Alfred : Après ce départ de Cacquot, La production de matériel aérien sous la direction du ministère de l'air ne s'améliore pas de façon très sensible, lors des discussions ministérielles de 1936 sur la nationalisation des sociétés aéronautiques, Cot a souligné l'état de vétusté, de dispersion des installations et du matériel de production, l'anémie économique et financière....Daladier plus tard ,en novembre 1938, mentira à Chamberlain également à propos de livraisons américaines attendues et très considérables sous peu ( plus de mille avions) alors que les discussions franco-américaines n'en sont qu'au point de départ et alors que de très importants blocages dus à la politique intérieure américaine existent et que tant Curtiss que les autres fournisseurs ne possèdent ni les moyens financiers ni techniques d'augmenter sous quelques semaines leur production...
Une relation locale de Caquot, Guy La Chambre devient le successeur de Cot le 18 janvier 1938... l'amélioration de la production sera très progressive, on passerait suivant l'etat major de 40 avions produits en mars 1938 à 300 enAoût 1939... Le 16 septembre 1939, Albert Cacquot retrouve le poste qu'il avait occupé à l'époque de Laurent Eynac..... Cependant ,dés sa reprise, il va se heurter au fameux général Vuillemin dont les impératifs de production et productivité ne sont pas les siens... La limite sera atteinte lors d'une réunion en décembre 1939 quand Albert Cacquot accompagné de l'ingénieur Maurice de Lorris entendra les généraux se féliciter du faible nombre de pertes de l'armée de l'air du au faible nombre de missions demandées et du faible nombre de sorties, en conséquence desquelles, ces messieurs se déclarent totalement satisfaits des cadences de production et du faible nombre d'appareils mis en service tant en ce qui concernait les bombardiers Leo que les chasseurs Dewoitine dont la production s'amorce suite à leur ordre de cessation de production de la chaine des Morane. dernière décision à laquelle Cacquot s'était opposé car s'attendant à une offensive allemande dans un avenir très proche... Il écrit une lettre au ministre en date du 12 janvier 1940 faisant part de son découragement et de sa décision de démission suit au refus par la commission de contrôle dde commander aux constructeurs tous les équipements qui manquent pour le fonctionnement des appareils afin d'accélérer la production définitive... Le ministre accepte sa démission en mars 1940, lui demandant toutefois de continuer à présider toutes les compagnies de constructeurs nationalisées...