Albertuk a écrit :
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Il me semble que nous avons fait référence tous les deux à cette distance d'une quinzaine de mètres.
Ma simple supposition est que Eastlake n'était pas à bord. La distance de 15 mètres me paraît alors petite car on sait que les autorités ne laissèrent guère les chaloupes s'approcher de près.
Peut-être le NMM a-t-il quelques lumières sur ce point ?
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Vous supposez qu'il n'y a pas de source écrite sur la réalisation du tableau. Mais CE N'EST QU'UNE SUPPOSITION. En histoire, ce n'est pas recevable. Dans le doute, disons simplement que nous l'ignorons.
Disons qu'il n'y a pas de source écrite parmi tous les témoins présents. Las Cases n'aurait pas manqué de mentionner ce détail pour montrer l'engouement populaire britannique envers l'empereur, ce qu'il s'efforça de faire.
Encore eût-il fallu que les Français remarquent le manège d'Eastlake... On ne peut rien affirmer à ce sujet, sinon que le portrait de Napoléon est ressemblant. En effet, sa ressemblance avec Walewski y est troublante. Eastlake n'a pas pu se servir de ce dernier comme modèle...
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Il est erroné de soutenir de votre part que la dame P-R n'a pu remarquer un détail aussi infime, puisqu'elle prend acte de l'existence d'une particularité sur le tableau qui pourrait passer pour une fossette...
Elle ne fut pas aussi affirmative et parlait plutôt d'une
éventuelle cicatrice voire
plutôt une fossette. Ca veut tout de même dire que la particularité en question n'est
guère définissable à ses yeux. Car, comme nous, elle n'a évidemment pas vu le tableau, mais seulement une photo. Mais le NMM, qui dispose du tableau, est plus catégorique et affirme, sans parler d'éventualité, qu'il n'y a pas de cicatrice.
Cet argument est sans valeur, car Mr Quarm ne peut certainement pas engager le NMM par un simple courriel, d'autant que l'on ne connaît pas sa place dans la chaîne hiérarchique du musée.
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Eastlake l'a vu puisqu'il l'a peint, malgré vos dénégations suspectes...
Le fait tout simple est qu'il n'y a pas de certitude sur l'existence d'une cicatrice sur ce tableau. Alors, pour vous, je suis suspect de faire partie d'une grande conspiration mondiale du fait de mon désaccord sur ce point-là ?
C'est vous qui le dîtes...

Cela dit, grande conspiration mondiale, c'est peut-être beaucoup pour une simple "entente franco-britannique" !
Reste que le NMM ne donne pas d'explications sur le cliché à la base de mon travail et qui provient bel et bien de ses archives. Wikipédia identifie formellement ledit cliché comme provenant du NMM, ainsi que plusieurs ouvrages qui l'ont publié. Ceci devrait sans doute être rappelé à Mr Quarm.
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Vous ne voulez pas comprendre, dans le meilleur des cas. J'explique donc:
1/ Eastlake fait un tableau de Napoléon ressemblant à Walewski.
2/ Je note que ce tableau sort des conventions connues de Napoléon (David, Gérard, Ingres, Gros, etc).
3/ J'en déduis que le portrait d'Eastlake n'est pas ressemblant.
4/ Je découvre la cicatrice et je note la ressemblance avec Walewski.
5/ J'en déduis donc logiquement qu'Eastlake a été plus fidèle que David, Gérard, Ingres, Gros, etc).
Donc, il est plus pertinent.
En effet, maintenant je comprends mieux ce que vous indiquiez. En somme, Eastlake a SEUL réalisé un tableau du VRAI visage de Napoléon et que TOUS les autres peintres avaient eux créé des FAUX, car en avaient modifié le pourtour du nez par exemple, et avaient caché la cicatrice. C'est une façon de voir, certes. Elle se heurte toutefois aux difficultés suivantes:
- Napoléon n'a pas posé pour Eastlake, comparé aux autres peintres
- aucun témoin de l'entourage de Napoléon n'a mentionné de cicatrice
- aucun docteur non plus, même les anglais.
C'est un peu caricatural, dans le sens où certains des portraitistes comme Girodet ont laissé des croquis ou d'autres oeuvres plus proches de la vérité et qui se rapprochent en effet du travail d'Eastlake.
Pour les témoignages, contentons-nous de dire qu'aucun n'est parvenu à la postérité. Ce qui est en contradiction avec le portrait portant cette cicatrice.
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Est-il le directeur ? N'avait-il pas une remplaçante pendant d'éventuels congés au mois d'août ? C'est peut-être là l'explication la plus simple...
Cela ne change pas grand chose qu'il ait eu une remplaçante ou non. Car, aujourd'hui, le tableau est encore au musée et M. Quarm est parti le vérifier deux fois en 24 heures. A moins que... le MI5 a trafiqué ce tableau, à un moment entre la remplaçante introuvable et M. Quarm

Mr Quarm peut se déplacer autant de fois qu'il le voudra devant ledit tableau, ça ne m'intéressera pas tant qu'il n'aura pas commenté le cliché qui émane de son musée ! Un appareil photo est neutre, pas l'oeil d'un conservateur de musée anglais...
Quant à l'hypothèse que vous évoquez, elle serait assez banale, attendu que ledit service a réalisé des combines beaucoup plus sophistiquées. Mais nous la considérons -pour l'instant- comme une bonne blague...
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Un plâtre n'est jamais parfait. Certes ! Un tableau non plus, si vous allez par là !
Oui je suis bien d'accord pour les deux cas. Et j'ajouterais que la photo prise d'un tableau est souvent encore plus imparfaite (angle de vue, lumière, profondeur de champ, résolution, etc).
Sans doute, mais une photo ne créée pas un détail qui n'existe pas. Or, le détail existe sur le cliché en question. Vous aurez beau faire et beau dire, vous ne pourrez pas évacuer cette réalité, sauf à prouver qu'il a été truqué ou trafiqué...
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Quant à la traçabilité douteuse du death mask, perso, c'est la rigueur douteuse des directeurs du Rusi museum qui m'interpelle !
En son temps, la collection du RUSI a été remise au National Army Museum (NAM) à Londres. Je m'y suis rendu. Il y a bien un masque fourni par le RUSI, je l'ai vu, mais ce masque est un masque Anto. Personne ne connaissait le masque mentionné par Rétif.
Personne, à la date où vous l'avez recherché. Normal, puisqu'il était entre les mains du Dr Corso depuis 1986. Vous avez oublié cela, de même que le fait que vous lui avez écrit en 2004 à ma demande.
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Depuis toujours, les collectionneurs se battent pour défendre leurs trouvailles (et investissements) et s'efforcent donc à démontrer qu'ils détiennent le vrai de vrai. Pour le masque dit RUSI, Mme EPR a mentionné une traçabilité douteuse car il aurait été vendu en 1939 par, je cite, un escroc notoire. Si c'est le cas, alors on peut avoir des doutes sur sa provenance réelle.
Mme EPR ne m'a pas répondu à ce sujet. Il paraît que les renseignements figurent sur le n° de janvier 1935 de la revue John Bull avec le titre d'un article! "a prince of the pinch". Encore une recherche à faire à la british library. Que font-ils aux Invalides ? Ils se tournent les pouces ?
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Le Dr Corso l'a acquis (death mask) à Londres chez Sotheby's, aux enchères, en 1986.
Dispose t'on de la description et l'origine de ce masque dans le catalogue Sotheby's? Ont-ils affirmé qu'il était celui de Napoléon? Si vous me donnez la référence de la vente, ou la date, je peux essayer de faire des recherches auprès de Sotheby's (si vous le souhaitez).
Le Dr Corso n'a pas semblé très désireux de me répondre précisément, même s'il m'a invité à lui rendre visite en sa demeure. Comme je lui ai demandé s'il me payait le voyage, il ne semble guère avoir apprécié mon humour...
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Il l'a revendu en 2004 à un acheteur qui ne souhaite pas révéler son identité.
Comment cette vente a été faite? Publique ou privée? Si c'est public, quelle est la trace de la vente, et donc la description du masque. Si c'est privé, comment connait-on les détails?
Vous charriez, Albert...

Tous les détails sont ici sur le forum. Vous avez suivi vous-même l'affaire fin novembre, début décembre 2004 !
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Il a donc constaté à l'endroit indiqué un effet de brosse à peinture. Après la fossette, la brosse et bientôt, plus rien ! Faut-il que cette cicatrice soit gênante...
Il a cherché à comprendre pourquoi on y avait vu une cicatrice et avait suggéré que peut être un effet de brosse avait rendu un effet sur une photo. Contactez-le vous-même pour en discuter. Je vous ai fourni son nom et son courriel. Vous pourrez lui parler aussi de sa remplaçante. Ce contact éclaircirait aussi ce point-là
Le musée doit faire un travail d'éclaircissement sur le cliché qu'il a fourni. Sans que l'on soit demandeur de quoi que ce soit. Vous parlez de la "remplaçante", mais ce n'est qu'une hypothèse.
De plus, vous avez aimablement informé Mr Quarm des articles publiés par le Times, the Independant etc. si tant est qu'il ait pu les ignorer. Il lui appartient donc d'en avertir sa Direction afin qu'elle publie une mise au point.
Comme mon nom est cité dans lesdits articles, je m'attends à recevoir ladite mise au point. Ceci serait très "fair-play", n'est-ce pas ?

Et conforme à une information objective et indépendante comme l'on n'en rencontre que dans les pays anglo-saxons...
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Le Rusi n'est pas introuvable, contrairement à ce que vous aviez soutenu avant 2004. Il valait 11 000 $ en 2004. Je pense que son propriétaire devrait me contacter car son prix risque de centupler !!!
Pourquoi ne l'a t-il donc fait? Qui rechignerait à faire une plus-value au centuple? Tout détenteur de ce masque devrait être attentif à ce que vous écrivez à son sujet, non? Or, Corso et le nouveau collectionneur ne vous ont pas contacté afin de faire fructifier la valeur de leur achat. Bizarre tout de même. Si on retrouve une traçabilité du masque auprès de Sotheby's, ça solidifirait sa traçabilité.
Je vous ai éclairé sur Corso. Il n'a pas fait une bonne affaire et a raté l'affaire du siècle. Tant pis pour lui. Quant à l'acheteur, son silence est en effet étonnant. Christie's a bien précisé qu'il ne souhaitait pas être connu et Mr Sheehan, qu'il ne voulait pas me révéler son identité...
On peut donc supposer que cette personne a sans doute intérêt à replonger le death mask dans l'obscurité, pour un motif inconnu. Peut-être parce qu'elle possède un masque Antomarchi qu'elle souhaite revendre auparavant dans de bonnes conditions...
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Vous ne voyez rien depuis le début. Ce qui est l'extrême des réactions enregistrées. J'avoue que j'ai du mal à y trouver une raison valable...
Evidemment, je dois faire partie DU complot...

Evidemment...

ça paye bien , au moins ?
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C'est à Morgane Tual de confirmer que Mme P-R a bien consulté le NMM. Je la crois:
-1/ parce qu'elle me l'a dit.
-2/ parce que Mme P-R ne peut pas avoir fait preuve d'un tel manque de professionnalisme !
C'est à Morgane Tual de confirmer cette affirmation de la part de Mme P-R. Pourquoi pas le lui demander par courriel? D'autant que, à présent, Mme P-R est malheureusement injoignable. Je lui souhaite aussi un prompt rétablissement.
Je n'ai pas le courriel de Morgane Tual qui travaille en free-lance, selon ce qui m'a été indiqué par Marianne. Désormais, je ne répondrai plus au téléphone aux journalistes sans avoir un courriel au préalable...
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L'avis de cette personne m'indiffère: le cliché que j'ai produit (mais non réalisé) en fait FOI jusqu'à preuve du contraire. La solution que le NMM s'il persiste dans son négationnisme fasse un procès à l'auteur de la photo pour FAUX ET USAGE DE FAUX ! Ce doit être encore "a prince of the pinch" ?
On ne recherche pas de procès ici (j'espère) mais la vérité historique. Donc l'avis d'une personne ayant le véritable tableau à portée de main ne devrait pas vous être indifférent. Vous vouliez son nom et contact, et je vous les ai communiqués. Mais pour faire quoi au juste? Je pensais que vous souhaitiez le contacter afin de poser vos propres questions
Mr Quarm ne doit pas parler le langage des french ploucs... Je suis fermé à l'accent de la vieille Angleterre. C'est une carence, je l'admets. Que voulez-vous... Je me suis marié trop jeune: pas le temps de prendre une maîtresse anglaise, alors que c'est le meilleur moyen pour apprendre.
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Votre humour est très british.
C'est plutôt vous qui aviez sorti l'histoire du MI5. C'était drôle, je dois dire.
Oui, il faut bien rire un peu de temps en temps...
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Je sais que l'on aime les clichés hantés en Angleterre, mais c'est un peu farfelu pour expliquer un coup de brosse sur la peinture... L'auteur de ce cliché est allemand semble-t-il. Ledit cliché a été reproduit sur papier dans plusieurs ouvrages sans provoquer aucun problème (je peux me tromper mais Wikipédia indique Franck Schulemburg comme utilisateur, le 2 septembre 2005).
Le cliché qui fait foi est celui disponible en ligne sur le propre site web du NMM et qui dispose aussi d'une loupe grossissante sur le tableau de Eastlake. Pourquoi aller chercher un cliché, et enquêter sur sa trace et son auteur, alors qu'on dispose de beaucoup mieux en ligne avec meilleure résolution et une loupe, et qu'on dispose aussi de l'opinion du musée qui a l'original sous les yeux? J'ai du mal à comprendre votre réticence à contacter le NMM pour vérifier votre propre opinion.
Un cliché n'est pas une opinion. De plus, j'ai observé sur le cliché "original" que vous m'opposez des traces d'ombre suspectes, que l'on ne voit pas sur le "mien"...
Quel est donc le plus authentique ? Au musée d'y répondre. Avec une traduction française, si possible. Ceci est d'autant plus impératif que j'ai des ancêtres jacobites...
