le forumeur anonyme qui s'exprime par le canal de bastet a écrit :
Mais non, le morosophe commencera par un premier mensonge: le monde entier et napolo-béat. Et ce, pour que le 2ème prenne: Napoléon est en fait une grosse tantouze, et Coppens est le prophète de cette nouvelle vérité. La méthode est pas nouvelle, et elle est pas fine. En plus quand c'est pour dire n'importe quoi et raisonner en rond dans les abstractions théoriques, ça ressemble à de l'onanisme cérébralme, qui comme chacun le sait, est un proche cousin de la branlette intellectuelle, tous deux tristes rejetons du trop plein d'amour propre (qui comme chacun le sait aussi depuis Platon, n'est pas un bon truc, à différencier de l'amour de soi, qui est lui vachement bien et cool, et stoïque et noble, du moment qu'on assortit ça d'une petite sodomie avec ses élèves)...."
La vulgarité de l’expression correspond à l’indigence du propos.
Je ne rentre pas dans ce genre de débat. Mais je garde soigneusement dans mes archives cet échantillon de pauvreté intellectuelle, parce qu’il est instructif de voir comment des gens, qui se disent des connaisseurs, parviennent, lorsqu’ils sont aveuglés par leur énervement, à lire tout de travers et à ne pas distinguer dans un ouvrage l’essentiel de l’accessoire.
Ce forumeur anonyme, qu’on peut classer, à la lecture de sa prose, dans la catégorie des "passionnés-énervés", nous apporte la démonstration que l’histoire ne peut rien attendre d’eux, puisqu’ils ne sont pas capables de lire calmement un document quelconque et de comprendre sa signification.
Que la publication d’un livre qui montre, preuves à l’appui, qu’un problème qui semblait sans solution était mal posé, qu’un tel livre suscite de l’énervement chez ceux qui pensaient tout connaître de la question n’a rien qui doive étonner. Ce qui étonne, par contre, c’est que cet énervement se traduise par un tel fatras assaisonné de grossièretés (sans doute l’auteur a-t-il cru relever ainsi l’intérêt de sa prose, mais c’est raté) ; ce qui étonne aussi, c’est qu’une intervenante de ce forum répercute benoîtement sous son nom cette prose indigeste.
L'énervement n'autorise pas à écrire n'importe quoi.
Cordialement.