Aujourd'hui, Georges de Caunes a été porté jusqu'à sa dernière demeure.
Cérémonie digne et simple dans la cathédrale de La Rochelle.
Je suis heureux d'avoir pu rencontrer et connaître un homme qui appartenait à l'histoire mythique de la télévision.
Pourtant, c'était plutôt mal parti entre-nous. Car je m'étais présenté lors de notre 1ère rencontre comme un ami d'André Astoux (ex-directeur adjoint de l'ORTF, décédé il y a 14 ans).
Or, c'est cet homme qui avait contribué à son éviction du journal télévisé: Astoux était -en effet- parti en chasse contre la publicité cachée dont certains présentateurs de l'époque abusaient pour arrondir leur fin de mois...
De Caunes avait été une des premières victimes, un peu à son corps défendant. Si abus il y avait eu, il n'était pas le seul; et le sien était minime. Mais les Georges sont souvent comme les André: inflexibles...
Deux caractères s'étaient heurtés. Moi qui ai connu les deux, je peux bien le dire: pour une mauvaise querelle dont de Caunes fut une des victimes expiatoires...
