Le débat sur mon travail

[boisbouvier]

La paranoïa n'est pas une psychose.

[Francois Delpla]

essaye donc de cesser d'argumenter à partir de ta définition, bien spéciale, des mots, en regardant un instant les faits.

Ce type n'est pas sain d'esprit, sa conviction de la nocivité d'une catégorie d'hommes en fonction de leur naissance procède bel et bien d'une paranoïa maladive.

Le vulgaire dit très justement : celui-là, il est grave !

[boisbouvier]

Je n'arrive pas à croire qu'un ancien élève de l'ENS se contente de vulgarités.

[Francois Delpla]

soit ! le produit de cette école fondée par la Révolution pour former des professeurs va faire pour une minute, à titre pédagogique, du Boisb.

Je n'arrive pas à croire qu'un ancien médecin se contente de la définition vulgaire de la folie.

Hélas, dans son cas, c'est vrai !

[Francois Delpla]

Pour cerner autant que possible la folie de Hitler et comprendre comment elle a pu mettre en mouvement des millions d'hommes, la psychanalyse offre de précieuses ressources.

Du coup, il arrive que des gens qui nient cette folie, à bout d'arguments,croient s'en sortir en déversant des bennes à ordures sur Freud et/ou Lacan.

Cette lecture devrait les intéresser et avec un peu de chance (pour eux) les troubler : http://en.wikipedia.org/wiki/Jean-Pierr ... ref-BI_1-0 .

[boisbouvier]

Jamais entendu parler de ce Monsieur Falret.
Où as-tu été le dénicher ?
Freud et Lacan, par contre, tout le monde connait.
Deux imposteurs.
En 1789 Messmer était plus célèbre que Lavoisier.

[boisbouvier]

Pas bon signe pour toi mon pauvre Delpla que tu te perdes dans les sables. Entre Falret, Mortain, tes trois irlandais et Turgot tu vas nous avoir à l'usure. Une tactique comme une autre. En tout cas pas moi : Hitler n'était pas fou, point final

[Francois Delpla]

Jamais entendu parler de ce Monsieur Falret.
Où as-tu été le dénicher ?

M'enfin, j'ai toujours eu soin de ne pas te materner en te fournissant des cache-nez contre les vents de la nouveauté ! Datât-elle de 1850, fâcheusement inaperçue.

Si tu t'enrhumes, c'était à toi de prévoir.

[boisbouvier]

M'enfin, Delpla, pourquoi ne tiens-tu pas compte des ouvrages convergents de Paturin et de Joubert ?
Ils ont, dès 1840-43, mis en évidence qu'Hitler non seulement n'était pas fou, mais ne pouvait pas l'être.

[Francois Delpla]

quand ta réponse se fait attendre plusieurs jours, le pire est à craindre !

[boisbouvier]

Je voudrais t'y voir, Delpla. Se farcir les 600 pages de Paturin en trois jours, et le livre de Joubert par dessus le marché, ça castagne dur !

[Francois Delpla]

Je prépare un nouveau livre sur les rapports germano-vichystes dont la conclusion pourrait être :

Ainsi, depuis qu’il a fixé les grandes lignes de sa stratégie de revanche et d’extension du territoire allemand au début des années vingt, avant de les exposer dans Mein Kampf, Hitler projette puis applique une politique sournoise et cruelle, destinée à permettre à l’Allemagne de remplacer durablement la France en tant que première puissance européenne, et de devenir une puissance mondiale grâce à la germanisation d’un immense « espace vital » aux dépens des pays slaves. La résistance de l’Angleterre galvanisée par Winston Churchill, qui ne surprend pas seulement Hitler et que bien des personnes, en France et dans le monde, jugent au départ désespérée, oblige l’Allemagne à s’installer durablement en France pour neutraliser le pays et l’exploiter, tout en l’affaiblissant et en l’humiliant au maximum. Pétain reste d’un bout à l’autre, pour atteindre ces objectifs, le meilleur des instruments et Hitler déploie un grand talent pour le maintenir en place, tout en l’empêchant d’agir et de réagir dans le sens des intérêts français.

[boisbouvier]

Tu conclues à l'opposé d'Hitler lui-même.
"Notre plus grosse faute fut l'armistice... Nous n'aurions jamais dû l'accorder... Abetz nous a trompés."
Et de Göring : "Il aurait fallu poursuivre la guerre en Afrique".
Et de Frenay : "L'armistice sert les Allemands mais il nous sert à nous aussi".
Et de Churchill. "Finalement l'armistice nous a rendu service. S'ils s'étaient emparés de Suez et de Bassorah notre tâche eût été très difficile".
Excuse du peu.

[Francois Delpla]

il y a de quoi : c'est vraiment très peu !

Les fonds de tiroir, tant il y a surabondance de citations inverses.

Mais foin des bagarres à coups de citations, dont tu aurais dû apprendre au moins, en 17 ans, à quel point elles m'indiffèrent. Il y a dans ce que je conclus (sans e) un raisonnement, élaboré au moyen d'un cerveau.

Cherche bien, la nature devrait t'en avoir donné un aussi.

[boisbouvier]

Mais foin des bagarres à coups de citations, dont tu aurais dû apprendre au moins, en 17 ans, à quel point elles m'indiffèrent. Il y a dans ce que je conclus (sans e) un raisonnement, élaboré au moyen d'un cerveau.

Merci.
Merci de nous fournir à tous une preuve aussi magistrale de ta paranoïa.
Se croire plus compétent qu'Hitler, Göring et Churchill, c'est déjà très grave, mais croire en outre que leurs avis sont divergents alors qu'ils ont, ayant été ennemis, convergents quant au fond, donne une impression de malaise.
Consulte avant qu'il soit trop tard.