BRH a écrit :Justement, Roger ! L'armée des Alpes ne peut pas résister à toute la Wehrmacht, nous sommes d'accord. Mais quand Lyon tombe et que le Rhône est franchi, l'OKH décide de prélever 2 des 4 PzD du groupe Kleist pour les regouper sur la Loire, afin de viser Bordeaux et la frontière espagnole (en collaboration avec les 5ème et 7ème Pz). Le groupement Cartier n'aura donc en face de lui que deux PzD et 1 Division motorisée...
Les Panzers ne pouvaient être partout. Il fallait choisir !
Boisbouvier a écrit :Avec quoi ? même ses avions n'auraient pu servir faute d'aérodromes comme l'a prouvé le sort malheureux de ses escadrilles parties de Gibraltar vers l'Italie qui s'abîmèrent en mer à court de carburant.
A quel épisode de la guerre faites-vous allusion ? Je ne me souviens pas de cette péripétie. Date, circonstances ?
norodom a écrit :Plus sérieusement, comment se présente la partie lorsque les Allemands sont à Lyon le 20 juin ?
Les allemands décident de déplacer une pièce vers la Loire...
Cela, c'est peut être ce qu'ils auraient fait si le secteur Marseille-Toulon était resté calme...
Or, depuis le 16 juin, ça s'agite de ce côté là, l'armée des Alpes renforce ses positions, il y a de forts déplacements de troupes françaises vers la Méditerranée.
Tout ce grand jeu va prendre du temps et dès lors, que croyez-vous donc qu'ils vont faire nos voisins d'en face ?... rejoindre la Loire ?...
Mais non Bruno, ils vont rappliquer dare-dare, sur terre et par les airs... et comme il n'existe pas de couloir d'évacuation fortement protégé (je dis bien couloir), vous les trouverez à l'entrée de vos deux ports avant qu'un des notres ait pu joindre les quais.
Cela c'est un scénario qui s'est produit très souvent et je suis assez surpris que ça vous ait échappé.... une unité se replie sur une localité et dès parvenue à destination, l'ennemi s'y trouve déjà !... encore un problème avec les réseaux de communications !.
A ce sujet, je crois avoir repéré dans vos écrits, que l'allongement de la distance défavorisait le système de communications. Pour nous, certainement... pas pour les Allemands... eux ne déroulaient pas des bobines... pour eux, l'efficacité des transmissions radio reposait uniquement sur la bonne utilisation des fréquences... et c'était bien le cas.
boisbouvier a écrit :Pour renforcer les défenses aériennes de Malte sans passer par Le Cap, l'amiral Somerville dut depuis Gibraltar convoyer un porte avions chargé d'appareils jusqu'à portée de vol de Malte.
"Nous fîmes une seconde tentative en novembre (1940) mais ce fut une tragédie. Sur 14 appareils qui avaient été lâchés de l'Argus à environ 650 km à l'ouest de l'ile, 9 tombèrent en panne d'essence par suite d'une saute de vent avec leurs fidèles pilotes.", écrit Churchill.
Il ajoute qu'ensuite les marges de sécurité de carburant furent calculées avec moins de parcimonie.
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