Cher Duc, je vous suis dans votre raisonnement, bien entendu, car il se trouve être l'une des meilleures explications que l'on connaisse de ce rapprochement entre substitution et empoisonnement.
Ce que je voulais démontrer, c'était peut-être quelques petites variantes simplement suscitées par votre question.
Quand vous parlez, par exemple, du risque de découvrir un empoisonnement après avoir analysé le corps de l'Empereur, je trouve que cette conclusion n'aurait pas été aussi simple, eu égard à l'usage thérapeutique qui était alors admis quant aux potions données à Napoléon.
Les ongles habituellement auréolés de noir en cas d'empoisonnement échappaient à la règle.
Mais c'est peut-être pinailler sur des détails et certaines facettes de l'Histoire sont parfois plus simples à appréhender.
Il reste tout de même que l'empoisonnement et la substitution, même si au final se trouvent avoir un lien de cause à effet, avait initialement, l'un et l'autre, un objectif distinct.
Sur l'évocation du personnage de Montholon au fort de Ham, je suis parfaitement d'accord avec vos présomptions.
