Dominique T. nous donne des précisions sur le monument édifié en souvenir du comte Schwerin :
http://napoleon-monuments.eu/Napoleon1e ... tPruss.htmVoici son commentaire :
Citer :
Le colonel comte von Schwerin fut sans doute une des premières victimes - si pas la première (sûrement le premier officier) - de l'engagement des Prussiens sur le flanc droit français.
Il fut tué à la tête du 6e régiment de Hussards prussiens, alors qu'il commandait la 1e Brigade de cavalerie prussienne, (4e Corps d'Armée de Bülow). Ce régiment éclairait l'avance de la 15e Brigade d'infanterie et il fut tué lors d'une rencontre avec la cavalerie française (sans doute le 7e Hussards de Marbot) soutenue par une batterie d'artillerie à cheval d'a, à l'est du bois de Paris, vers 15h30.
Ce n'est pas une surprise si Schwerin fut tué à cet endroit : c'est vraiment là que les Prussiens devaient sortir de la vallée de la Lasne pour monter sur le plateau, avant d'entrer dans le bois de Paris.
C'est un coup d'un canon de l'artillerie à cheval, postée en lisière de ce bois, qui tua von Schwerin.
Il fut enterré à la hâte "dans un petit bois". Deux ans plus tard, sa famille partit à la recherche de son corps, qui fut retrouvé sur les indications d'une femme du lieu, vachère de profession.
La veuve du Colonel, la comtesse Sophie Daenhoff, fut tellement touchée de l'aide et de l'accueil de la population locale qu'elle offrit deux cloches pour l'église de Lasne. Elle offrit également chaque année de sa vie une somme de 100 florins prussiens au curé de Lasne, pour qu'il les distribue aux pauvres du village.
Pour Dominique, cette batterie à cheval se situait donc à l'est de la lisière du bois de Paris (et non à l'ouest). Si cela pouvait être prouvé, ce serait un élément défavorable à la thèse de Bernard Coppens...