Merci pour votre aimable remarque que je vous renvoie très sincèrement.
Près de Grouchy, se trouvait quand même le général Gérard, expérimenté lui aussi, et qui, à la place du maréchal, aurait, sans nul doute, marché au canon, en entendant du bruit venant de la bataille à Waterloo.
Par ailleurs, ce même Grouchy a bel et bien sous-estimé le retour offensif de Blücher après sa défaite à Ligny.
Tout ceci pour dire que vous avez tout-à-fait raison d'estimer que le maréchal Grouchy a suivi très scrupuleusement les ordres de l'Empereur, ordres qui, à un moment donné s'étaient résumés à poursuivre les Prussiens dans leur hypothétique retraite vers Namur ...
Et c'est là qu'intervient ma précédente réflexion visant à dire que Grouchy n'a pas su s'adapter aux nouvelles circonstances, et n'a pas envisagé que le mouvement prussien pût être toute autre chose qu'un repli !
Le chemin qu'il emprunta ne lui facilita pas non plus ses communications avec Napoléon, et peut-être qu'un Davout aurait pris une autre direction, ne serait-ce que pour chercher à joindre son Empereur ...
L'Empereur, dans le Mémorial de Ste Hélène, s'étonnait encore que son maréchal se soit rendu "introuvable", n'étant ni sur le champ de bataille du mont St Jean, ni sur Wavre ...
Et rappelant aussi qu'il avait manqué d'énergie, ce dont je ne doute pas non plus.
