Entretiens d'Henri Guillemin sur Pétain !

[Francois Delpla]

je n'aurai ni ta vulgarité, ni celle que tu prêtes indûment à un libérateur de la France (il avait parlé d'une "somptueuse bêtise"), mais je dirai qu'avant de conclure il faut démontrer -un vocable, il est vrai, de toi peu usité.

[boisbouvier]

Tu te dérobes toujours aussi misérablement en bottant en touche. As-tu, oui ou non, écrit la phrase sur les occupations en général que je n'ai fait que citer ?

[boisbouvier]

D'ailleurs la voici : Ce qui est indubitable, c’est qu’un occupant cela se conduit comme en pays conquis et que les méritoires efforts d’une autorité occupée pour limiter les dégâts, soit sont vains, soit le servent.

[Francois Delpla]

tu n'as pas esquissé la moindre démonstration de sa fausseté.

[Francois Delpla]

Tu te dérobes toujours aussi misérablement en bottant en touche.

corriger une citation en rétablissant son texte, ce serait une diversion ! L'idée ne semble pas venir à celui qui l'a déformée de s'en prendre d'abord à lui-même.

Confirmation du fait que MB se place en marge de toute règle; tous les droits pour lui, tous les devoirs pour les autres.

Cf. http://www.delpla.org/article.php3?id_article=573 .

[boisbouvier]

tu n'as pas esquissé la moindre démonstration de sa fausseté.

As-tu perdu la mémoire ?
Je viens de te demander s'il n'y avait pas de différences entre l'occupation de l'Allemagne et du Japon par les Américains et celle des pays d'Europe par les Nazis. Dans le premier cas les convois de vivres et le plan Marshall, dans l'autre les déportations vers les centres de mise à mort.

[boisbouvier]

Ce qui est indubitable, c’est qu’un occupant cela se conduit comme en pays conquis et que les méritoires efforts d’une autorité occupée pour limiter les dégâts, soit sont vains, soit le servent.

La citation est-elle exacte ?
Si, oui, que veut-elle dire ?
Qu'une occupation quelle qu'elle soit est toujours la même et qu'une autorité occupée n'arrive jamais à limiter les dégâts mais que si, par hasard, elle y parvenait, ça serait pire puisque ça servirait l'occupant. De quelle façon ? tu ne le dis pas.
En somme l'occupation de l'Allemagne de l'ouest (ou du Japon) par les américains et leurs alliés à partir de 1945 n'a pas été meilleure que celle des pays vaincus et occupés par Hitler et les efforts des alliés pour ravitailler les populations affamées qu'ils occupaient n'ont pas existé ?
Le plan Marshall n'a donc pas pu exister ?
Ceux qui en ont parlé sont-ils tous des menteurs ?
Merci de répondre à ces quelques questions.

C'est tout récent : jeudi dernier.
Es-tu en bonne santé ?

[Francois Delpla]

Es-tu en bonne santé ?

la tienne est parfaite en tout cas, au sens où c'est avec une belle santé que tu te soustrais à tes obligations démonstratives, tout en prétendant, avec une auto-indulgence sans égale, y avoir souscrit.

La règle très générale

Ce qui est indubitable, c’est qu’un occupant cela se conduit comme en pays conquis et que les méritoires efforts d’une autorité occupée pour limiter les dégâts, soit sont vains, soit le servent.

n'est évidemment pas démentie par les occupations américaines de 1945 et suivantes. Si les Américains se conduisent différemment des Allemands, c'est seulement parce que leurs objectifs étaient différents.

[boisbouvier]

Comprenne qui pourra.
Si les occupations étrangères diffèrent les unes des autres pourquoi avoir dit qu'elles ne différaient jamais entre elles et que les occupants étaient toujours des conquérants en pays conquis ?

[Francois Delpla]

Eh bien voici une précision qui devrait t'aider, même toi, à comprendre.

ma phrase s'applique à une situation de guerre, où la population occupée est dans un autre camp que l'armée occupante. Après la fin des hostilités, il convient de nuancer et de distinguer deux cas : soit le pays change de mains, soit il a vocation à retrouver sa souveraineté après une mise au pas; dans le dernier cas seulement, l'occupant se conduit de moins en moins comme en pays conquis.

[boisbouvier]

Pourtant je me souviens bien qu'entre le Libération d'Alençon (4 août 44) et la fin de la guerre (8 Mai 45) il s'est passé huit mois pendant lesquels les américains ont occupé la France sans déporter les Français ni à Auschwitz ni en Amérique, que loin de les piller, ils leur ont apporté de la farine (de maïs) ainsi que du chewing-gum, des cigarettes en tabac de Virginie et du chocolat, et qu'ils recevaient en retour de la part de la population des vivats, des sourires, des cadeaux et même parfois davantage.
J'ai du me tromper. Tout cela n'était sans doute qu'un effet de mon délire ou de mon imagination.
Pourtant, non : le pain de maïs, j'en suis sûr. Beau mais gluant et indigeste.

[Francois Delpla]

et malgré cela, tu avais l'impression que l'armée occupante était dans un autre camp de la guerre mondiale que la population française ?

La Fontaine avait raison : "cet âge est sans pitié".

[BRH]

Nous sommes loin de Pétain, vu par Guillemin...

Le sujet est donc verrouillé, en attendant que chacun reprenne ses esprits.