Francois Delpla a écrit :s'il y a dans cette instabilité une permanence, c'est bien celle du couple Gamelin-Daladier !
Quant au pacifisme, il disparaîtrait comme une bulle de savon si Hitler se montrait agressif, ce qui adviendra le 1er septembre 1939. Auparavant, il avait donné l'exemple du pacifisme, même à Munich, et cela avait marché.
La faillite est avant tout celle de la lucidité, vis-à-vis de ses manigances.
Tietie007 a écrit :Hitler était tellement intelligent qu'il a perdu la guerre et a ruiné l'Allemagne !
Francois Delpla a écrit :Tietie007 a écrit :Hitler était tellement intelligent qu'il a perdu la guerre et a ruiné l'Allemagne !
Comme c'est malin, j'espère, pour les autres, que tu ne fais rire que toi !
L'intelligence de Hitler est obérée par sa folie, du moins à mes yeux. Demande à Raguse, il t'expliquera !
Francois Delpla a écrit :Thierry, version moqueuse et hostile (car il préserve, dos au mur, ses classiques), et BRH, version constructive, me semblent ici partager un défaut : la méconnaissance, dans un raisonnement, du rôle du grain de sable churchillien.
Le scénario conçu par Hitler avec une remarquable intelligence stratégique, en comptant sur un art consommé de la dissimulation et de la surprise, comportait une faille : et si l'Angleterre allait refuser la paix lors de l'écrasement de la France ?
Il n' pas tenu compte de l'éventualité, on ne peut plus improbable lors de la conception de ce plan et de son affinement pendant la drôle de guerre, que Churchill parvienne 1) à s'asseoir dans le fauteuil de Chamberlain ; 2) à maintenir l'état de guerre.
C'est cette faille qu'il paye au prix fort. Et qui lui fait commettre, enfin, des erreurs. Ou plutôt, des entreprises hasardeuses, lui qui aimait tant jouer à coup (presque) sûr.
Rien ne prouve qu'il ait sous-estimé l'Amérique, bien au contraire. Et sa déclaration de guerre n'a pas que des raisons tenant au front soviétique; il s'agit aussi de ne pas apparaître lâche, en laissant se débrouiller un Japon dont on avait appelé de ses voeux l'entrée en guerre. Contre le seul Royaume-Uni, de préférence. Afin, comme toujours, non pas de vaincre l'Angleterre, mais de la convaincre de changer de gouvernement.
Francois Delpla a écrit :tu récites tes classiques (en les accentuant) d'une façon de plus en plus autistique. Répondre, tu sais que ça veut dire ?
Dans l'oeuvre inégale de Martin Allen, tout n'est pas faux et tout ne repose pas sur des faux. Il est l'un des premiers à remarquer le texte de Lequio, publié par le MAE, italien en 1986, et le premier à l'utiliser dans un livre sur le vol de Hess. Ce document (étayé par quelques-uns que j'ai trouvés à Londres pour l'étayer) explique de façon satisfaisante comment Hitler pouvait à la fois être intelligent et espérer la paix à la suite de ce vol.
Cf. https://www.dailymotion.com/video/x2bxxcu
Retour vers Les années 30 et la Seconde Guerre Mondiale (1930-1945)
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 3 invité(s)