L'Énigme des Invalides

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Message Publié : 25 Oct 2005 22:35 
L'opposition républicaine profite de toute cette effervescence napoléonienne et, se réclamant des Cent-Jours autant que de 1789, appuie à la Chambre toutes les pétitions ou propositions de tendance bonapartiste. Presque tous les républicains importants sont ou seront en relation avec des membres de la famille impériale. La presse de gauche encourage le mouvement et ne manque pas une occasion d'emboucher les trompettes de la Renommée pour célébrer la mémoire de l'Empereur. Des journaux jacobins comme "La Tribune", "La Révolution", avaient déjà soutenu la cause du Roi de Rome. A la suite du refus opposé par la Chambre des Députés à l'examen de deux pétitions demandant le retour des Cendres de l'Empereur, Armand Carrel, officier de l'Empire qui avait démissionné lors de la guerre d'Espagne, entreprend un véritable panégyrique de Napoléon dans un article resté célèbre qui paraît dans "Le National" du 4 octobre 1830 :

"... L'Histoire dira quel législateur ce fut que ce merveilleux et jeune soldat qui n'avait encore médité que sur les champs de bataille... qu'on lise les discussions du Code civil, on y verra sa conscience d'ami de la Révolution, d'homme passionné pour les progrès de la civilisation, pour le travail et l'ordre...
... Nous avons appris, sous Bonaparte, à aimer l'ordre, à obéir à la loi, c'est-à-dire à la faire à notre tour. Voilà ce que nous lui devons, et c'est le plus grand service peut-être qu'aucun homme nous ait jamais rendu...
Trompez-vous sur le caractère de la mission législative et despotique de Bonaparte, cela est permis encore quand on a souffert de ce despotisme qui, comme tous les pouvoirs établis, voulait survivre à sa tâche accomplie; mais reste encore le jeune et pur conquérant de l'Italie, l'imposant négociateur de Campo-Formio; reste l'homme de tant de grandes choses payées d'un sang versé pendant dix ans par nos soldats avec enthousiasme; reste le créateur de tant d'utiles et hardis travaux qui font fleurir, parent et illustrent encore aujourd'hui la France; reste le grand esprit dont les traditions ont inspiré le peu de bien qui s'est fait depuis quinze ans, l'écrivain incomparable, l'historien profond que les belles pages dictées à Sainte-Hélène nous ont montré l'égal de lui-même, le maître de tous, en quoi que ce soit qu'il ait entrepris; reste enfin celui qui, malheureux avec nous et comme nous en 1814, non par sa faute, ni par la fortune, mais condamné par la marche des choses, n'a pas cessé d'avoir sur le coeur, jusqu'à son dernier soupir, les douleurs et l'humiliation de la France, de son bel Empire."

L'éloge, on le voit, est passionné et l'article fit sensation.


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Message Publié : 26 Oct 2005 22:50 
Dans cette utilisation de la légende, le gouvernement ne peut aller aussi loin que la gauche; il lui est difficile de crier "Vive la République !" pour l'amour de l'Empereur. Mais l'opposition ne risque-t-elle pas de jouer, elle aussi, un jeu de dupe, d'être débordée par le bonapartisme après avoir utilisé le napoléonisme pour déborder à son tour le régime ?
La Fayette, dès 1831, avait exprimé ses craintes et Metternich multipliait les mises en garde. Finalement, le gouvernement de Louis-Philippe laisse faire. Beaucoup d'anciens fonctionnaires de l'Empire sont réintégrés dans l'administration et d'anciens officiers dans l'armée; les généraux des guerres napoléoniennes sont à l'honneur.
A l'aube du 30 octobre 1836, alors que la neige tombe sur Strasbourg encore endormie, Louis-Napoléon, en uniforme de colonel d'artillerie, entre au quartier Austerlitz, suivi de son état-major de conjurés et, s'avançant au milieu de la cour, s'écrie : "Soldats du 4ème régiment d'artillerie, le neveu de l'Empereur Napoléon peut-il compter sur vous ? Soldats ! votre colonel a répondu pour vous; répétez donc avec lui : Vive Napoléon ! Vive l'Empereur !".
On connaît la suite, la tentative du jeune prince tourne court et malgré l'avertissement que constituait pour la monarchie de Juillet ce putsch manqué, Louis-Philippe entend rester fidèle à sa politique; magnanime, il laisse Louis-Napoléon s'embarquer pour les Etats-Unis et les complices acquittés sont l'objet de vibrantes manifestations de sympathie de la part des bonapartistes.
La même année, la construction de l'Arc de Triomphe de l'Etoile, commencée sous Napoléon, est achevée.
Tout semble ainsi concourir à préparer l'accomplissement du voeu de l'Empereur : le retour de ses cendres en France.


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Message Publié : 27 Oct 2005 23:55 
Le 1er mars 1840, Thiers succède au maréchal Soult comme président du Conseil et Guizot devient ambassadeur à Londres à la place de Sébastiani.
Bonapartiste sans l'être, Thiers ne manque aucune occasion de manifester sa dévotion à la cause napoléonienne et cherche, par ce moyen, à consolider son gouvernement en le rendant populaire.
Léopold 1er de Belgique écrivait à la nièce, la jeune reine Victoria : "M. Thiers est fortement imprégné des idées de renommée, de gloire qui caractérisent l'ère de la République et l'époque impériale."
Il faut au président du Conseil un grand acte de reconnaissance nationale; Palmerston lui en fournit l'occasion. Prévenu secrètement par le ministre anglais que le député irlandais O'Connel va interpeller le gouvernement anglais pour lui demander de restituer à la France le corps de Napoléon, Thiers forme le projet de reprendre à son compte la requête qui avait échoué en 1821, trouvant dans ce dessein le double avantage de raffermir son ministère et d'améliorer sa politique à l'égard de l'Angleterre.
Il s'en ouvre d'abord au duc d'Orléans, fils aîné du roi, qui l'approuve entièrement.
Saisi par son fils de ce projet, Louis-Philippe demeure indécis, voyant avec raison un parallèle désobligeant entre sa politique de paix et la gloire guerrière au moment où les nuages s'accumulaient en Orient. Cependant, il reste convaincu que l'évocation de la gloire impériale tournera finalement à l'avantage de la monarchie.
Le 1er mai, Louis-Philippe reçoit aux Tuileries les voeux de ses ministres à l'occasion de sa fête. Il s'approche de Thiers et lui dit : "Je veux vous faire un cadeau de fête. Vous désirez faire rapporter en France les restes mortels de Napoléon, j'y consens. Entendez-vous à ce sujet avec le Cabinet britannique. Nous enverrons Joinville à Sainte-Hélène."
Aussitôt, Thiers donne instruction à Guizot de présenter à Palmerston la demande officielle du gouvernement français. Cette demande est bien entendu acceptée et Palmerston, qui n'aimait pas la monarchie de Juillet, écrivait à son frère, non sans une certaine ironie : "Voilà une requête bien française ! Mais il aurait été absurde de notre part de ne pas l'accorder."


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Message Publié : 28 Oct 2005 22:36 
Le prince de Joinville avait la fièvre et restait alité lorsqu'il vit un jour entrer dans sa chambre le roi accompagné du comte de Rémusat, ministre de l'Intérieur. Très étonné par cette visite insolite, le prince le fut encore davantage lorsque son père lui dit : "Joinville, tu vas partir pour Sainte-Hélène et en rapporter le cercueil de Napoléon."
"Si je n'avais pas été au lit, raconte le price dans ses Souvenirs, je serais tombé de mon haut."
En fait, ce jeune officier de marine n'était pas très satisfait de la mission qui lui était confiée, mais ajoute-t-il : "En allant chercher ces cendres à l'étranger, c'était comme le drapeau de la France vaincue que nous relevions, du moins nous l'espérions, et à ce point de vue, je me réconciliai avec ma mission."
Quelques jours plus tard, le 12 mai, l'annonce est faite à la Chambre par le comte de Rémusat. Le ministre explique à son auditoire qui l'écoute dans un silence religieux que le gouvernement, soucieux d'accomplir un devoir national, a demandé à l'Angleterre de rendre à la France les cendres de l'Empereur et que les Invalides ont été choisis comme lieu de sépulture : "Napoléon fut empereur et roi; il fut souverain légitime de notre pays. Mais il ne lui faut pas la sépulture ordinaire des rois; il faut qu'il règne et commande encore dans l'enceinte où vont se reposer les soldats de la patrie et où iront toujours s'inspirer ceux qui seront appelés à la défendre. Son épée sera déposée sur sa tombe."
Le choix était judicieux et le gouvernement savait que les vétérans des guerres napoléoniennes y seraient sensibles. "Désormais, conclut le ministre de l'Intérieur, la France et la France seule possédera tout ce qui reste de Napoléon. Son tombeau, comme sa mémoire, n'appartiendra à personne qu'à son pays."
Les applaudissemets éclatent sur les travées, et tous les députés s'étant levés, l'enthousiasme est à son comble !
Un crédit de 1.000.000 de francs est alloué par le gouvernement à la translation des cendres et à la construction du tombeau.
Aussitôt la nouvelle connue, le pays tout entier est en émoi. Dans la soirée qui suivit la séance à la Chambre, Paris ne parle que de cette nouvelle et il en est de même dans toute la France.
Dans l'ouvrage qu'il a consacré au retour des cendres, Jean Bourguignon décrit l'enthousiasme des Français : "Jamais nouvelle ne provoqua aussi plus de joie, plus de transports. L'ivresse devint générale dans toutes les classes, dans tous les partis. Plusieurs villes de province se distinguèrent par des pavoisements et des illuminations."


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Message Publié : 31 Oct 2005 0:04 
Mais si la plupart des Français se réjouissent d'apprendre que Napoléon allait enfin, selon son voeu, reposer sur les bords de la Seine, parmi "ce peuple français qu'il avait "tant aimé", la presse, elle, demeure divisée selon ses tendances.
Les journaux de gauche et du centre gauche entretiennent l'enthousiasme populaire.
"Le Siècle" ne va-t-il pas jusqu'à écrire : "La sublime agonie de Sainte-Hélène aussi résignée que celle du Christ et qui avait duré plus longtemps"; d'autres journaux favorbales au bonapartisme exultent; c'est le cas pour le Temps, journal de Thiers, Les Débats, Le Commerce et Le Capitole.
Ce dernier clame sa joie : "La reconnaissance nationale envers Napoléon est aujourd'hui plus qu'un sentiment, elle est devenue une passion enthousiaste qui remue à la fois tout ce qu'il y a de grandeur et de noblesse dans l'âme humaine."
En revanche, les journaux de l'opposition fulminent conte la décision de Louis-Philippe et n'épargnent pas le roi : "La Gazette de France", organe des légitimistes, dénonce "l'hypocrisie des sentiments" de la monarchie de Juillet et ne manque pas d'ironiser : "Quoi ! vous allez glorifier, diviniser Napoléon. Mais vous oubliez que c'est son propre Sénat qui, en 1814, l'a condamné et en quels termes !"
Armand Carrel, qui avait écrit des pages si élogieuses sur Napoléon, s'étonne du vote de la Chambre et regrette cette translation : "Que va-t-on faire ? Déterrer... quoi ? Violer la religion des tombeaux, glacer à la source cette poésie du malheur et substituer les détails vulgaires d'un enterrement à cette apothéose recueillie de nos souvenirs."
Cette campagne de presse inquiète la cour où l'on murmure contre la politique du roi que l'on juge sévèrement. A l'étranger, on prévoit les dangers que la politique française faisait courir à la monarchie; le roi de Prusse est inquiet, Metternich méfiant, la reine des Belges écrit : "Il faut que cette mesure n'ait point de queue et qu'on n'en laisse pas tirer de mauvaises conséquences."
Louis-Philippe juge la situation avec calme; il aurait même confié au comte Apponyi : "Tôt ou tard, cela aurait été arraché par les pétitions. J'ai mieux aimé octroyer. Il n'y a pas de danger. La famille est sans importance."
Allusion à Louis-Napoléon et au roi Joseph qui, depuis la mort du duc de Reichstadt, prétendaient faire valoir ce qu'ils estimaient être leurs droits présents et futurs.


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Message Publié : 01 Nov 2005 0:42 
Le 25 mai, plusieurs orateurs se succèdent à la tribune.
Vient le tour de Lamartine qui, au milieu de l'attention générale, va prononcer l'un des plus remarquables discours de sa carrière politique.
Légitimiste de naissance et de formation, Lamartine avait toujours été hostile à l'Empire et, cependant, en 1821, à l'annonce de sa mort de Napoléon, il lui avait rendu hommage dans un poème intitulé "Bonaparte" qui avait, à l'époque, produit une grande impression :

Son cercueil est fermé : Dieu l'a jugé - Silence !
Son crime et ses exploits pèsent dans la balance :
Que des faibles mortels la main n'y touche plus !
Qui peut sonder, Seigneur, ta clémence infinie ?
Et vous, fléaux de Dieu, qui sait si le génie
N'est pas une de vos vertus ?

Aussi, est-ce dans un silence recueilli qu'il monte à la tribune :

"Si je m'associe comme Français au pieux devoir de rendre une tombe dans la patrie à l'un des hommes qui ont fait le plus de bruit sur la terre... j'ose l'avouer devant vous, devant cette Chambre, devant cette nation passionnée pour une mémoire, ce n'est pas sans un certain regret que je vois les restes de ce grand homme descendre trop tôt peut-être de ce rocher au milieu de l'Océan où l'administration et la pitié de l'Univers allaient le chercher à travers le prestige de la distance et à travers l'abîme de nos malheurs..."

Chateaubriand partagera le même point de vue lorsqu'il écrira dans ses Mémoires d'outre-tombe : "Quoi qu'on fasse, on verra toujours au milieu des mers le vrai sépulcre triomphateur : à nous le corps, à Sainte-Hélène la vie immortelle."
Et Lamartine de mettre en garde l'opinion contre les excès d'une ferveur trop passionnée : "Recevons-la (la dépouille) avec recueillement, mais sans fanatisme et qu'au lieu de ce concert d'admiration où l'on n'entend que la voix de l'apothéose, on laisse aussi entendre au peuple la voix de la raison publique."
Très apprécié par une grande majorité des députés, ce discours l'est moins par les bonapartistes, d'autant plus qu'à la suite de l'intervention de Lamartine, le crédit de 2.000.000 de francs demandé par la commission est ramené à 1.000.000 selon le projet initial.
Le ton monte et devient dithyrambique : Le Commerce écrit, en parlant de Napoléon :

"Son image est partout, depuis la hutte de l'Indien jusqu'à la chaumière glacée du paysan russe. Son nom est le plus beau que proclame l'Asie et l'Ibrahim, vainqueur de l'Orient, le place dans son culte à côté du Prophète. L'univers tout entier est rempli de cette histoire... La France nouvelle n'existe que grâce à Napoléon... Par lui, et par lui seul, notre Révolution est devenue un fait accompli, indestructible dans l'Europe et dans le monde..."

Avec une opinion qui s'échauffe de jour en jour et un Paris enfièvré qui se prépare à recevoir la dépouille mortelle de l'Empereur, il était temps de passer aux actes !


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Message Publié : 03 Nov 2005 0:03 
Le matin du 7 juillet 1840, en présence du prince de Joinville et tandis que les salves d'artillerie font vibrer l'atmosphère, l'évêque de Fréjus bénit la frégate de 26 canons, "La Belle Poule", qui, à 7 heures du soir, va appareiller de Toulon pour Sainte-Hélène au milieu des acclamations de la foule massée sur les quais.
Le bâtiment, commandé par le prince lui-même, escorté par "La Favorite", prend aussitôt le large. A son bord sont réunis tous les membres de la délégation chargée de ramener les cendres de l'Empereur : les fidèles compagnons de l'exil, Bertrand, Gourgaud, Marchand, et le jeune Emmanuel de Las Cases qui remplace son père devenu aveugle et très malade, puis quatre dévoués serviteurs qui avaient servi l'Empereur à Sainte-Hélène : Saint-Denis, Pierron, Noverraz et Archambault. Le prince de Joinville est également accompagné d'un jeune diplomate, Philippe de Rohan-Chabot, qui porte le titre de commissaire du roi, et de l'abbé Coquereau qui, assisté de deux enfants de choeur, devait procéder aux cérémonies religieuses.
Le voyage fut long, mais combiné, selon les recommandations qui avaient été faites au prince de Joinville avant son départ, "de façon à faire coïncider le retour des cendres en Europe avec la fin de décembre, époque de l'ouverture des Chambres". En effet, Thiers tenait beaucoup à ce que ce "coup de tam-tam", en soulevant l'émotion populaire, étouffât "tous les bruits, toutes les vélléités de changements ministériels qui lèvent toujours à ces époques du sol parlementaire".
C'est le 7 octobre que la vigie accrochée à la vergue de misaine de "La Belle Poule" hurle dans le vent : "Sainte-Hélène !".
On imagine le branle-bas à bord et l'émotion que durent ressentir ceux qui avaient quitté ces roches basaltiques après l'inhumation de l'Empereur , le 9 mai 1821 : dix-neuf ans s'étaient écoulés depuis ces moments dont le souvenir les tenaillait !
Mais comme la nuit tombait, ce n'est que le lendemain matin à 11 heures que La Belle Poule et La Favorite peuvent mouiller dans le port de Jamestown, saluées par deux navires : L'Oreste, un brick français, et le Dolphin, bâtiment anglais qui avait apporté les instructions du gouvernement de la reine Victoria, au sujet de la translation des cendres impériales.


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Message Publié : 03 Nov 2005 6:42 
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:salut: Joker "la reine des Belges écrit : "Il faut que cette mesure n'ait point de queue et qu'on n'en laisse pas tirer de mauvaises conséquences."

Elle a vraiment dit ça! :diablotin:

La suite, la suite... :4:
:2:


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Message Publié : 03 Nov 2005 22:19 
Il s'agissait de Louise d'Orléans, fille de Louis-Philippe.
Elle avait épousé Léopold 1er en 1832.
Même si sa phrase peut sembler assez leste, elle est authentique et extraite de sa correspondance personnelle. :4:


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Message Publié : 03 Nov 2005 22:39 
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Inscription : 14 Déc 2002 16:30
Message(s) : 15832
Joker a écrit :
Le voyage fut long, mais combiné, selon les recommandations qui avaient été faites au prince de Joinville avant son départ, "de façon à faire coïncider le retour des cendres en Europe avec la fin de décembre, époque de l'ouverture des Chambres".


ça, c'est le motif officiel... Je suis assez dubitatif sur ce point.


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