Peu de gens le savent, beaucoup font semblant de l'ignorer, prétextant que Sainte-Hélène sert à la légende Napoléonienne. Il faut dire que c'est un sujet tabou, étouffé successivement par Louis-Philippe et Napoléon III.
Et qui plus est vous verrez que certains contesteront cette histoire qui a pourtant été démontrée par beaucoup d'historiens depuis 1847 mais toujours dans l'ombre. Ils avaient peur des retombées, ils avaient peur des gouvernements, et quand ces historiens se sont finalement décidés pour tout dévoiler, personne ne les a cru. C'était trop gros, c'était si loin...
Si vous ouvrez un dictionnaire, que vous tournez les pages jusqu'à "Napoléon" vous verrez: <<mort à Sainte-Hélène le 5 mai 1821>>
et il n'en n'est rien! Tout est fait pour cacher la vérité historique aux gens, les grands sont ligués et font croire se qu'ils veulent en manipulant l'histoire à leur guise.
L'Empereur a rendu l'âme dans l'ombre, le 23 mai 1813, en pleine campagne, alors qu'il poursuivait l'arrière-garde russe qui lui échappait sans cesse. Suivi par Duroc, Napoléon était à cheval, lorsqu'un boulet frappa un arbre et lui déchira la poitrine. Il était mortellement blessé, et Duroc se jeta sur son empereur pour tenter de lui donner les premiers secours, mais Napoléon l'interrompit. <<mon vieil ami, mon heure est venue, l'armée ne doit pas le savoir, l'Europe ne doit pas l'apprendre, prend ma place, et fait tout ce que j'aurais fait pour le salut de la France.>> Il rendit l'âme, épuisé par ces dernières paroles. Duroc, affligé moralement, n'attendu pas longtemps pour exécuter la dernière volonté de son compagnon d'Italie, et il se couvrit de la redingote grise et du bicorne qui avait été épargné par l'auguste sang. Ces effets ne devaient plus le quitter.
Il était 7h du soir, la nuit tombait, le corps de Napoléon fut rapporté dans la plus grande discrétion dans sa tente, à l'abri des regards.
Les maréchaux furent convoqués, ils étaient tous d'accord, vu la gravité de la situation dont l'Empire et leur condition dépendait, pour remplacer Napoléon par Duroc.
Le corps fut embaumé, on ordonna de faire construire un monument au pasteur du village avec l'inscription: <<ici le général Duroc, duc de Frioul, grand maréchal de l'Empereur Napoléon, frappé d'un boulet, est mort dans les bras de l'empereur, son ami>>.
On sent déjà le caractère équivoque de l'inscription et on peut légitimement se demander qui a été frappé d'un boulet? Ceci ayant été écrit juste après le nom de Napoléon. A ajouter également, que même selon l'histoire couramment admise, Duroc n'est pas mort dans les bras de l'empereur!
On décida d'envoyer le corps aux invalides, mais les routes étant peu sûres et la relique si importante que l'on décida de le mettre dans une chapelle en attendant... Mais tout le monde ne fut pas dupe, et déjà un bruit courait :
Citer :
<<On assurait que le cercueil qu’on avait amené était celui de l’empereur, qu’il avait été tué dans la dernière bataille, que son corps était mystérieusement renfermé dans une chambre du château, à travers les fenêtres de laquelle on voyait toute la nuit brûler des bougies>>.
Il n’y a pas de fumée sans feu…
Il fallut tout mettre en place, il fallut aussi berner tout l'entourage de Napoléon, alors Duroc resta longtemps exposé pour que la substitution soit parfaite, comme le dit encore Constant:
Citer :
<<Arrivé dans le carré de la garde, il s’assit sur un tabouret devant sa tente, la tête baissée [pour dissimuler son visage], les mains jointes, et demeura près d’une heure ainsi, sans proférer une seule parole>>.
Ainsi, les rôles furent distribués, on trouva un remplaçant à Duroc qui était officiellement mort, et tout le monde fit semblant que rien ne s’était passé.
Mais bien entendu, Duroc n’avait pas les qualités militaires de Napoléon, et ses décisions étaient, une à une, des coups mortels portés à l’Empire.
Ainsi fut signé l’armistice de juin jusqu’au 15 août qui fut fatal à la France, que Napoléon n’aurait bien sûr jamais signé !
Ce fut le point de départ des défaites, de la déclaration de guerre de l’Autriche. Le début de la fin…
Les différents maréchaux qui n’avaient plus de raison valable de suivre Duroc, l’ont trahi un à un. Ils s’étaient rendu compte des capacités bornées de Duroc qui ne pouvaient en rien être comparées à celles de leur maître originel. Même Constant lui tourna le dos !
Sans parler des puissances alliées, au courant de ce remplacement, qui ne pouvaient en aucun cas accepté que Napoléon puisse mourir sans avoir pris une leçon auparavant, histoire que cela finisse en une sorte de « morale »
Duroc est revenu pour les cent jours, mais il tenta d’imiter grossièrement les manœuvres de Napoléon à Waterloo, ce qui lui fut fatal.
On connaît tous la fin de l’histoire, sauf quelques détails… par exemple :
Citer :
Sa mort affecta profondément l’Empereur qui pensa même , après l’abdication , à prendre le nom de Duroc, par fidélité à son ami.
http://www.ac-nancy-metz.fr/pres-etab/b ... _Duroc.htm
Aussi, le domestique de Duroc, Jacques Coursot, vint à Sainte Hélène le 21 septembre 1819! alors que sa présence n'était pas primordiale...
et comme si cela ne suffisait pas, Duroc avait un visage assez mince, un nez légèrement cassé, un menton peu prononcé, qui n'est pas sans rappeler le masque Antommarchi!
Mais tout est revenu en place, la dépouille de Duroc fut ramené aux Invalides le 5 mai 1847! (sans doute un clin d'oeil...)
et substituée de nouveau fois à celle de Napoléon!
C'est fou comme tout se recoupe, s'explique et se comprend dès que l'on prend en compte la véritable histoire. Une histoire que tant de gens ont du mal à accepter...