Citer :
Il n'existe aucune source qui permet de prétendre que madame Bertrand aurait fait subtiliser le masque parce qu'il n'aurait pas été digne de représenter Napoléon. La seule justification fournie à Burton est celle donnée par le général Bertrand. Elle est citée dans l'éditiion 2003 de l'énigme de l'exhumé de Sainte-Hélène aux pages 80 et 81. Le conflit porte donc uniquement sur la contestation du droit de propriété que Burton estime avoir acquis en réalisant le masque alors que les époux Bertrand estiment en être, en tant que commanditaires, les dépositaires au nom de la famille Bonaparte.
Notre homme confond la science historique et l'art policier de soutirer des aveux... Il faut être bien naïf ou au contraire diabolique, pour penser que Mme Bertrand aurait pu mettre par écrit un tel aveu !!!
Pourtant, le général Bertrand a bien écrit que le résultat était décevant: "la figure du moment, etc."
Citer :
Vous avez aussi lu ça chez BRH:
Citation:
Qu'est-ce à dire, sinon que Madame Mère était honteuse de ce visage défiguré, au point de le cacher à ses autres enfants ?
Cette affirmation repose uniquement sur le fait que, selon le témoignage d'un de collaborateurs qui rédigea une biographie de lui, le cardinal Fesh aurait eu une caisse qu'il n'aurait pas osé toucher contenant le masque de l'empereur. Il s'agit donc encore une fois d'une interprétation alambiquée d'un texte qui ne dit absolument pas ce que Rétif a voulu lui faire dire. Rien n'indique en effet dans les extraits cités que ce serait Madame Mère qui aurait confié cette caisse au cardinal Fesch et surtout rien ne laisse supposer que ce serait parce qu'elle aurait trouvé ce masque "épouvantable".
On sait que le masque en original a été expédié via la douane anglaise à Madame Mère. Ce n'est donc pas lui qu'Antommarchi lui aurait présenté plus tard.
Enfin, à propos de cette caisse, qui avait intrigué l'abbé Lyonnet, au point de la mentionner ensuite dans ses mémoires, ce dernier souligne bien que Fesch disait en pleurant qu'elle contenait le masque de l'Empereur. L'abbé n'en a pu voir le contenu. C'est donc bien que Fesch ne tenait pas à exposer ledit masque. Cet épisode se situe après 1830, quand Fesch en était devenu le dépositaire. Pourquoi le cacher, alors qu'Antomarchi allait publier son "travail" ? Or, ni avant 1833, ni après, le cardinal n'exposa ce masque. Il est donc assez surprenant de soutenir qu'aucune source ne permette d'affirmer que ledit masque n'était pas assez beau pour passer à la postérité.
Citer :
C'est plutôt d'une apparition qu'il faudrait parler que d'une réapparition. Avant la vente à Charles Alder en 1939, il ne subsiste aucune trace de ce masque. En revanche, Jacques Jousset faisait état en 1957 d'un démenti d'André Masséna concernant le fait que ce masque aurait été détenu par sa famille, démenti qu'il n'y a pas lieu de remettre en question puisqu'à la date où Jacques Jousset le mentionne, André Masséna était encore bien vivant.
Aucune trace, c'est vite dit...

Il reste la boîte qui le contenait au moins depuis 1939. Celle-ci a été classée par les Douanes américaines comme un objet antérieur à 1880. De ce fait, ni le masque, ni la boîte n'ont payé le moindre droit pour rentrer aux USA en 1986.
Reste à savoir si cette boîte peut être datée. Oui, elle le peut. Au vu des photos, un ébéniste l'estime comme ayant été fabriquée autour de 1850. Selon-lui, il y a toute apparence pour que la boîte ait été réalisée en vue de contenir le masque, ce qui est confirmé par le propriétaire: elle dispose d'une sorte de mécanisme basée sur la toile tapissant le fond du réceptacle qui fait que le masque monte ou redescend à mesure qu'on lève ou qu'on rabaisse le couvercle...