Grandvilliers a écrit :
Je ne suis pas constructeur, je ne suis que modéliste et ne suis donc capable que d’estimer le cout d’un modèle aussi fidèle que possible. Je sais par contre qu’un historien de quelque renom, Monsieur Patrick Villiers rêve de convaincre la mairie de Boulogne de refaire un bateau canonnier en grandeur réelle. Dès que l’étude que nous menons sera prête et les plans terminés (quelques mois tout au plus maintenant) le dossier complet sera à sa disposition, comme elle sera à celle de toute personne compétente intéressée par le sujet. Des gens plus compétents que moi seront sans doute alors en mesure de calculer le prix d’une telle construction.
Peut-être faudrait-il regrouper tous les rêveurs dans une association ?
On pourra lire Patrick Villiers ici (il donne des détails intéressants d'une entrevue entre Bonaparte et le corsaire boulonnais Jacques Broquand :
http://crhael.univ-littoral.fr/wp-conte ... existe.pdfSire, il arrive dix fois dans un an, et particulièrement en hiver, le vent commence par le sud pour venir mauvais temps, il vient gros vent sud et sud-ouest : la division anglaise qui est la n'y peut tenir et s'en va mettre a l'abri dans la rade des Dunes (Downs).... Pour faire la descente, il faut que les préparatifs se fassent dans les mauvais temps, parce que du sud, le vent saute ensuite à l'ouest au nord-ouest ou au nord... Vous qui avez tout à bord, vous profitez de ce vent du Sud qui est vent arrière pour aller faire votre échouement [en Angleterre] qui va durer quatre heures environ. Vous ne trouverez personne qui puisse gêner. Quand on apprendra que vous êtes passé, il sera un peu tard et vous serez passé... »Comme par hasard, on ne cîte ni ne discute de ce passage, pourtant donné par un marin local...
Mais comment les amiraux auraient accepté les conseils d'un simple corsaire ?