Inscription : 16 Déc 2002 5:46 Message(s) : 352 Localisation : Andalousie
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Merci à vous tous pour l'intérêt que vous portez à cette traduction qui blanchit quelques unes de mes nuits. Voici donc encore un extrait :
En octobre 1840, une délégation française se trouve à Ste Hélène pour se faire consigner les restes mortels de Napoléon. Parmi les Français quelques survivants de la petite cour qui s’était dissoute à la mort de l’Empereur il y avait presque vingt ans. Devant eux, la nuit du 15 octobre 1840, sous une pluie battante, le cercueil est exhumé et ouvert. Ce que les témoins voient est bien différent de ce qu’ils s’attendaient de voir…
Les surprises de 1840 :
- parfait état de conservation du corps - différentes positions ; les bottes décousues et sans éperons, pas de bas ; - médailles et décorations discordantes ; - les vases ne sont plus dans les coins inférieurs du cercueil mais entre les jambes de Napoléon ; - sur le visage et le crâne il y a barbe et cheveux ; - les jambes du cadavre sont légèrement pliées, comme si le cercueil ait été trop court, alors qu’à l’origine, en 1821, les jambes de Napoléon étaient parfaitement tendues ; - et surtout, on ne comptait pas trois cercueils mais quatre !!! Curieusement aucun des présents, même pas ceux qui avaient assistés all ’inhumation en 1821,se montrèrent surpris. Apparentement, tout semblait pour le mieux et tous démontrèrent de reconnaître l’Empereur. Mais même si dans ce cas, les mémoires et les documents officiels concordent entre eux, ils divergent nettement des relations d’il y a 19 ans. Comment est-ce possible ?
Mais avant de continuer notre enquête, arrêtons nous pour réfléchir sur un fait : la fréquence avec laquelle les tombes de grands personnages historiques sont enveloppées de mystères et d’énigmes. Les mystères des grands personnages. Aux grands, il arrivait souvent de devoir subir après leur mort de petits dommages ou carrément des amputations.
Du corps de Napoléon, par exemple, fut prélevé, entre autre, un petit morceau de peau du visage qui pourrait, aujourd’hui résoudre l’énigme dont nous parlons. Ce morceau de peau se trouve ici au musée des Invalides. Malheureusement, jusqu’à aujourd’hui l’autorisation pour pouvoir l’examiner n’a jamais été consentie.
Mais revenons à Napoléon. Voyons brièvement ce qui advient au moment de son exhumation, en 1840…
Le corps de Napoléon sera transporté su un navire français, la “Belle Poule” et ramené en France avec tous les honneurs. Cependant durant la navigation quelqu’un ne pu résister à la tentation de prendre un souvenir en particulier le chirurgien Guillard qui prit un morceau de peau du visage de l’Empereur, celui conservé au Musée de L’Armée, tandis qu’un officier de la Belle Poule, Edmont de Bovis, pris une mèche de cheveux aujourd’hui conservée dans la bibliothèque municipale de Besançon, petite ville à 400km au sud-est de Paris. Mais avant de nous occuper de ces deux « corps du délit », nous devons faire attention à un détail particulier, disons plutôt à plusieurs autres détails particuliers, en fait aux très nombreux masques mortuaires de Napoléon qui existent. C’est justement en les observant que naquirent d’importants doutes…
Le problème des masques mortuaire:
Le plus connus se refont à celle dite d’Antonmarchi (le dernier médecin de Napoléon à Ste Hélène), un masque qui montre un homme bien différent à celui que nous connaissons. Napoléon avant de mourir était très gras et avait le visage marqué et fatigué qui le faisait plus âgé de ce qu’il n’ était. Par contre, les masques d’Antonmarchi montrent un homme sûrement plus jeune et maigre… Donc il y a eu aussi une modification des masques mortuaires…peut-être certains pris sur l’homme enseveli à la place de Napoléon. Un maque mortuaire différent des autres est conservé, chose étrange, à Londres. C’est un masque qui dévoile des traits plus proches de ceux qui devaient être ceux du dernier Napoléon. Cette circonstance nous permet d’introduire un élément ultérieur. Même plus, un nouveau personnage. Il se nomme Georges Rétif de la Bretonne qui était journaliste et écrivain et publia, en 1969 un livre qui fit scandale et intitulé:
« Anglais, rendez-nous Napoléon”.
“J’ai désiré plus d’une fois la mort. Je ne la crains pas. Pour moi mourir dans les 15 jours serait une chance (…) La seule chose à craindre c’est que les anglais veuillent conserver mon cadavre et l’enterrer à Westminster”. Napoléon, le 27 mars 1821...
_________________ «Les esprits sont comme les parachutes, ils ne fonctionnent que lorsqu'ils sont ouverts.» Pierre Desproges
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