Mais il faut bien garder à l'esprit que la folie chez lui cohabite non seulement avec une grande intelligence, mais avec une rare finesse dans l'observation du réel.
boisbouvier a écrit :Mais il faut bien garder à l'esprit que la folie chez lui cohabite non seulement avec une grande intelligence, mais avec une rare finesse dans l'observation du réel.
A supposer que ce soit vrai encore faudrait-il une finesse équivalente pour en prendre la mesure ce qui n'est manifestement pas ton cas, Delpla.
A voir ta vulnérabilité face aux propagandes les plus grossières on est obligé de te parler de la sorte.
Les marchands de canon n'ont jamais causé une seule guerre !
Tietie006 a écrit :
Sujet du message: Re: Les "appeasers" anglais
MessagePosté: 20 Juin 2013 18:43
Rien de particulier pour le moi de mai. Qu'il y ait eu des hésitations, des discussions, au sein du cabinet britannique, en ce moi de mai qui promettait des lendemains qui déchantent, rien de plus normal. Par contre, je pense que les allemands se sont plantés sur la force du clan des "appeasers", qui regroupaient des personnalités disparates, quelques Lords par-ci par là, le groupe de Cliveden, mais qui n'avaient aucun pouvoir effectif. Kersaudy, dans les Secrets du IIIeme Reich, insiste sur la méconnaissance totale des institutions britanniques, chez les nazis, qui surestiment le poids de quelques personnalités. De plus, toujours dans le même livre, lorsque Hess demanda à son ami et protégé Albrecht Haushofer, anglophile et ami de Lord Hamilton, si les anglais étaient prêts à négocier, Haushofer rétorqua que les dirigeants britanniques n'avaient plus aucune confiance dans Hitler et je pense qu'en mai 40, ça devait être un peu la même chose.
De plus, la politique séculaire britannique a toujours été de s'opposer à la puissance continentale dominante, et en plus, les nazis avaient pris Anvers ...
Francois Delpla a écrit :Tietie006 a écrit :
Sujet du message: Re: Les "appeasers" anglais
MessagePosté: 20 Juin 2013 18:43
Rien de particulier pour le moi de mai. Qu'il y ait eu des hésitations, des discussions, au sein du cabinet britannique, en ce moi de mai qui promettait des lendemains qui déchantent, rien de plus normal. Par contre, je pense que les allemands se sont plantés sur la force du clan des "appeasers", qui regroupaient des personnalités disparates, quelques Lords par-ci par là, le groupe de Cliveden, mais qui n'avaient aucun pouvoir effectif. Kersaudy, dans les Secrets du IIIeme Reich, insiste sur la méconnaissance totale des institutions britanniques, chez les nazis, qui surestiment le poids de quelques personnalités. De plus, toujours dans le même livre, lorsque Hess demanda à son ami et protégé Albrecht Haushofer, anglophile et ami de Lord Hamilton, si les anglais étaient prêts à négocier, Haushofer rétorqua que les dirigeants britanniques n'avaient plus aucune confiance dans Hitler et je pense qu'en mai 40, ça devait être un peu la même chose.
De plus, la politique séculaire britannique a toujours été de s'opposer à la puissance continentale dominante, et en plus, les nazis avaient pris Anvers ...
: non vraiment cela ne va pas, même en ajoutant un s. Mais son absence est peut-être révélatrice : c'est mon mai à moi, dit l'homme de foi.Rien de particulier pour le moi de mai
Tout mon travail découle de la découverte, lorsqu'en 1990 je fus chargé d'éditer les Papiers Doumenc, du fait que Churchill avait failli être renversé fin mai 40, et que, donc, rien ne ressemblait plus, potentiellement, à Vichy que Londres, Lloyd George ayant l'âge, le prestige et la mentalité requis pour être le Pétain local.
boisbouvier a écrit :Il était à Londres, Doumenc ?
la découverte, lorsqu'en 1990 je fus chargé d'éditer les Papiers Doumenc, du fait que Churchill avait failli être renversé fin mai 40
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