordre...
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