Albertuk a écrit :
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Mais il y a deux témoignages en 1821 pour établir la présence de madriers à cette même date. Marchand et Antommarchi. Celui de Saint-Denis, en 1840, valide ces derniers
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Certes je ne dis pas que mon interprétation soir la bonne, loin de là. Mais toute lecture litérale des textes se heurterait à un problème. Par exemple, si l'on combine les témoignages de Marchand et d'Anto de 1821 avec celui d'Ali en 1840, il y aurait eu deux madriers en bois en 1821 et en 1840. Donc pas de contradiction, sauf que cela contredit tous les autres témoins de 1840, et le rapport de Lowe de 1821, voire d'autres de 1821, qui ne mentionnent pas de madriers.
Nous n'avons jamais pensé que les madriers de 1821 soient restés longtemps dans le caveau. Juste le temps d'en terminer l'aménagement. Il me semble que trois jours, c'était un peu court pour tout terminer. Rappelez-vous que l'ouverture du tombeau à la surface faisait sept pieds sur quatre, selon Bertrand. Et le fond, huit "feet" sur cinq, selon Lowe...
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Et si l'on prenait certains des témoignages de 1821 et 1840, et écarteraient les autres, on serait accusé de choisir ce qui plaît pour étayer telle hypothèse, elle aussi, donc, forcément biaisée.
Il n'y a donc pas de solution à ce problème et, comme je le disais ailleurs, on en arriverait à un non-lieu.
C'est préjudicier à la place de la justice...
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Je rappelle que les témoignages de Darling et de Darroch sont toujours sujets à caution, les originaux ayant disparu... Il a été impossible aux historiens d'en apprécier la nature et la crédibilité.
Il en est de même alors du témoignage de Marchand, qu'il faut rejeter à moins que vous ne sachiez où se trouve le manuscrit !
Le manuscrit est aujourd'hui égaré, mais Bourguignon l'a eu entre les mains et vu par d'autres, dans les années 50.
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Idem Antommarchi car, lui, avait dû écrire en italien en 1822-1824 pour quelqu'un traduise son texte en bon français et le publier en 1825.
C'est vrai, mais le livre lui-même est déjà remplie de mensonges...
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Je pourrais aussi citer d'autres manuscrits où le texte, supposé être transcrit fidèlement, a été estropié (ex. Bertrand qui, par ailleurs, a censuré des parties entières de son texte original, rayés de toutes parts, à moins que ce ne soit un de ses héritiers, ou Fleuriot, qui y ait rayé des passages entiers). Et même d'autres manuscrits où l'auteur a remanié son propre texte, des années après, pour le mettre au propre (ex. Gourgaud).
Sans-doute, mais au moins, on peut avoir accès au manuscrit de Bertrand !
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Bref, ce n'est pas si simple d'écarter un texte et pas l'autre... Il faut commencer par les étudier tous, et voir si il y a concordance dans le récit de faits etc pour en arriver à une possible trame. Et, quand il y a divergence, il y a un os que l'on peut essayer d'expliquer, quitte à émettre l'hypothèse d'une erreur sur un mot ou un seul détail, afin de ne pas remettre un tout en cause.
Et en le faisant systématiquement, on en arrive à la conclusion que la substitution est un fantasme... On connaît la chanson, commencée par Mac Carthy et toujours développée aujourd'hui !