L'Énigme des Invalides

EXTRACTS

FROM THE
ST. HELENA RECORDS,
COMPILED BY THE LATE
HUDSON RALPH JANISCH, Esq., C.M.G.,
GOVERNOR OF ST. HELENA
ST. HELENA :
PRINTED AND PUBLISHED AT THE "GUARDIAN" OFFICE BY BENJAMIN GRANT, PRINTER.
1885.

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L'art d'être tantôt très audacieux et tantôt très prudent est l'art de réussir. N.

Traduction ?

Juillet 21, 1824, -- le tombeau de Napoleon -- panneau de récompense d'arbitres à M. Torbett £650 pour des dommages passés et £50 par année à condition que le corps puisse y demeurer.
Avril 10, 1826, -- Le Tombeau De Napoleon -- M.. Le reçu de Torbett pour £1200 intégrant toutes les demandes d'utilisation du tombeau à condition que cela soit requis.

Traduction effectuée par mes soins.


J'attends mieux!

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L'art d'être tantôt très audacieux et tantôt très prudent est l'art de réussir. N.

Je crois, cher Luc, que nos traductions sont d'accord sur le contenu de cet intéressant texte. Vous m'avez prise de vitesse

Qui était ce Mr.Torbett ou Torrett, le propriétaire du terrain?

EXTRAITS DES RÉGISTRES DE STE HÉLÈNE COMPILÉS PAR FEU
HUDSONRALPH JANISH, ESQ., C.M.G.
GOUVERNEUR DE STE HÉLÈNE
STE HÉLÈNE
IMPRIMÉ ET PUBLIÉ DANS LE « GUARDIAN » PAR BENJAMIN GRANT, IMPRIMEUR
1885

Le 21 juillet 1824 – Tombe de Napoleón –
Un tribunal d’arbitrage, concède à monsieur Torbett (Torett ?), 650 livres pour dégâts antérieurs et 50 livres par an aussi longtemps que le corps restera.

Avril 1826 – Tombe de Napoléon –
Monsieur Torett (Torbett ?) reçut intégralement 1200 livres comme solde de toutes les réclamations pour l’usage de la tombe aussi longtemps que cela sera nécessaire.

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«Les esprits sont comme les parachutes, ils ne fonctionnent que lorsqu'ils sont ouverts.» Pierre Desproges

[Message supprimé à la demande de son posteur]

Le 21 juillet 1824, Torbett reçoit 650 £, pour les servitudes souffertes sur son fond contenant le tombeau de Napoléon et la promesse de 50 £ par an pour souffrir les servitudes qui en découlent... aussi longtemps que le corps de Napoléon devra y rester.

Mais, en avril 1826, il reçoit un capital de 1200 £ pour solde de tout compte lié à l'usage de la tombe aussi longtemps que nécessaire ! (p.130 du Who's who de Chaplin).

Comment ne pas conclure ? Entre juillet 1824 et avril 1826, il s'est passé un évènement constituant une novation dans le contrat passé entre Torbett et les autorités de l'île.

Contrat solennel passé sous forme de sentance arbitrale. Revu moins de deux ans plus tard à la seule satisfaction de Torbett !!!

La somme initiale perçue (650 £) passe à 1 200 £, soit quasiment le double ! Remarquons que la seule jouissance de la convention initiale n'aurait donné à Richard Torbett pendant 20 ans, que la somme de 1 000 £ !

Il y a donc tout lieu de penser que l'évènement (la substitution) est survenu entre juillet 1824 et avril 1826 !

Bravo, Luc (et nos remerciements à Diana pour sa traduction en bon français).

héhé, j'ai eu le même raisonnement!

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L'art d'être tantôt très audacieux et tantôt très prudent est l'art de réussir. N.

En 1826, Torbett a accepté une compensation forfaitaire de 1200 livres au lieu des 50 livres annuelles. C'était simplement une aubaine pour lui car, pour profiter de ce capital de 1200 L; il lui aurait fallu vivre 24 ans (car 1200 div. par 50) soit vivre jusqu'en... 1850. Or Torbett était déjà mort en 1840 car seule sa veuve subsistait lors de l'expédition des cendres. En 1826, le propriétaire aura certainement jugé faire une bonne affaire. Et le gouvernement anglais mettait un terme définitif à ses requêtes et plaintes. Car le couple Torbett continuait de taxer les visiteurs de la vallée du tombeau... jusqu'à cet accord de 1826.

Oui, mais cette contre-proposition est pour le moins curieuse ! Je suppose que l'arrangement de 1824 donnait déjà satisfaction, au moins partiellement, à Torbett...

Quant à taxer les voyageurs, il a continué... Et sa veuve aussi ! Torbett est décédé en 1838, sauf erreur de ma part.

Enfin, en 1840, La veuve Torbett a demandé une compensation, du fait du départ du "corps"...

Bonsoir


Peut être que non. Torbett, étant un marchand dans l'île, aura dû faire un vite calcul entre 1824 et 1826 du manque à gagner qu'il avait. Avant l'accord de 1824, il prenait carrément une taxe de passage. L'accord de 1824 lui interdisait de prendre une telle taxe, avec une compensation de 50 L par an. Mais le sieur a ensuite réclamé encore, justifiant que tous les visiteurs du site endommageaients sa propriété, venaient à toute heure, etc. L'accord de 1826 devait être final. Mais le couple Torbett continua de trouver un moyen de taxer les voyageurs sous d'autres formes, non prévues par le contrat avec le gouvernement, par exemple en faisant payer trois fois le prix d'un rafraichissement ou d'un repas léger.
Avec Torbett, on a affaire à un marchand qui essaya de rentabiliser au mieux son aubaine d'être l'hôte de la dépouille de Napoléon...


Je ne sais quand est mort Torbett. Mais sa veuve a continué, en effet. Et Gourgaud nota dans son journal de 1840 les manoeuvres de celle-ci envers Joinville. Telle époux, telle épouse...


Exact, pour le manque à gagner de ses revenus de visiteurs. Ca prouve bien la mentalité de ce couple... Je ne vois rien de mystérieux dans toute cette histoire. Plutôt une histoire de sous.