Bonsoir
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Oui, mais cette contre-proposition est pour le moins curieuse ! Je suppose que l'arrangement de 1824 donnait déjà satisfaction, au moins partiellement, à Torbett...
Peut être que non. Torbett, étant un marchand dans l'île, aura dû faire un vite calcul entre 1824 et 1826 du manque à gagner qu'il avait. Avant l'accord de 1824, il prenait carrément une taxe de passage. L'accord de 1824 lui interdisait de prendre une telle taxe, avec une compensation de 50 L par an. Mais le sieur a ensuite réclamé encore, justifiant que tous les visiteurs du site endommageaients sa propriété, venaient à toute heure, etc. L'accord de 1826 devait être final. Mais le couple Torbett continua de trouver un moyen de taxer les voyageurs sous d'autres formes, non prévues par le contrat avec le gouvernement, par exemple en faisant payer trois fois le prix d'un rafraichissement ou d'un repas léger.
Avec Torbett, on a affaire à un marchand qui essaya de rentabiliser au mieux son aubaine d'être l'hôte de la dépouille de Napoléon...
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Quant à taxer les voyageurs, il a continué... Et sa veuve aussi ! Torbett est décédé en 1838, sauf erreur de ma part.
Je ne sais quand est mort Torbett. Mais sa veuve a continué, en effet. Et Gourgaud nota dans son journal de 1840 les manoeuvres de celle-ci envers Joinville. Telle époux, telle épouse...
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Enfin, en 1840, La veuve Torbett a demandé une compensation, du fait du départ du "corps"...
Exact, pour le manque à gagner de ses revenus de visiteurs. Ca prouve bien la mentalité de ce couple... Je ne vois rien de mystérieux dans toute cette histoire. Plutôt une histoire de sous.