Le débat sur mon travail

[boisbouvier]

On connait ta musique.

[Francois Delpla]

"je fais grève si tu ne mets pas de lien". Et si je mets ce lien ça ne convient encore pas.

d'une part ce lien était vers une page d'accueil de site et non vers la page concernée, d'autre part et surtout il manquait les excuses.
Ce n'est pas qu'une question de politesse, même si le malappris que tu es ose se vanter souvent de la sienne. Cela fait partie de la déontologie basique d'une fin de grève : le patron ne doit pas se contenter de reconnaître et réparer un tort ponctuel, il doit s'engager à changer ce qui doit l'être pour que la situation ne puisse se reproduire.

Oui ou non, as-tu pris conscience que quand tu prends les gens à témoin d'un événement de la Toile tu dois dans tous les cas mettre le lien ?

[boisbouvier]

Charabia !
Quelle est cette page ?
Je ne demande qu'à être lu.

[Francois Delpla]

Oiseux toi-même !
La vérité est que tu ne sais quoi répondre. Tu cherches désespérément à te faire connaitre sur la scène médiatique et tu tombes dans l'hypercritique en donnant une importance exagérée à de menus faits que tu crois avoir découverts.
La vérité, c'est que Hitler avait tellement violé les lois de la vie en société et en particulier la première de toute, le respect de la parole donnée, que Churchill, loin d'être isolé au sein du cabinet, au sein de la Chambre des Communes et au sein de l'opinion publique et des médias n'en a été que le porte parole talentueux.

Mon travail te remercie des trois paragraphes de ce post. Un pur et simple renvoi de jugement sans justification aucune, l'affirmation absurde que celui qui répond ne sait quoi répondre assortie d'une basse attaque, et enfin, surtout, une négation de la question posée qui frise le négationnisme !

La découverte de la crise du cabinet britannique fin mai 1940 reste ignorée d'une immense majorité d'auteurs. Même quand ils en causent un peu, contraints et forcés par la percée que Lukacs, Costello et moi-même avons, chacun à sa manière, réalisée en 1990-1992, c'est pour s'en débarrasser et ramener, comme tout bon réactionnaire, l'inconnu au connu. Churchill a menti en prétendant qu'il n'y avait pas eu de débat sur la continuation de la guerre. Kershaw tente d'apprivoiser ce mensonge en en faisant une quasi-vérité (il y a eu un débat de bonne compagnie, où Churchill a fait triompher rapidement ses vues qui procédaient du plus simple bon sens) et Boisbouvier retombe lourdement dans le mensonge classique, lui aussi churchillien, suivant lequel la terre entière en avait marre de Hitler et Churchill n'a fait que mettre son éloquence au service du sentiment général.

Après cela, même un Raguse aura du mal à écrire que je n'aborde que des questions secondaires.

[boisbouvier]

http://www.delpla.org/forum/viewtopic.p ... 9&start=75

[Francois Delpla]

ce lien semble sans rapport avec l'accusation de la page précédente à laquelle j'avais reproché d'en manquer.

[Francois Delpla]

Encore un message sur PH qui me permet de donner des précisions sur mon appréhension du gouvernement nazi http://www.passion-histoire.net/n/www/v ... 20#p444120 :

Sujet du message: Re: Barbarossa et les hésitations de Hitler
MessagePosté: 25 Avr 2013 19:10

Hitler n'était pas toujours l'homme décidé que l'on croit. Il braillait en permanence, prenait la pose du chef de guerre terrible, imprécateur, mais il lui est arrivé pourtant de donner un ordre et de le rapporter comme pour Gibraltar, de commencer des attaques en mettant les moyens maxima, puis d' arrêter les combats, comme dans la bataille contre la GB, quand il voit qu'il perd trop d'avions pour tenir longtemps, avec le risque de s'affaiblir dans les airs, ce qui arrivera d'ailleurs. Il y a aussi le front d'Afrique auquel il met fin sans chercher à renforcer les moyens pour reprendre le terrain perdu quand il s'aperçoit que c'est impossible.

Alain est dans le vrai quand il pressent de la comédie dans les colères hitlériennes, et quand il conteste l'idée reçue que Hitler était incapable d'ordonner une retraite.

Mais il semble fermé à toute compréhension de la ruse nazie : ainsi la bataille d'Angleterre a des objectifs politiques (dissimuler Barbarossa et affaiblir Churchill) et non militaires, aucun débarquement n'étant sérieusement envisagé.

[boisbouvier]

ce lien semble sans rapport avec l'accusation de la page précédente à laquelle j'avais reproché d'en manquer.

Effectivement.
Il a rapport avec ton accusation me reprochant de ne pas fournir de liens appropriés sur Vichy et les Juifs.
Chacun pourra juger si vraiment tu n'as jamais pris parti contre Vichy sous le rapport de sa politique vis à vis des juifs.

[boisbouvier]

Mais il semble fermé à toute compréhension de la ruse nazie : ainsi la bataille d'Angleterre a des objectifs politiques (dissimuler Barbarossa et affaiblir Churchill) et non militaires, aucun débarquement n'étant sérieusement envisagé.

Une phrase typique de Delpla.
Si aucun débarquement n'a été "sérieusement" envisagé c'est donc qu'il l'a été quand même !
Rhétorique, quand tu nous tiens !

[Francois Delpla]

Ah je suis un rhéteur ? Eh bien tu n'es qu'un sycophante !

En raison de ta malveillance et pour éviter qu'elle ne puisse égarer quelqu'un, je précise : dans la direction allemande on a bavardé tant et plus sur un débarquement en Angleterre; on ne peut donc pas dire qu'il n'ait pas été envisagé. En revanche, on peut dire et, tous les documents allant dans ce sens, on doit dire que celui qui avait le pouvoir d'en décider ne l'a jamais envisagé sérieusement.

Les pertes d'avions n'ont donc pas, quoi qu'en pense Alain.g, été la cause d'une renonciation à un projet qui aurait été sérieusement envisagé.

[boisbouvier]

Sycophante ?
Nom qu'on donnait dans le païs d'Athènes aux délateurs de vendeurs de figues. (Amyot)
Le mot est aussi joli que la chose est vilaine.
Merci quand même.

[Francois Delpla]

et sur le fond ?

[boisbouvier]

Sur le fond de quoi ?
Le fond c'est Vichy, oui ou non ?
Vichy a-t-il été utile ou nuisible est la question dont nous débattons depuis 2008, il me semble.
Or, tu ne me feras pas croire que tu es indifférent à tous ces gens sauvés par la politique de double jeu de Vichy si parfaitement réussie et pourtant si méconnue.
Toi qui es si inquiet de trouver des scoops pour faire resplendir ton image sur la scène médiatique, Delpla, comment as-tu pu rater celui-là ?

[Francois Delpla]

Sur le fond de quoi ?

En raison de ta malveillance et pour éviter qu'elle ne puisse égarer quelqu'un, je précise : dans la direction allemande on a bavardé tant et plus sur un débarquement en Angleterre; on ne peut donc pas dire qu'il n'ait pas été envisagé. En revanche, on peut dire et, tous les documents allant dans ce sens, on doit dire que celui qui avait le pouvoir d'en décider ne l'a jamais envisagé sérieusement.

Les pertes d'avions n'ont donc pas, quoi qu'en pense Alain.g, été la cause d'une renonciation à un projet qui aurait été sérieusement envisagé.

[boisbouvier]

Et alors ?
S'il n'a pas été sérieusement envisagé c'est bien qu'il a été envisagé quand même et que sais-tu du degré de sérieux qui y a présidé ? Hitler et Göring t'en auraient-ils fait la confidence ?
Le simple bon sens indique qu'on n'entreprend pas des actions militaires de cette envergure sans croire à son possible succès.
Enfin il y a quand même un progrès. Il n'y a pas si longtemps tu parlais de gesticulation à ce propos.