IL LE MONTRE INDUBITABLEMENT lors des fameuses réunions de cabinet du 25 au 28 mai : il veut qu'on s'enquière des conditions allemandes et qu'on les accepte si elles "sauvegardent l'indépendance de la Grande-Bretagne".
"Selon Costello, p. 224-225, les sources indiquent que "Halifax affirmait à juste titre que l’Allemagne s’apprêtait à offrir des conditions qui ne mettraient pas en cause l’indépendance de la Grande-Bretagne". C’est là se méprendre sur les desseins allemands. Les déclarations de Hitler sur son intention d’épargner la Grande-Bretagne et son Empire ne signifient pas qu’il aurait sauvegardé son indépendance au sens où Costello l’entend. Toute indépendance aurait été analogue à celle qu’il a accordée au régime français de Vichy, et encore, seulement à titre temporaire. Il faut avoir une vue bien naïve des objectifs à longue portée de Hitler pour les croire compatibles avec le maintien de la Grande-Bretagne et de son Empire comme des entités souveraines. En fait, ils seraient inexorablement devenus des satellites de l’Allemagne." (p. 494)
"Selon Costello, p. 224-225, les sources indiquent que "Halifax affirmait à juste titre que l’Allemagne s’apprêtait à offrir des conditions qui ne mettraient pas en cause l’indépendance de la Grande-Bretagne".
Halifax, 1er ministre, non seulement aurait recommandé de les examiner, mais encore, il aurait recommandé de les accepter. Qui ne voit que la décision de Churchill de refuser toute transaction, tout compromis n'est dictée que par l'hubris de Malborough ?.
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