L'Énigme des Invalides

Nous sommes actuellement le 16 Avr 2024 9:55

Le fuseau horaire est UTC+2 heures




Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 2 message(s) ] 
Auteur Message
Message Publié : 24 Juil 2006 10:54 
Hors-ligne
Rédacteur
Rédacteur
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 14 Déc 2002 16:30
Message(s) : 15625

Nobiliaire de Provence : Bovis
Annuaire de la noblesse de France 1862 page 142
Gallica/BnF : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036590

Armes : Coupé, au 1 d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois roses d'argent; au 2 de gueules, au boeuf passant d'argent.

Dessin de Sébastien Avy publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb.



La famille de Bovis parait être originaire de Florence, et issue d'un noble guelfe que les Gibelins auraient obligé à chercher un asile dans les États du duc de Savoie. Suivant Augustin della Chieza et d'autres auteurs héraldiques, on trouve des nobles du nom de Bovis anciennement établis en Toscane dès le XIIe siècle. On les retrouve à Novare, à Fossan et dans le marquisat de Saluces en Piémont, ainsi qu'à Sallenches en Savoie, dès le XIVe siècle.

Noble Honoré Bovis, qui de Savoie vint s'établir, vers 1497, dans la vallée de Barcelonne en Terre-Neuve (Barcelonnette, Hautes-Alpes), est l'auteur direct de la famille provençale.


Isnard Bovis, son fils, ayant, en 1526, contracté mariage avec Jeanne Laviguière d'Issarens, vint habiter près d'Entrecasteaux (Var), où sa descendance s'est perpétuée jusqu'à nos jours. Il eut un fils, qui suit.


Nicolas Bovis, capitaine, commandant du navire de Sa Majesté le Sebire (procuration à lui passée le 2 février 1590, à Avignon, par la comtesse de Grignan), vint s'établir en 1550 en la ville de Lorgues. De son mariage avec Marguerite Jassaud de la Mouthière il eut :


Gaspard, qui suit;

Jean-Baptiste, auteur de la branche d'Aix, établie ensuite à la Guadeloupe, où elle existe encore aujourd'hui. Le chef de cette branche fut admis en 1819 dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, après avoir fait ses preuves de noblesse.


Gaspard Bovis, Ier du nom, capitaine, contracta mariage, vers 1560, avec Marguerite Rodeillade, dont il eut :


Octave, qui suit;

César, auteur de la branche de Moustiers (Basses Alpes), qui s'est éteinte vers 1825. Ce dernier est titré d'écuyer et conseiller du roi dans une transaction du 1er juin 1626; il est aussi qualifié de noble par le roi dans ses lettres de provision de viguier de la ville de Moustiers, en 1627.


Octave Bovis, écuyer, fut maintenu dans sa noblesse par une sentence du juge royal de Lorgues, en 1625, dans un procès qu'il soutint contre les capitaines Fournier. Il fut consul de la ville de Lorgues, et laissa un fils, qui suit.


Gaspard II Bovis épousa, le 8 février 1649, Jeanne Meissonnier d'Ampus, fille de Melchior et de dame Antoinette de Pasquet.


Esprit Ier Bovis, fils de Gaspard II, fut conseiller du roi, commissaire aux revues des troupes de Sa Majesté, et fit enregistrer, en 1697, ses armes dans l'Armorial général de France, recueil officiel dressé par ordre de Louis XIV. De son mariage, contracté le 20 juillet 1683, avec Madeleine de Laurens, il eut un fils, qui suit.


Esprit II Bernard de Bovis, écuyer, conseiller du roi, commissaire aux revues des troupes de Sa Majesté, viguier et premier capitaine pour le roi des ville et viguerie de Lorgues, chevalier du guet, etc., épousa, le 14 mai 1728, à Marseille, Françoise de l'Aigle, fille de noble César et de dame Antoinette de Parédès (Espagne), dont il eut deux fils :


Esprit III Joseph, qui continua la descendance;

Antoine César, capitaine de dragons chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, dont il n'existe aujourd'hui aucune postérité mâle.


Esprit III Joseph de Bovis, écuyer, maire et premier consul de la ville de Lorgues, a figuré en ces qualités comme député de la communauté de Lorgues à l'assemblée des états de Provence tenus à Lambesc en 1780. Il avait épousé, le 1er juin 1759, à Fayence, Anne-Marie de Robert d'Escragnolles, fille de messire Louis de Robert, seigneur comte d'Escragnolles, et de dame Catherine de Théas d'Andon. Il en eut un fils, qui suit.


Esprit IV Bernard de Bovis, écuyer, maire de la ville de Lorgues, obligé d'émigrer pendant la période révolutionnaire, vit tous ses biens confisqués et vendus. Après la restauration, il fut nommé par Sa Majesté Louis XVIII sous-préfet de Grasse et chevalier de la Légion d'honneur. Il épousa le 6 mars 1788 Marie Macrine de Catelin, fille de noble Thimothée de Catelin, lieutenant particulier civil et des soumissions en la sénéchaussée de Marseille, et de Claire Françoise de Mémuzat. De cette union est issu un seul fils qui suit.


Esprit V Benoît Gustave de Bovis, écuyer, épousa, le 8 octobre 1817, à Aix, Marie Louise Josèphe de Bovis-Beauvoisin, sa cousine au quinzième degré. De ce mariage sont issus et vivants :


Esprit Joseph Edmond de Bovis, officier de marine, *, marié en 1850 à Emily Dring-Lansdal, de Brighton (Angleterre), dont il a : a. Esprit Jean-Bernard, né 2 novembre 1854; b. Louis François David, né 10 février 1853; c. Pauline Marie Josèphe, née 12 janvier 1855; d. Joseph Edric Henri, né 3 novembre 1857; e. Benoît Roger Stanislas, né 23 avril 1858; f. Paul Raymond Robert, né 14 juillet 1859; g. Emmy Sophie Lamberte Philomène, née 17 septembre 1860.

Marie-Louise Berthe, mariée, le 20 janvier 1842, à Marseille, avec M. de la Paquerie.

Louis Paul Robert, marié, le 9 février 1861, à Lisle (Vaucluse), avec Mathilde de Casal.

Henri Etienne Léopold, marié, le 1er mai 1864, au Teil (Ardèche), avec Gabrielle d'Hilaire de Jovyac.
Armes : Coupé, au 1 d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois roses d'argent; au 2 de gueules, au boeuf passant d'argent.

Couronne : de comte.

Supports : deux lions.

Devise : DEVOIR QUAND MÊME.

Blog Généalogie de Gilles Dubois



Haut
 Profil  
 
 Sujet du message :
Message Publié : 24 Juil 2006 11:01 
Hors-ligne
Rédacteur
Rédacteur
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 14 Déc 2002 16:30
Message(s) : 15625
Sujet : Une mèche pour percer un secret impérial
Ajouté le : 04/09/2004 12:30
--------------------------------------------------------------------------------
Message :
Un généticien belge a prélevé hier quelques fragments d'une boucle de cheveux conservée à Besançon, attribuée à Napoléon. Une analyse ADN pourrait invalider cette origine.

BESANÇON. - Le saviez-vous ? La belle bibliothèque d'étude et de conservation de Besançon abrite une boucle de cheveux attribuée à Napoléon. Elle s'y trouve depuis un siècle, parmi les 600.000 documents pieusement sauvegardés dans ce haut-lieu patrimonial de la capitale comtoise.

Hier, la conservatrice Marie-Claire Waille a reçu une visite peu banale : celle du Pr Jean-Jacques Cassiman, du laboratoire de génétique humaine de l'université de Louvain (Belgique), accompagné de Bruno Roy-Henry, historien français amateur, spécialiste de l'empereur. Le généticien est venu prélever une demi-dizaine de cheveux de la fameuse mèche, qui en compterait une vingtaine tout au plus. De retour dans son labo, il soumettra cet échantillon à une analyse ADN. Verdict dans trois à quatre semaines.

L'autre polémique

On connaît la polémique la plus récente sur Napoléon : la perfide Albion accusée de l'avoir empoisonné sur l'île de son exil à Sainte-Hélène pour hâter sa mort, survenue en 1821. Mais ce n'est pas de celle-là dont il s'agit. L'hypothèse que Bruno Roy-Henry cherche, avec d'autres, à démontrer, n'est pas moins énorme. Pour lui, le corps qui repose aux Invalides à Paris depuis décembre 1840 ne serait pas celui du plus célèbre des Corses, mais la dépouille d'un de ses valets. Les Anglais, soupçonnés d'avoir commis cette substitution, se seraient donc à nouveau payé la tête des mangeurs de grenouille.

Comment diable la mèche a-t-elle atterri dans la bibliothèque d'étude ? A Sainte-Hélène, l'exhumation a eu lieu en octobre 1840, effectuée par des Français avec l'accord des Anglais. Après cette opération, un certain Edmond de Bovis, officier de marine, regagne la France avec deux reliques : un minuscule morceau du cercueil impérial et un tout p'tit bout de sa non moins impériale chevelure, ou prétendue telle. « Cet officier a remis les deux reliques à François Perron, professeur de philosophie à l'université de Besançon, lors de son passage dans notre ville en 1841. Perron les a confiées à notre bibliothèque un demi-siècle plus tard », explique sa conservatrice.

Les deux souvenirs sont collés sur une feuille de papier. Problème : au recto, le fragment de cercueil voisine avec quelques mots signés de Bovis, qui certifie ainsi son origine. Mais il n'a rien écrit à côté des quelques cheveux accrochés au verso.

A Lausanne aussi

« Cette mèche a déjà fait l'objet d'une analyse, peu après la Libération », confie Bruno Roy-Henry. Effectuée au laboratoire de la police scientifique de Lyon, elle aurait montré que les cheveux de Besançon étaient portés par la même personne que les poils figurant sur un masque mortuaire attribué à Napoléon, et réalisé juste après son décès. Or l'historien fait partie de ceux qui doutent fortement de l'authenticité de ce masque, en raison de sa morphologie. Poils d'un faux masque identiques, dans leur composition, à ceux des cheveux « bisontins », cela signifierait donc que ces cheveux ne seraient pas ceux de l'empereur.

Il existe d'autres mèches attribuées à Napoléon, et jalousement gardées, en France ou ailleurs, par exemple dans une bibliothèque de Lausanne. Selon Bruno Roy-Henry, elles sont d'une texture différente, « plus souple, plus fine », de couleur « châtain très clair, voire d'un blond cendré », et non « châtain foncé » comme à Besançon. L'analyse d'ADN permettra, peut-être, de trancher. Par comparaison avec l'ADN d'une descendante de l'empereur, débusquée en Italie.

Mais s'il s'avère que la mèche bisontine est un faux, cela ne prouve toujours pas que le corps des Invalides n'est pas celui du vainqueur d'Iena. La démonstration servirait seulement à rendre plus crédible la démarche de l'historien. L'Etat y sera-t-il sensible, lui qui a toujours refusé le moindre prélèvement d'ADN sur les restes du tombeau parisien ? Fort improbable, en plein centenaire de « L'Entente cordiale », ëmy God !

Source : http://www.estrepublicain.fr/



Haut
 Profil  
 
Afficher les messages publiés depuis :  Trier par  
Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 2 message(s) ] 

Le fuseau horaire est UTC+2 heures


Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 8 invité(s)


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum

Recherche de :
Aller vers :  
cron
Propulsé par phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction et support en françaisHébergement phpBB