Francois Delpla a écrit :Tietie007 a écrit :Hitler a une méconnaissance totale du fonctionnement des pays étrangers ...il pensait que les USA, ce peuple cosmopolite et métissé, n'était capable que de construire des frigidaires et que l'URSS de Staline allait s'effondrer en 4 semaines !!
Sur l'URSS, toujours la même erreur : l'entreprise connue sous le nom de Barbarossa, où l'on mise tout sur une victoire en trois mois,
est postérieure à l'irruption de Churchill, perçue à juste titre comme mortellement dangereuse,
et inspiratrice, par conséquent de gestes désespérés,
donc cet exemple n'est pas pertinent dans notre discussion.
Quant au fait que la non-anticipation de l'obstacle churchillien révèle une méconnaissance de l'histoire, outre la fausseté de cette assertion (comme on aimerait que Sarkozy, Hollande et Macron réunis aient eu la moitié de la culture historique de Hitler !), elle fait bon marché du fait que Hitler considère, fort justement, son époque comme un tournant de ladite histoire.
La montée des Etats-Unis et du Japon, accélérée par la Grande guerre, oblige l'Angleterre à choisir : si elle veut préserver contre les nouveaux venus ses marchés et son empire, elle sera bien obligée de laisser les clés de l'Europe à un allié. Hitler fait tout pour que l'Allemagne soit celui-là. C'est d'autant moins stupide qu'un Halifax, le favori du roi et des bookmakers pour succéder à Chamberlain, est plus que tenté par le deal.
Tietie007 a écrit : Autant l'homme a des compétences de chef de guerre
tu vois, quand tu veux tu prends tes distances avec un Lopez ou un Frieser !
Tu devrais arrêter de me fréquenter, ça te met sur une pente glissante.
Je ne vois pas qu'est ce que vient faire Churchill dans les plans d'invasion de l'URSS. Hitler aurait envahi l'URSS, Churchill ou pas Churchill, c'est écrit noir sur blanc dans Mein Kampf et son intention de détruire le judéo-bolchevisme date du début des années 20, sous l'influence d'un certain Dietrich Eckart qui avait écrit de "Moïse à Lénine".
La mauvaise connaissance qu'Hitler avait de l'URSS n'est pas conditionnée à l'arrivée de Churchill au pouvoir, mais à la difficulté à avoir des renseignements dans ce pays policier et aux préjugés racistes de l'idéologie nazie.