Nous ne disposions, en AFN, que d'avions de combat dépassés par le progrès technique. Nous faisait aussi défaut une industrie d'armement locale. L'Atelier Industriel de l'Air de Casablanca, assemblait les avions américains achetés par la mission Ziegler, mais ces appareils, aussitôt mis en état de vol, étaient convoyés en métropole. Et l'AFN dépendait entièrement du Service du matériel métropolitain pour les pièces de rechange de ses équipements aériens.
boisbouvier a écrit :tout a dépendu de l'Amérique. Elle
a sauvé la liberté du monde.
Ayant assuré l'ambassadeur de Tchécoslovaquie que la France remplirait ses engagements si les traités n'étaient pas respectés, Léon Blum s'accommodera, en février 1939, de l'occupation de ce pays par les forces allemandes.
grâce à qui ?
à ce Churchill sur lequel tu déverses ici même des seaux d'immondices depuis quelque temps.
boisbouvier a écrit :Ayant assuré l'ambassadeur de Tchécoslovaquie que la France remplirait ses engagements si les traités n'étaient pas respectés, Léon Blum s'accommodera, en février 1939, de l'occupation de ce pays par les forces allemandes.
L'occupation de la Tchécoslovaquie par Hitler s'est produite en deux temps (dont une en septembre 38) de sorte que, même si Prague n'a été occupée qu'en mars 39, le général Gallois est autorisé à dire ce qu'il a dit.
Trêve d'érudition pédante.
boisbouvier a écrit :Complémentaires !
De Gaulle et Pétain furent "complémentaires" dit le général Héring au procès du Maréchal.
L'envoi du général Gallois le prouve surabondamment.
4) et surtout : à quoi fait allusion ce quitus donné par Blum à l'invasion de la Tchéco ? En dépit de ta noyade de poisson, il ne peut s'agir de Munich puisque Gallois reproche par ailleurs, et justement, cette capitulation à Daladier -et qu'il serait incongru de confondre Sudètes et Tchécoslovaquie. C'est bien du "coup de Prague" de mars qu'il s'agit. Or ni Blum ni Daladier n'ont alors donné le moindre quitus et, au contraire, ils ont foncé tête baissée dans le piège hitlérien de la garantie à la Pologne.
Re: Les 17 ganaches qui se couchèrent devant Hitler !!!
par BRH » Jeudi 29 Juillet 2010 11:40:19
Le plus comique -savez-vous- c'est que Delbos habitait l'appartement au-dessus de Blum à Paris...
Ces braves gens qui s'étripaient en public, se voyaient le soir pour échanger leurs impressions. C'est Churchill qui vend la mèche dans une lettre de décembre 1938 adressée à sa femme (entendu sur France-Culture). Churchill rencontre Blum à son domicile et ils échangent leurs réflexions sur la crise de Munich. Blum reconnaît que les Allemands n'avaient quasiment aucune troupe sur la ligne Siegfried à peine ébauchée. Gamelin et Georges auraient reconnu devant lui que l'armé française aurait pu envahir l'Allemagne sans coup férir. Il aurait suffi que les Tchèques tiennent 15 jours et le sort des nazis étaient réglés. Delbos descend et se joint à la conversation...
Churchill évoque l'aviation et Blum reconnaît que l'aviation française est très en retard. Il admet n'avoir pas tenu compte des avertissements de Churchill dix-huit mois plus tôt (avril 1937)... L'importance de la supériorité aérienne est évoquée et celle de l'Allemagne est incontestable. Cependant, de l'avis des 3 hommes, cela n'aurait pas été suffisant pour bloquer une attaque terrestre française.
Churchill avait bien du courage à discuter avec des brêles pareilles !!!
Je n'ai pas voulu engager un débat sur Blum. Tout ce que j'ai voulu souligner c'est que Gallois, pour les analyses stratégiques duquel je nourrissais un certain respect, l'a écorné par ce texte filandreux et politicien, entaché d'approximations préoccupantes.
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