L'Énigme des Invalides

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 Sujet du message : Re: Point de rupture?
Message Publié : 21 Juin 2008 1:02 
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:salut: Rose "Et si ce "point de rupture" s'articulait autour de plusieurs charnières, politique, militaire, économique ?"

Désolé pour cette réponse tardive, j'ai du l'oublier au retour de congés en Mai. :rougi:

Plusieurs charnières, assurément, et il faut compter avec la réalité de l'époque, je veux dire qu'il est souvent facile de dire - et je m'inclus dedans - "Napoléon aurait du ou Napoléon n'aurait pas du" - cependant nous pouvons aisément prendre la place, quelques minutes, de l'Empereur.

1- Napoléon dans sa jeunesse accueillit favorablement la Révolution Française, les portes pouvaient enfin s'ouvrir.

2- Napoléon a toujours blamé les excès de 1789 pour autant il soutint les idées politiques de Robespierre à savoir : un pouvoir centralisé fort pret à défendre la liberté collective en sacrifiant des libertés individuelles, ceci dit dans le Mémorial il disait se sentir proche des Girondins (comme quoi!)

3-Napoléon n'a jamais su ou pu trouver son égal en matière de grande administration d'où cette obligation à gouverner seul, on se souvient de sa brillante conclusion du Traité de Campo Formio et de sa première administration de l'Italie sans ordre du Directoire! Plus tard il mit en chantier des travaux colossaux : routes, canaux, ponts...

4-Napoléon était pragmatique en matière religieuse.

5-Napoléon plaçait en premier lieu la notion de mérite sur celle des droits acquis par la naissance.

Voilà cinq points importants, il y en a d'autres bien sur, qui sont déterminants et selon les peuples, intégrés à l'Empire ou vassaux de l'Empire, pouvaient ou ne pouvaient pas s'accorder aux us aux coutumes aux lois ou tout simplement à l'organisation de ces sociétés.

C'est assez succint je le reconnais pour autant cela conditionne toutes les charnières dont vous parliez chère Rose.
Bien entendu Napoléon sans cesse déguisera, aux yeux de l'extérieur, ces principes dont les Français étaient attachés et qui tantot l'un, tantot l'autre, ne pouvaient etre exportés intégralement à l'extérieur.

Le sacre? Mais c'est le sacre de la République! La "République couronnée" disait Goethe.
Le sacre? Mais c'est la trahison de la Révolution Française pour Beethoven!

La noblesse d'Empire? Mais c'est une noblesse de roturiers ayant réussi au mérite!
La noblesse d'Empire? Mais elle ne peut exister sans la fusion avec l'ancienne noblesse!

Le Concordat? Mais c'est une trahison de l'Eglise!
Le Concordat? Mais c'est la reconnaissance de toutes les religions d'alors!

L'Empereur? Mais ce n'est pas Dieu qui est à l'origine du pouvoir!
L'Empereur? Mais c'est une atteinte à l'ordre établi qui ne tolère pas l'assentiment du peuple dans le choix de son souverain!

Bien à vous.
:salut:


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 Sujet du message : Re: Point de rupture?
Message Publié : 22 Juin 2008 10:14 
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Bonjour Cher Duc,

Il m'appartenait également de venir développer cet aspect du sujet, et j'y pensais depuis quelques jours.
Les grands esprits finissent toujours par se rencontrer ! :4:

Je vous rejoins totalement dans cette réflexion qui reconnaît combien il est délicat de percevoir Napoléon dans le contexte de son époque.
Et comme il est plus aisé de lui lancer la pierre, en se targuant du fait que l'on aurait su faire, nous, alors pourquoi se gêner ?
Il est vrai que l'humilité est devenu une vertu rarissime, et que la mode n'a jamais vraiment été de citer Napoléon comme un "modèle" ...

C'est certainement la raison pour laquelle, ainsi qu'en a fait l'amer constat LOURMARIN, les fora "napoléoniens" se révèlent plus "anti" que "pro".
Mais ceci est une autre histoire qui n'intéresse pas le sujet présent.

Dans sa "Vie de Napoléon", Stendhal écrit ceci :

"-L'Empereur périt par deux causes :

1) L'amour qu'il avait pris pour les gens médiocres depuis son couronnement.

2) La réunion du "métier d'Empereur" à celui de Général en chef".

Bien sûr, ces deux raisons invoquées par le célèbre écrivain, de visée trop générale, ne sont pas suffisantes, ni peut-être même pas satisfaisantes pour expliquer l'écroulement du système napoléonien.

Pour amener ce point de rupture, coïncidant avec la chute de Napoléon, il est certain toutefois que le népotisme pratiqué par Napoléon en faveur des membres de sa famille, ainsi que la lassitude manifestée par certains de ses subordonnés, voire même leur trahison, ont eût un impact tout aussi important dans l'échec final de ses plans, que les efforts de ses ennemis à s'opposer contre Lui pour le vaincre.

Cependant, et bien que ces faits paraissent évidents, ils regardent essentiellement l'extérieur ; or la cause profonde de l'acheminement vers ce point de rupture se situe encore aiilleurs, à mon sens...

La mission historique du Grand Homme consistait dans un premier temps à mettre un terme au chaos de la Révolution française, afin d'établir un nouvel ordre politique de l'Europe, qui poserait les fondements de l'évolution future.

Mais au-delà de cette tâche que lui avait fixée la Providence, Il fit appel à son génie pour entreprendre ce qu'Il devait avoir beaucoup de peine à réaliser par la suite, parce que les conditions intérieures de cette réalisation, même motivée par les plus nobles ambitions, faisaient défaut, et n'étaient pas toujours compatibles avec les courants historiques de son époque.
C'est le "Napoléon, visionnaire", trop Grand pour le Monde dans lequel Il évoluait !

Hélas, nous le savons tous, Napoléon ne disposait pas du peuple français dans son intégralité pour mener à bien ses vastes projets.
Et même si l'Armée le voyait tel un dieu, même si ses Soldats se jetaient au feu pour Lui, il lui aura toujours manqué une certaine "organisation" du peuple dans son ensemble, pour lui permettre d'assurer les inébranlables fondements de son régime

La puissance de l'Empire napoléonien reposa donc essentiellement sur le génie de l'Empereur, et la valeur comme la fidélité de ses Soldats.

Enfin ce passage de "Premier Consul à vie" à "Empereur des Français" venait poser le délicat problème dynastique, avec les conséquences fâcheuses que nous connaissons...

Une foule de revers, de malchances et d'évènements contraires, tous domaines confondus, contribuèrent à précipiter la chute de l'Empire et de son fondateur.

Et même si Napoléon, du fond de son exécrable exil ne s'en est guère épargné les reproches, force est de reconnaître, avec hônneteté, qu'Il ne fut pas le seul Artisan de son malheur.

Je n'ai peut-être pas toujours cerné le sujet de très près, et je m'en excuse, mais nous le savions, il est vaste puisque Napoléon est "Grand" ! :4:

Bon dimanche à Vous et :VE2:



:salut:


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 Sujet du message : Re: Point de rupture?
Message Publié : 29 Déc 2008 21:19 
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Bonsoir Cher Duc,

Je m'adresse à vous sur ce post évidemment ouvert à tous, mais c'est vous qui l'aviez conçu.

Il me plait d'y revenir un instant ce soir, car en vous relisant, je note le mot "disproportion" ayant conduit très certainement l'Empereur à sa chute ...

Vers lka fin de sa vie, le Grand hHomme disait :

"- L'Europe ne formera bientôt plus que deux partis ennemis : on ne s'y divisera plus par peuples et par territoires, mais par couleur et par opinion. Et qui peut dire les crises, la durée, les détails de tant d'orages ? Car l'issue ne saurait être douteuse, les lumières et le siècle ne rétrograderont pas." ...

Voilà le philosophe qui s'exprime ...

Maudire la Révolution est chose facile, mais la supprimer l'est beaucoup moins. C'est un fait historique dont les conséquences ont contu=inué à se développer, que celles-ci soient bienfaisantes ou malfaisantes, réconfortantes ou alarmantes.
Et la grandeur de Napoléon à ce moment, c'est bien d'avoir compris qu'il ne pouvait rien faire d'autre que de l'utiliser, de l'ordonner et de la diriger soius peine d'être lui-même vaincu ...

Et lorsqu'en 1815 les monarques et les diplomates rassemblés à Vienne apprirent que le grand Homme foulait à nouveau le sol de la France, ils s'agitèrent avec véhémence, telle une ménagerie à l'approche de son dompteur !

Pourtant, Il était seul, ou presque, face à une Europe encore toute entière sous les armes ...

Cette marque constante de la "nécessité historique" voulu par Napoléon dans chacune de ses actions, explique les fautes qu'il a pu commettre parfois, et surtout, elle les excuse.

Car en effet, il n'eût tenu qu'à Lui, s'Il n'avait pas été Lui :4: , de garder ses deux trônes et de mourir aux Tuileries dans un fracas d'apothéose

Il disait encore qu'Il était seul responsable de sa chute, car Il avait voulu trop "embrasser" ...

Et la disproportion évoquée plus haut se décline à cet instant où la nouvelle France, celle-là même qu'Il avait voulu si grande et si puissante, était devenue à la fin trop vaste, désorbitée par la réunion des Pays-Bas et des villes hanséatiques ...

La Russie était trop éloignée ...

L'Espagne était trop "dure" ... Et tout cela en même temps !

Les moyens dont Il disposait ne lui permettait peut-être pas un tel développement de sa politique, car l'échiquier géant qu'Il avait eu le génie de réaliser le desservait en même temps, l'empêchant d'avoir sur lui une vue d'ensemble.

Et tout ceci, l'Empereur le sent bien, il sait que sa destinée le déborde ; ainsi marchant sur Vienne, il ne lâche pas l'Espagne, pas plus que lorsqu'Il se dirige sur Moscou ...

C'était une course folle, effrénée, infernale, dans le tourbillon de laquelle il s' est trouvé happé, dans ses guerres incessantes et impitoyables où l'ennemi l'entraînait sans cesse !

Mais en y réfléchissant bien, eût-il pu attendre son heure, procéder par ordre, comme par exemple en terminer avec l'Espagne en y portant tout son génie, puis s'occuper de l'Autriche, souffler un peu pour réunir ses forces, organisant prudemment ses communications et ses étapes au lieu d'entrer dans le mystère russe avec, dans le dos, l'Espagne, la Prusse, l'Autriche et l'Angleterre ?

Personnellement, je ne le pense pas.

Pris dans cet engrenage guerrier, Il ne pouvait qu'avancer, et avancer le plus rapidement possible ...

Tout l'entraînait comme un rocher sur une pente qui voit son élan prodigieux arrêté en bas de la pente ...

Etendant de jour en jour le cercle de sa force, Il finit par en devenir le prisonnier, tout en se voyant condamné à continuer d'agir jusqu'à l'épuisement !

Ainsi, l'immense combat de sa vie s'élargissait sans cesse et sans aucune mesure, car Il était le combat même.

Faut-il pour autant regretter ce prodigieux élan ?

Il embrassait trop disait-il ... Certes, peut-être qu'en lâchant l'Espagne, il eût pu saisir la Russie, ou en lachant Moscou saisir l'Espagne, ou encore en abandonnant ces deux derniers, eût-il pu s'emparer de l'Angleterre ?

Et après ?

L'Epopée fascinante qu'Il tissait eût certainement été moins complète ...
Car ses facultés ô combien admirables , s'alimentaient de ses excès , elles lui permettaient de les commettre et d'en mourir en se grandissant à chaque étape, comme dans cette éblouissante Campagne de France où en seulement deux mois, s'érigea le plus beau monument d'énergie, de caractère, de décision, d'imagination créatrice, de courage moral et d'orgueil positif qui soit jamais sorti d'un coeur et d'une tête d'homme !



:salut:


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 Sujet du message : Re: Point de rupture?
Message Publié : 30 Déc 2008 3:12 
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:salut: Rose, effectivement il ne pouvait plus lacher l'Espagne, trop tard c'était un bourbier dont l'éventuelle sortie ouvrait la porte aux Anglais.
Cependant, en imaginant un retrait d'Espagne, les querelles entre le Portugal et l'Espagne auraient repris, les luttes intestines espagnoles auraient continué.

La question est combien de temps aurait-il fallu pour que la situation s'evenimat entre Portugais et Espagnols?
Ensuite quelle aurait été l'attitude anglaise en Espagne à propos de la France? Invasion par le sud ou stationnement dans le pays pour y amener la royale navy? Il était là l'enjeu.
En controlant l'Espagne Napoléon empéchait tout débarquement anglais menaçant directement la France, tout comme les Pyrénées formaient un obstacle naturel protecteur entre la France et l'Espagne.
Les faits le prouvent bien, la France tenait en respect les Anglais jusqu'à la déconfiture de 1814. Meme si aucune victoire décivise n'était possible entre 1808 et 1813, au moins Napoléon garantissait une paix relative à la France du Sud et ce quelqu'en fut le prix.

A mon sens les hommes n'ont pas manqué en Russie, meme avec 300.000 soldats de plus (c'était le cout humain payé par la Grande Armée en Espagne) cela n'aurait rien changé quant à l'invasion, après la retraite c'est différent surtout pour l'année 1813.

Il était plus important de faire vite avec la Russie qu'avec l'Espagne, la Russie disséminait les forces d'invasion et permettait aux futurs alliés de 1813 d'espérer...

Je crois que c'est le manque de chance qui a fait tout échouer en Russie et rien d'autre : incendie de Moscou par Rostopchine et l'hiver exceptionnellement rude et précoce.

Bien sur il y a l'épineuse question de la stratégie adoptée, beaucoup aiment à dire - et parfois j'en fais partie ("parfois" car je n'y étais pas) - que Napoléon aurait pu ne se borner qu'à défendre le Grand Duché et de ne pas s'aventurer en Russie. Bref, coller 500.000 hommes là-bas et attendre Alexandre!
Mais c'était mal connaitre le Grand Homme, la défense c'était l'attaque et qui serions-nous pour le blamer lui qui a tout gagné et dont personne n'a pu égaler?

Comme vous le rappelez finalement, Napoléon, en conservant et en étendant les principes de 1789 tout en maintenant une forme monarchique de gouvernement ne pouvait susciter en Europe et en réaction que la naissance des nationalismes les plus durs.
En fait, nous pourrions faire une comparaison avec la chute du bloc soviétique, les peuples d'Europe de l'Est ont goutté à la liberté mais avec les poches vides. Que valent les droits de l'Homme quand on a faim et quand on a été décérébré?

Il manqua à Napoléon la durée en fait et une vision moins franco-française de l'Europe. Cette dernière, il l'aurait vraisemblablement perdue avec le temps...

Bien à vous chère Rose.
DDR

:Madame:


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 Sujet du message : Re: Point de rupture?
Message Publié : 30 Déc 2008 10:14 
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Inscription : 14 Déc 2002 16:30
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L'incendie de Moscou a été un boulet psychologique, une arme entre les mains des ennemis de Napoléon ! Contrairement à ce qui se dit, cet incendie n'aurait nullement empêché la Grande Armée d'hiverner à Moscou.

L'Empereur avait le projet de marcher sur Saint-Petersbourg, mais ses maréchaux l'en empêchèrent par une attitude qui frisait l'insubordination ! Il pouvait laisser l'armée et revenir de sa personne à Smolensk avec seulement sa garde. A qui laisser les clés de Moscou ? Davout, Murat, Ney ? Mais aucun chef ne méritait plus sa confiance à ses yeux.

Le froid intense fut une cause du désastre, mais seulement après l'étape de Smolensk. Dans sa grande prévoyance, Napoléon avait établi cette place comme un lieu sûr pour faire hiverner 100 000 hommes. Cependant, Victor se révéla piètre administrateur et ne sut pas corriger les errements et les incohérences des intendants. On sait que l'un de ceux-ci, après avoir acheté aux juifs tout le cheptel disponible à prix d'or, le leur revendit discrètement pour faire sa fortune.

Les mouvements concertés de Tchitchakoff et de Wittgenstein visant à lui couper la retraite, le contraignaient à faire campagne, mais pas à fuir, si l'armée avait pu s'approvisionner dans un camp retranché digne de ce nom...

C'est le manque de vivres et de poudre à Smolensk, qui contraignirent l'Empereur à poursuivre la retraite. J'ai lu ici ou là que c'est le désir violent de revenir à Paris pour ressaisir les rênes de l'Empire qui le poussât à abandonner Smolensk, le ravitaillement étant suffisant en définitive pour y demeurer. Ceci est contraire à tous les témoignages oculaires... :salut:

_________________
"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.


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 Sujet du message : Re: Point de rupture?
Message Publié : 30 Déc 2008 12:46 
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Inscription : 13 Nov 2007 13:45
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Toute la vie du Grand Homme fut une impitoyable course contre le temps, ce temps qui lui a si souvent manqué comme le rappelle notre cher Duc, ce temps qu'il a pourtant toujours employé à très bon escient, l'exploitant au maximum dans un éventail prodigieux d'affaires de tous ordres ...

Mais les circonstances ne sont pas toujours malléables, et d'un contexte établi et analysé, fut-ce même avec le génie du Grand Homme, pouvait surgir l'impondérable qui remettait tout en cause ...

Et même s'Il avait les capacités de s'adapter à ce genre de situations qui, il faut le reconnaître, se présentait souvent sur les champs de bataille, d'autres éléments contraires à force de s'ajouter au tableau des déconvenues,comme les conditions climatiques ou encore l'indiscipline de certains grands Officiers ou Maréchaux, comme le rappelle Bruno, ne pouvait que mettre à mal les dispositions savamment prévues du Grand Homme ...

Alors, il est évident, Cher Duc, qu'il serait malhonnête et tout-à-fait insensé de blâmer Celui qui a toujours tout mis en oeuvre pour le bien de sa Patrie et la liberté du peuple.

Comme le disait si justement Octave AUBRY, rappelant que l'Histoire n'a que très peu souvent croisé de tels génies, lorsqu'un pays porte encore tant de fruits à l'empreinte impériale, il ne peut que se louer d'avoir porté sur son sol un Homme aussi talentueux dont le nom prestigieux continue d'éclairer notre route.


:VE2:



:salut:


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 Sujet du message : Re: Point de rupture?
Message Publié : 06 Jan 2009 18:13 
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Inscription : 27 Août 2004 12:01
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:salut: Bruno, mouais sur un autre forum l'incendie de Moscou n'était pas aussi négligeable que vous le dites, effets psychologiques assurément mais dire que cela ne joua pas sur les vivres?
J'irai voir à l'occase pour retrouver le fil, cela remonte à loin et en ce moment faire des recherches dans mes bouquins, euh je n'ai pas le temps, hélas.

Bien à vous et excellente année 2009.
:salut:


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 Sujet du message : Re: Point de rupture?
Message Publié : 25 Sep 2009 16:12 
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Bonjour cher Duc, :2:

Il y a bien (trop) longtemps que nous n'avons eu le plaisir de vous lire dans nos salons ...

J'espère que, même si vous n'avez pas retrouvé le fil de l'incendie de Moscou :4: vous retrouverez bientôt l'envie de rejoindre les troupes de l'Empereur dont nous sommes les humbles représentants, commandés par le talentueux Général en Chef... Bruno ! :ange:


:VE2:



:salut:


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 Sujet du message : Re: Point de rupture?
Message Publié : 19 Oct 2009 16:25 
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Mais où est donc passé "D2R" ? :sourire1:


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