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Hommage au général de Boissieu.

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Auteur

Message

Bruno Roy-Henry

Sujet du message : Hommage au général de Boissieu.

Publié : 07 Avr 2006 9:22

Rédacteur

Inscription : 14 Déc 2002 16:30
Message(s) : 15779

Le gendre du général De Gaulle, qui avait combattu à ses côtés pour la libération de la France, s'est éteint à l'âge de 91 ans.[Nouvel Obs]

http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/112.html

Le général Alain de Boissieu et sa femme Elisabeth à l'inauguration de l'"Esplanade Jacques Chaban-Delmas" en août 2004

L a chancellerie de l'ordre de la Libération a annoncé, dans un communiqué, la mort du général Alain de Boissieu, gendre du général De Gaulle survenu à l'âge de 91 ans, mercredi 5 avril. Compagnon de la Libération, le général de Boissieu, avait épousé la fille de Charles De Gaulle, Elizabeth, en 1946.
"Le général d'armée de Boissieu était une grande figure des armées", souligne la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, dans un communiqué.
"Prisonnier en 1940, il s'était évadé, afin de reprendre le combat pour la libération de la France aux côtés du général De Gaulle", rappelle la ministre.
"Capable de charger au sabre, comme il le fît en 1940, mais aussi d'assumer les plus hautes responsabilités militaires, le général de Boissieu était le modèle même de l'officier français, alliant le panache et le courage à la réflexion", ajoute Michèle Alliot-Marie.

Hommage de Jacques Chirac

Le général Alain de Boissieu a été évoqué par Jacques Chirac comme "un grand soldat ayant consacré toute son existence au service de la France".

"C'est un homme de devoir, généreux et respecté de tous qui nous quitte", a indiqué le chef de l'Etat dans un communiqué, rappelant qu'"après une conduite héroïque au cours de la campagne de France en 1940, il est fait prisonnier puis s'évade pour rejoindre, parmi les premiers, le général de Gaulle à Londres".
"Ses qualités d'homme et de soldat le conduiront jusqu'aux postes les plus élevés de la hiérarchie militaire", a ajouté M. Chirac, en présentant "les condoléances de la Nation" à sa femme, sa fille et aux compagnons de l'Ordre de la Libération dont le général était chancelier.

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Bruno Roy-Henry

Sujet du message :

Publié : 07 Avr 2006 9:31

Rédacteur

Inscription : 14 Déc 2002 16:30
Message(s) : 15779

Un sabreur que n'aurait pas renié l'Empereur !

"Lors de la déclaration de guerre, le sous-lieutenant de Boissieu sert au Groupe de Reconnaissance de la 10e Division d’infanterie (15e GRDI). Chef de peloton de canons antichars, il arrête une attaque ennemie, le 11 juin 1940, au nord d’Epoye, dans la Marne, détruisant trois blindés et faisant preuve du plus grand calme et de la plus grande énergie.

Encerclés dans le bois de la ferme Milan par les Allemands qui viennent de prendre le village voisin d’Epoye, les canons de 25 antichars, ne pouvant tirer de nuit, doivent être sauvés de la capture. Avec l’autorisation du commandant de la position de défense, le sous-lieutenant de Boissieu décide de rassembler les 35 cavaliers de son peloton dans le layon le plus large et de charger au sabre les Allemands qui surveillent les sorties en direction de la plaine, tandis que les fantassins voisins couvriraient la charge par une diversion.

L’opération réussit avec quelques pertes et les servants emballés se retrouvent sur la route de Beine ; Alain de Boissieu confie alors le peloton à son sous-officier adjoint, le maréchal des logis chef Barbé, puis il revient à pied dans le bois de la ferme Milan pour prendre le commandement des fantassins qui avaient protégé la sortie de son peloton.

Les fantassins rejoignent ainsi leur unité à Beine ; le sous-lieutenant de Boissieu tente avec le chef de bataillon de la Rochefordière, qui commande la position, de gagner le camp de Mourmelon et le 15e GRDI. Ils sont faits prisonniers le 12 juin dans une embuscade allemande à hauteur du mont Cornillet."

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pilayrou

Sujet du message : De Boissieu

Publié : 07 Avr 2006 11:00

Vous rendez-vous compte ! J'ai connu "intimement" la soeur d'Yves Morvan, "Jean Marin - Les français parlent aux français", compagnon de la Libération, président de l'AFP, l'un des premiers aux côtés du Général.
Je l'ai vu une fois, sortant d'un tabac de Locronan; c'est tout. Sa soeur et lui étaient fâchés ! J'ai tout raté !!!

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A. Lionel

Sujet du message :

Publié : 08 Avr 2006 1:51

Directeur de recherche

Inscription : 27 Août 2004 12:01
Message(s) : 767

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Mickaelus

Sujet du message :

Publié : 08 Avr 2006 3:22

Assistant de recherche

Inscription : 20 Juin 2005 12:14
Message(s) : 163
Localisation : Vendée

Mes hommages à ce héros disparu qui enlève un peu de sa lumière à la France en nous quittant !

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