L'Énigme des Invalides

BRH, voici un document historique que vous connaissiez et que, selon vos propres mots, vous n'avez pas "jugé " "utile" de reprendre et que vous n'avez pas "jugé " "important".
Je ne vous cache pas que je ne partage aucunement cet avis et que je trouve ce document important.
Le voici donc tel que retranscrit chez Boisson (Le retour des Cendres):

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

Une observation : en 1840, on envisageait de pouvoir déplacer le cercueil d'ébène et tout ce qu'il contenait avec 12 hommes, voire 24 au besoin ; et en 1861, quand le corps de Napoléon fut déplacé sous le dôme, les cercueils étant les mêmes, on opéra (même si l'affaire n'est pas très claire) selon un mode opératoire logiquement assez similaire.

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

Le témoignage de Crépinet est connu (mais ce n'est pas la seule source sur l'affaire...) et vous y faites très souvent référence, mais je ne vois pas ce qui change fondamentalement avec ce qui avait été prescrit vingt ans plus tôt.

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

Quand je parlais de mode opératoire, je pensais aux porteurs : 12 voire 24.

Document fort intéressant dont j'ignorais pour ma part l'existence, n'ayant pas lu le livre de Boisson (contrairement à celui de la commission sanitaire qui avait auditionné notamment Marchand)

C'est sans doute de l'ordre du détail, mais au-delà du sujet des 12 porteurs (voire 24) trois points m'ont interpellé :

- on nous dit "un seul homme descend dans le vieux caveau [...] soulève le cercueil du coté des pieds" : Comment un seul homme peut-il soulever le cercueil d'origine, dont le poids avait été évalué en 1840 par le Ministère de la Marine à 300 kgs ?
- on nous dit également : "La table de plomb qu'on aperçoit [...] on aperçoit alors le vide du cercueil [...] "La garniture en plomb aux parois du cercueil [...]" : il n'y a donc pas de second cercueil en plomb proprement dit mais un simple revêtement (pouvant être soudé) et une "table" : il n'y a donc qu'un seul cercueil d'ébène, ce qui au final ne fait plus que 4 cercueils en comptant ceux d'origine (en retirant le cercueil d'origine en acajou qui fut sacrifié car n'entrant pas dans le cercueil d'ébène, ce qui n'avait pas été prévu par ce document de la Direction des Beaux-Arts)
- on nous indique pour l'extraction du cercueil du caveau : "Les 3 courroies sont destinées à être placées sous le vieux cercueil [...] "Ces deux hommes soulèvent alors un peu le cercueil et pendant ce temps le premier passe les deux autres courroies" [...] "les six hommes en haut [...] enlèvent perpendiculairement le cercueil; lorsqu'il est arrivé à hauteur des parpaings de l'orifice du caveau, on passe au travers du caveau deux leviers ou deux planches sur lesquelles on laisse reposer le cercueil; après quoi on l'enlève facilement pour le reposer à côté du caveau" [...] "cette méthode de procéder est excessivement simple, n'exige l'emploi d'aucun appareil" : cette façon de faire est en totale contradiction avec l'usage de "chèvres à haubans" (selon Gourgaud)
- "Le corps pèserait-il six cent livres (donc je présume 300 kgs) que six hommes suffiraient à le lever" [...] "Le cercueil devra toujours [...] être placé dans le cercueil d'ébène" [...] "Le cercueil d'ébène sera enlevé [...] et alors douze hommes [...] six au pieds, six à la tête, enlèveront finalement le cercueil" : sur ce dernier point nous en revenons à la question initiale (et pas vraiment résolue sauf erreur) du poids respectif du cercueil d'origine et du poids du cercueil d'ébène apporté de Paris... et donc du nombre de porteurs potentiels

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.