Auteur prolifique sur la 1ère guerre mondiale, il est décédé lundi. Un grand bonhomme; il était d'ailleurs modeste, se définissant plutôt comme un conteur que comme un historien. Je l'avais rencontré deux fois. D'abord chez mon éditeur, puis à Cognac au cours d'un salon consacré à la littérature, dans "mes terres", en quelque sorte.
D'esprit curieux, il n'avait pas manqué de m'interroger sur mon travail concernant Napoléon. Pour lui, aucun doute, le masque mortuaire officiel était bien un faux. Mais il doutait que l'on puisse jamais parvenir à faire ouvrir le tombeau des Invalides: "pour n'importe quel autre personnage, il n'y aurait pas cette restriction mentale", disait-il.
Nous nous étions retrouvés côte-à-côte pour présenter nos ouvrages. Ce qui nous avait amené aussi à échanger quelques propos sur l'ami Delpla...