La différence des pourcentages de survie suivant les pays est donc due avant tout à la façon dont les nazis investissaient chaque lieu et aux autres objectifs qu'ils y poursuivaient. Ainsi la France de Vichy était-elle avant tout un lieu de production et de ravitaillement, qu'il importait de ne pas trop désorganiser, en profitant au maximum de la présence à sa tête d'un vieillard glorieux et complaisant.
(elle n'a pas même le mérite d'être claire)
à ta disposition pour lever toute obscurité.
Là tu confonds "hors -sujet" et "manque de clarté".
D'autres exemples ?
"Donc : tant de Juifs survivant au contact = tant d'otages gardés pour plus tard, si l'entreprise avait duré plus longtemps. Ou, également en termes simples : si Churchill n'avait pas été aux commandes de son pays (et non Pétain à la tête de ce qui restait du sien !)."
Tout autre est la réalité qui m'apparaît après une vie de réflexion sur le sujet, devenue intense et quotidienne voici deux décennies. L'ennemi juif n'est jamais le seul ni sa destruction le seul objectif. Au contraire, le nazisme peut et doit effectivement être réduit à une formule simple. Ce n'est pas un agent aveuglément destructeur mais une prise d'otages.
boisbouvier a écrit :Tu devrais perdre cette habitude de dénier toute valeur à une source qui exprime une vérité qui te dérange.
boisbouvier a écrit :C'était déjà le cas avec les Mémoires de Baudoin. N'as-tu pas été jusqu'à leur reprocher de ne pas avoir été accompagnés de la fourniture des brouillons ? Comme si c'était l'usage !
boisbouvier a écrit :Dans le cas de Schellenberg, ces Mémoires sont confirmés par l'interview de Knochen par Hubert de Beaufort, réalisée en 2001. Knochen dit qu'au moment de sa mort (mai 42) Heydrich méditait quelque chose car il lui dit que la politique du Führer menait à une impasse et qu'il fallait y réfléchir.
Avait-il l'intention de tuer Hitler pour le remplacer à la tête de l'Etat aux fins de négocier ensuite une paix séparée avec Staline ?
On a même dit que l'opération commando qui le tua a été réalisée pour empêcher ce scénario de se produire. Elle était à la limite des possibilités logistiques de l'époque.
Knochen ne confirme en rien le propos de Schellenberg sur la confidence anti-Shoah (!) de Heydrich.
En revanche, comparer un journal daté de 1940, édité en 1948, aux notes prises à l'époque serait de première importance pour savoir s'il s'agit d'une publication sincère ou de mémoires, précisément, déguisés en journal pour faire plus vrai aux yeux des naïfs.
Ainsi t'avons-nous vu soutenir des dizaines de fois le droit de Rougier à mentir début 1945 pour sauver Flandin dont, prétendais-tu, le pronostic vital était engagé lors de son procès en raison de la vindicte des communistes (et sans doute de leur totale influence sur de Gaulle, détenteur du droit de grâce ?!!).
Et ta critique répétitive de mon souhait d'en voir le manuscrit d'origine, simplement ridicule.
boisbouvier a écrit :Alors, maintiens-tu que dans cette ambiance les collaborateurs de Baudouin n'avaient rien de plus pressé que de démentir sourcilleusement toute mention inexacte de son journal sur des réunions auxquelles ils avaient assisté ?
Sauf que ce n'est pas en 1945 que Baudoin a publié mais en 1948 !
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