L'Énigme des Invalides

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Hypolite.
VIVE L'EMPEREUR !!!
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Durant toute sa vie, Napoléon fut aussi tourmenté par des affections mineures. deux plus spécialement :

- Les troubles dysuriques qui, dans le cas particulier de la bataille de la Moskova, l'empêchèrent d'exploiter à fond sa semblante victoire et d'anéantir l'armée Russe.

- L'indisposition de Waterloo, les souffrances qui le tenaillèrent durant la bataille et qui, très vraisemblabement, étaient dues à une crise hémorroïdaire.

D'après son frère Lucien, quand Napoléon quitta Paris le 13 juin, il ne pouvait monter à cheval. le 17 juin, Barral qui faisait partie de la Vieille garde, s'étonna de voir passer en voiture l'Empereur : "Lui qui est toujours à cheval!"

Le 18 au matin, le propriétaire de la ferme du caillou remarquait que Napoléon paraissait embarassé dans sa démarche et qu'il écartait les jambes.

Cette crise hémorroïdaire retentit sur le déroulement de la bataille en ce qu'elle empêcha Napoléon de se porter sur tous les points où sa présence eut été nécessaire.

Le 20 sur les 3 heures de l'après-midi, l'Empereur dut rentrer dans sa chambre pour se faire une application d'eau bouillante additionnée d'eau blanche.


Joël.

Ceci est assez probable: à lire Marchand et Ali, on a le sentiment qu'en dehors de sa revue avant la bataille et de son inspection des avant-postes, l'Empereur n'a pas chevauché; en tout cas, pas avant 17 heures, puisqu'il se trouvait encore auparavant à faire demander à Ali sa cantine pour prendre un peu de nourriture...

Marcel Dupond voit Napoléon partout sur le champ de bataille: à 7 heures du soir, il se serait rendu jusqu'à la Papelotte pour haranguer la division Durutte, avant de revenir bride abattue commander l'attaque finale de la Garde. Tout ceci tient plutôt de la légende...

Il est troublant de constater que la défaite tient peut-être à un simple problème d'hémorroïdes.
L'Histoire tient parfois à des détails qui peuvent sembler insignifiants sur le moment, mais qui prennent toute leur importance avec un certain recul (sans jeux de mots)...

Sans jeu de mot ,

Venant de toi, je ne pense pas

Comme d'autres l'ont déjà écrit, 'murphy' était présent. le temps, Ney, Hougoumont et les cartes, absence de l'Empereur, Grouchy, ...

Bref, la fatalité était présente ce jour là.


Joël.

Il est surprenant de constater dans quels curieux endroits la fatalité va parfois se nicher !

Je viens de reprendre la lecture de "la bataille de Waterloo" de Jean-Claude Damamme, ouvrage que je n'avais pas encore lu jusqu'ici. Ecrit d'une plume alerte et bien documenté, il fait revivre ces combats à la manière d'une fresque complète et réaliste en s'attachant à l'aspect humain à partir des témoignages de ceux qui ont vécu ces événements tragiques.
On comprend mieux encore à quel point l'issue de la bataille fut incertaine et on réalise que la défaite française fut la conséquence de trahisons et d'une succession d'incroyables défaillances humaines.
Bref, une excellente lecture de chevet qui me fait passer de bien agréables moments...

Pour ma part je pense que Marie-Louise en est pour quelque chose car elle a empaffer l'empereur et lui a retiré son envi de gagner et son audasse légendaire!

Cher William,

Je ne pense pas que marie-Louise soit pour cette fois-ci une raison quelconque de 'défaite'. Elle occupait certe l'esprit de l'Empereur, mais pas lors de Waterloo.

L'Empereur était effectivement assez 'mal' depuis 3 jours et les circonstances se sont retournées contre lui. A un point tel que ceci a amené la défaite des quatres-bras. et de Mont-Saint-Jean. Il est toujours assez 'bizarre' de parler de bataille de Waterloo car ce village était bien en arrière de la bataille!

Probablement plus facile a prononcer en Anglais.


Joël.

Joel a dit:
Il n'y a pas que pour Waterloo que ce fait etrange c'est produit, plusieurs autres batailles connaissent ce fait mais j'ai un trou de memiore et je ne peut dire lesquelles!