JacquesMacé a écrit :
Merci à Albertuk et à BRH de leurs informations. Il en résulte que la traçabilité du masque de cire apparait pour le moins contestable.
C'est certain: la traçabilité semble plus que douteuse, sans que l'on puisse totalement écarter son authenticité.
Citer :
En 1928, Valentin Noverraz reçoit procuration notariée des autres héritiers^pour vendre le bric à brac en possession de la famille : cuiller et fourchette, paire de chaussettes, morceau de ciment de la tombe, branche de saule, ruban de béret de marin de La Belle Poule, etc. De 1930 à 1935, il les écoule surle marché.
Mais pas un mot du masque.
Il convient de préciser qu'il n'en était pas le propriétaire, puisque ce masque était dans les mains du sieur Souvairan depuis 1923.
Citer :
Cete pièce, vraiment importante si elle est authentique, aurait été donnée à une femme qui n'a aucun lien avec la famille Noverraz : fiancée éconduite ou maitresse ! Son parcours est pour le moins chaotique et le seul document d'authenticité disparait !
Oui, cela paraît étrange. Toutefois -dans l'hypothèse où ce masque ne représenterait pas Napoléon- on peut penser que Noverraz devait le cacher. Dans le cas contraire, on ne voit pas pourquoi il ne l'aurait pas mentionné dans un document ou pourquoi il n'en aurait pas fait part à ses proches. Si Linette Muner a été sa garde-malade, si même il y a eu promesse de mariage de la part de Noverraz, celle-ci peut très bien avoir découvert subrepticement cette pièce et se l'être appropriée. Hypothèse fragile que je me garde de défendre pour simplement la mentionner...
Citer :
En 1942, Valentin Noverraz, qui l'a récupéré on ne sait comment, le propose à l'Administration française des Beaux-Arts, via l'Ambassade de France à Berne. La France en refuse l'achat. Le Musée de Lausanne semble avoir été moins méfiant : il est vrai que certains conservateurs ne sont pas toujours très regardants quand il s'agit de compléter ou enrichir une collection existante !
On le sait très bien: Souvairan l'a confié à Valetin Noverraz son ami; je possède un manuscrit de l'ouvrage que les 2 hommes entendaient publier, ce qui n'a jamais été fait. Jacques Jousset assurait que ce masque en cire, "au caractère macabre", avait été en dépôt au musée de l'Armée en 1927.
Citer :
Il ne faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages. Ce masque aurait été fabriqué dans l'atelier d'un quelconque musée Grévin ou Tussaud, avec implantation de poils pour faire plus vrai !, qu'on ne s'y serait pas pris autrementpour le faire apparaitre au public.
Ce n'est pas impossible: mais qui aurait fabriqué ce masque ? Je ne crois pas trop à la culpabilité d'Elise Sandoz ni de son mari Louis Sandoz, pas plus qu'à celle de Souvairan. Alors ? Pour tirer l'affaire au clair, il faudrait reprendre l'analyse scientifique dudit masque.
Toutefois, je suis assez tenté de penser que c'est bien Antommarchi qui a réalisé ce masque pour "affiner" son travail: dans quel but ? Peut-être pour faciliter l'élaboration du Burguersh... Je me hâte d'ajouter que ce n'est qu'une hypothèse. Ce qui est certain, c'est que les poils prélevés sur ce masque ne sont pas ceux de Napoléon: une 1ère analyse ADN a permis de le confirmer!