L'Énigme des Invalides

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 Sujet du message : Plein les bottes !
Message Publié : 08 Mars 2005 20:45 
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Après les masques mortuaires, après les cercueils, revenons à ce fameux détails des bottes "décousues" qui laissent passer quatre orteils de l'exhumé d'une manière symétrique, au pied droit comme au pied gauche.

Ce détail est un de ceux qui a le plus gêné les négationnistes de la substitution. Il y aurait une petite histoire à écrire sur les fables inventées pour nier la réalité des faits.

Rappel des observations des témoins:

Emmanuel Pons de Las Cases:

"Lorsque la feuille de fer blanc fut enlevée, on ne découvrit d'abord qu'une masse sans forme et au bout APPUYES sur les talons les pieds des bottes; la couture s'était ouverte et avait laissé SORTIR l'extrémité des pieds: on en voyait distinctement plusieurs doigts (...).

Journal écrit à bord de La Belle Poule, Paris, 1841 (BN LB51 4944), p. 234.

Docteur Rémy Guillard, chirurgien-major de La Belle Poule:

Les jambes étaient enfermées dans les bottes, mais, par suite de la rupture des fils, les quatre derniers orteils dépassaient de chaque côté. La peau de ces orteils était d'un blanc mat et garnie d'ongles.

Rohan-Chabot:

Les jambes sont prises dans des bottes; les coutures s'étant rompues, quatre des petits doigts de chaque pied saillent. Ils sont extrêmement blancs.

Souvenirs inédits - les 5 cercueils de l'Empereur - France - Empire, 1985 - p 90

Gourgaud:

Le bout des pieds était blanc, et il paraît qu'ils étaient sortis du bout des bottes à l'écuyère, les coutures de la tige de celles-ci ayant été probablement pourries.

Le retour des Cendres de l'Empereur Napoléon, Editions Arléa - 2003 - p. 54

Saint-Denis dit Ali:

Les bottes qui sont dessolées laissent voir le bout des pieds et les bas de soie ont pris la couleur de peau.

Journal inédit du Retour des Cendres 1840, Tallandier 2003 - p.179.

Abbé Coquereau:

une de ses bottes s'était décousue en laissant dépasser quatre doigts de ses pieds d'un blanc mat,"


Ce petit rappel des témoignages était indispensable afin que tout le monde y voie plus clair.

Regardons maintenant les tenants de l'histoire officielle:

Le premier d'entre-eux fut le colonel Mac-Carthy; il commença en niant les observations du regretté Georges Rétif de la Bretonne, soutenant que les bottes décousues ne l'étaient peut-être pas tellement, ou du moins une seule d'entre-elles:

Mac Carthy a écrit:
Rétif a écrit:
Tous les témoins de 1840 diront avec le docteur Guillard que [...]par suite de la rupture des fils, les quatre orteils dépassaient de chaque côté.


Affirmation inexacte: seul le docteur Guillard s'exprime ainsi, Las Cases dit "plusieurs doigts", Gourgaud "le bout des pieds"; l'abbé Coquereau ne parle que "d'une ces bottes décousues".


Naturellement MacCarthy avait ignoré le témoignage de Rohan-Chabot:

"les coutures s'étant rompues, quatre des petits doigts de chaque pieds saillent." !

Mais reprenons les citations une par une:

Gourgaud: "Le bout des pieds était blanc, et il paraît qu'ils étaient sortis du bout des bottes à l'écuyère."

En fait, Gourgaud -sans doute à la tête du cercueil- n'a pas bien vu la scène, juste aperçu de loin le bout des pieds. Il s'en rapporte pour le reste aux autres témoins: "il paraît..."

Le fait est pourtant établi par Gourgaud: si le bout des pieds est blanc, c'est bien qu'ils sont visibles, malgré les bottes et chacun d'entre-eux... Ce n'est pas fini...

Las Cases: "la couture s'était ouverte et avait laissé SORTIR l'extrémité des pieds: on en voyait distinctement plusieurs doigts."

L'extrémité des pieds. Les pieds étant écrits au pluriel, personne ne contestera qu'il y en a au moins deux (ne souriez pas, cela fait partie du schéma de critiquer les moindres détails). Las Cases précise que la couture étant ouverte, elle a permis à l'extrémité des pieds de SORTIR et de ce fait on en voit distinctement plusieurs orteils...

Coquerau est le seul à avoir vu une seule botte décousue. Il faut dire qu'il bénissait le cadavre et donnait l'absoute. Ce n'est donc pas étonnant; mais la botte décousue n'en a pas moins laissé dépasser quatre doigts de pied:

"une de ses bottes s'était décousue en laissant dépasser quatre doigts de ses pieds d'un blanc mat,"

Que conclure ? Que le colonel Mac Carthy était un désinformateur averti !

Malheureusement, il n'a pas été le seul et d'autres Français, prétendûment napoléoniens, n'ont pas eu honte de répéter de tels mensonges, uniquement pour complaire au "politiquement correct" ou à "l'historiquement acceptable", à moins que ce ne soit que pour l'édification de leur petit égo.

Il nous semble donc qu'il n'y a aucune difficulté pour admettre que les pieds de l'exhumé étaient bien sortis des bottes à l'écuyère, et de telle manière que huit doigts de pieds en étaient distinctement visibles.

Pour les autres, ceux qui resteraient décidément sceptiques, je leur propose d'expliquer leur scepticisme...

Il existe aussi une autre de critique, moins percutante, moins réputée et pour autant, tout aussi efficace !

Le procédé habituel de ces personnes, c'est d'affirmer que les témoins ne sont pas unanimes sur le fait que les bottes aient été décousues symétriquement en laissant sortir les doigts de pied de chaque côté, qu'ainsi Gourgaud et Coquereau notamment instilleraient un doute dans cette observation...

C'est du Mac Carthy, en petit. On pourrait presque dire du Mac Carthysme! Nous avons vu plus haut ce qu'il fallait en penser...

Il y a les techniciens; ceux-ci font valoir que les bottes pouvaient avoir un point faible de fabrication (par exemple, au niveau de la couture , à la pointe des pieds). Ainsi, c’est très logiquement que ce point faible serait apparu de manière symétrique de chaque côté des bottes !

On a beau leur faire remarquer qu'à cette époque (1815-1820), les bottes ne sont pas « manufacturées » mais sont le fruit du labeur des cordonniers qui les travaillent une à une et qu'au surplus, le fil de cordonnier est très solide, trempé dans de la poix pour le rendre imputrescible (cf. musée des arts et métiers à Paris), rien n'y fait.

Il semble aller de soi que si les bottes avaient cédé (il est précisé que le cuir en était très fin), ce serait plutôt au niveau du gros orteil, vers le haut, laissant intact la couture… ce qui n’est pas le cas ! L’usure au niveau des fils est donc très suspecte !

Mais non. Il n'en est rien. On en trouve pour soutenir que le fil incassable n'existe pas. Fort bien: comment expliquer que ce fil ait cédé des deux côtés et d'une manière symétrique ?

Alors, on voit arriver les professionnels. Ceux qui connaissent encore mieux le métier que les anciens cordonniers ou qui égalent le savoir des plus fins bottiers...

C'est -nous expliquent-ils doctement- que le point faible des chaussures est justement à cet endroit... A la jonction de l'empeigne et de la semelle.

Un fil peut se rompre. Est-il admissible que l'empeigne se sépare de la semelle en l'absence de mouvements, par le simple jeu d'une inertie scépulchrale ? Nous parlera-t-on de la pression des pieds ?

Allongez-vous sur le sol, les jambes légèrement fléchies, les pieds contre le mur, en insistant sur les talons (avec des chaussures de préférence), que constatez-vous ?

Les pieds se relèvent dans les chaussures, les jambes droites et tendues, si les pieds poussent sur le mur!

Jambes fléchies , les talons sont posés sur les coutures des bottes côté talon! La pression ne s'exerce plus sur le haut des chaussures.

Mais ce n'est pas tout. Admettons pour les besoins du raisonnement que ces coutures aient cédé le plus naturellement du monde...

Reste à expliquer pourquoi ces doigts de pieds sont sortis de cette limite théorique de l'empeigne et de la semelle (théorique, puisque ces deux éléments sont censés s'être dissociés) ?

Ira-t-on soutenir que c'est là encore par le jeu des forces naturelles ? On nous a opposé la rupture inertielle des fils pourtant jugés imputrescibles (mais pas incassables, nous l'admettons) ?

Alors, on nous parle de la rigidité des pieds ! Est-ce drôle. Les pieds d'un mort peuvent-ils être autrement que rigides ? On rétorquera que l'on faisait allusion à la rigidité cadavérique...

C'est que les apprentis-cordonniers sont rarement des médecins légistes. La rigidité cadavérique n'existe que durant trois jours. Elle ne s'oppose donc plus à ce que plus tard, on puisse passer des bottes à un cadavre "ancien"...

A condition que les bottes soient à la bonne pointure. Et si tel était le cas, les pieds de l'exhumé n'avaient aucune raison de dépasser des bottes mêmes décousues. Pour tout dire, on n'aurait pas même dû apercevoir leurs ongles de pieds.

Mais si les doigts de pieds "saillent", s'ils sont sortis des bottes, au-delà des coutures et c'est le cas (nous négligerons les dénégations hypercritiques), c'est bien parce que les pieds de l'exhumé étaient plus grands que les bottes qu'on lui a fait chausser à toute force, sans aucune gêne d'une quelconque rigidité cadavérique disparue depuis bien longtemps.


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Message Publié : 08 Mars 2005 21:01 
ça me semble assez clair ! :sourire1:


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Message Publié : 10 Mars 2005 16:34 
La question que j'entends habituellement à se sujet sur un autre forum est Pourquoi?

Pourquoi les substituteurs auraient-ils coupé volontairement les bottes? Ce à quoi je réponds qu'il y a 2 possibilités:

- Les pieds du substitut sont plus grands que ceux de Napoléon;
- La rigidité du cadavre substitut ne permet pas d'enfiler facilement les bottes; il est évident que le mort ne va pas "s'aider" en poussant ses pieds dans les bottes! Il était donc plus simple de les fendre pour les lui enfiler.

Je me suis alors attiré cette réponse à laquelle, je l'avoue, je n'ai aucune réponse plausible: Pourquoi, alors qu'ils se sont donné tant de mal pour trouver un uniforme et rendre le cadavre semblable à celui de Napoléon, les substituteurs n'ont-ils pas pris le temps de recoudre les bottes après leur forfait? Manque de temps? Mais le soucis du détail qui semble les avoir guidés laisse croire qu'ils avaient tout leur temps. Négligence? On voulait que le cadavre soit pris pour celui de Napoléon, on n'aurait donc pas négligé un point aussi visible...

Je dois avouer que cette question me laisse un peu perplexe, moi aussi :bah:


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Message Publié : 10 Mars 2005 16:47 
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Inscription : 14 Déc 2002 16:30
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Josée Savard a écrit :
La question que j'entends habituellement à se sujet sur un autre forum est Pourquoi?

Pourquoi les substituteurs auraient-ils coupé volontairement les bottes? Ce à quoi je réponds qu'il y a 2 possibilités:

- Les pieds du substitut sont plus grands que ceux de Napoléon;
- La rigidité du cadavre substitut ne permet pas d'enfiler facilement les bottes; il est évident que le mort ne va pas "s'aider" en poussant ses pieds dans les bottes! Il était donc plus simple de les fendre pour les lui enfiler.


Correct pour le 1er point. Comment le sait-on que les pieds sont plus grands ? Parce qu'ils dépassent des bottes ! Ce serait assez difficile si de même taille et appuyés sur les talons (logique, ouisque les jambes sont fléchies) !

Incorrect pour le 2ème: la rigidité cadavérique disparaît lors du 3ème jour qui suit la mort. Le 7 mai au soir, le corps de l'empereur est encore rigide... On est quand même parvenu à lui enfiler ses bottes.

Pour l'imposteur, il y a belle lurette qu'il ne devait plus être rigidifié... Ce n'est donc pas la raison pour laquelle on aurait décousu ou découpé le bout des bottes !

Citer :
Je me suis alors attiré cette réponse à laquelle, je l'avoue, je n'ai aucune réponse plausible: Pourquoi, alors qu'ils se sont donné tant de mal pour trouver un uniforme et rendre le cadavre semblable à celui de Napoléon, les substituteurs n'ont-ils pas pris le temps de recoudre les bottes après leur forfait? Manque de temps? Mais le soucis du détail qui semble les avoir guidés laisse croire qu'ils avaient tout leur temps. Négligence? On voulait que le cadavre soit pris pour celui de Napoléon, on n'aurait donc pas négligé un point aussi visible...


Mais, c'est merveilleux comme objection ! :15:

Nos contradicteurs n'y étaient pas, et nous non plus. On ne sait pas quand, ni comment ils s'y sont pris. En 1821, en 1833 ? Je ne sais pas. Plutôt entre 1821 et 1828. Vu les erreurs nombreuses qu'ils ont commises, on ne peut pas prétendre qu'ils ont fait un travail parfait. Mais les observations sont là ! et pour s'en sortir, il faut aux légalistes beaucoup d'imagination, comme le corps et les pieds de Napoléon qui jouent de l'accordéon en fonction des mouvements imprimés au cercueil...

Citer :
Je dois avouer que cette question me laisse un peu perplexe, moi aussi :bah:


Franchement, non. Je ne suis pas du tout perplexe... Mac Carthy est l'auteur de ces belles démonstrations: on ne pouvait habiller Cipriani, vu la rigidité du cadavre. A mourir de rire...

Dans le même genre, Lentz a soutenu que les pieds sortaient du cercueil. :16:


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Message Publié : 13 Mars 2005 13:23 
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Bien entendu, il est regrettable de poursuivre un débat par forum interposé. Cette situation m'est imposée. Je la subis avec plus ou moins bonne grâce. Ceci étant, il est parfaitement possible à mes contradicteurs de venir s'inscrire ici quand ils ne le sont pas déjà.

Martin a écrit :
la couture rompu des bottes n'est donc pas du tout un fait surprenant, mais ce qui l'est, c'est que je n'ai toujours pas obtenu une seule explication de la part des substitutionnistes concernant cette question: pourquoi ne les avoir pas recousu?


Cette assertion n'est pas si acceptable que cela. Pourquoi le fil des bottes se serait "pourri", alors que les doigts de pieds sont dans un remarquable état de conservation ? D'ailleurs, nous avons déjà répondu partiellement à cette question en insistant sur le fait que les pieds reposant sur les talons, la pression était quasi-nulle sur le bout des bottes.

En outre, on ne peut affirmer que les bottes étaient décousues. Le croquis de Rigo, réalisé à la demande de Las Cases fils et sous son contrôle, publié dans l'édition originale de ce dernier de ses souvenirs sur l'Expédition des Cendres, ainsi que de celle de l'abbé Coquereau, nous présente des bottes dont le bout a été découpée...

Citer :
Si un de ceux là répond que c'est parce que le pied était trop grand, cela me semble complètement ahurissant. Dans ce cas là, on aurait enfilé les bottes d'une personne participant à la substitution dont les pieds avaient environ la même taille.


Cela paraît ahurissant à Martin, mais c'est pourtant ce qui a été observé. Comment prétendre que les "substituteurs" connaissaient la pointure des pieds de Napoléon ? Cela suppose qu'ils aient procédé à un "échange standart"! Il n'en est rien. Le leurre a été installé après le transfert du cercueil impérial en Angleterre. Dans le cadre de l'hypothèse politique ou pathologique (cf. mon livre).

Si on se place dans le cadre de "l'hypothèse accidentelle", il y a fort à parier qu'il ne restait plus grand chose ni des pieds, ni des bottes... :6:

Citer :
Des bottes, on devait bien en trouver à sainte-Hélène, il y en avait bien qui avaient plusieurs pairs. Et puis je vois mal comment on aurait enlevé les bottes de la dépouille impérial en 1827 ou 1833 pour les remettre à Cipriani. On aurait donc envoyer Napoléon à George IV sans botte? car si on en a pas trouvé pour Cipriani, comment en aurait-on trouver pour Napoléon? pour cette dépouille décomposée, comme l'affirme certains...


Ces objections tombent d'elle-mêmes au vu de ce qui vient d'être dit. Pour Rétif, le cercueil de Napoléon ne fut pas ouvert sur place à Sainte-Hélène. Si tel avait été le cas, on n'aurait pas trouvé toutes les anomalies qui ont été relevées... Mais au lieu d'avoir la modestie de lire et de relire les écrits de ceux qui ont travaillé la question, certains légalistes préfèrent charger à fond, sans même connaître les écrits de ceux qui les ont précédé dans cette "honorable " carrière !

Citer :
Si un de ceux là répond par manque de temps, alors là je ne réponds rien tellement la remarque est stupide. Quand on a le temps d'embaumer une dépouille, quand on a le temps de souder des cercueils, de rebâtir une tombe très solide (il a fallu près de 7 heures pour dégager le cercueil en 1840) on a le temps de reoudre des bottes!


La remarque est tellement stupide que ni moi, ni Rétif ne l'avons mise en avant. Prêter de telles réflexions aux "partisans" de la substitution, c'est évidemment leur faire un mauvais procès, déjà jugé dans leurs esprits enfantins...


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Message Publié : 14 Mars 2005 20:01 
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Si un de ceux là répond par manque de temps, alors là je ne réponds rien tellement la remarque est stupide. Quand on a le temps d'embaumer une dépouille, quand on a le temps de souder des cercueils, de rebâtir une tombe très solide (il a fallu près de 7 heures pour dégager le cercueil en 1840) on a le temps de reoudre des bottes!


:2: C'est si gentiment et affectueusement dit, qu'un de ceux-là va essayer de répondre à cette question en espérant faire plaisir à notre ami.

:3: Ce serait plutôt à un bottier de répondre vu que les coutures faites main ne sont pas si simples à réaliser par un non professionnel. Le maniement des alènes et des aiguilles, fil imputrescible au bout, demandent une certaine expérience et bien sur une dextérité certaine.

:grands yeux: Bon disons que ceux qui ont commis le forfait ont sous la main un artisan capable pour exécuter ce travail, comment le pauvre bougre va-t-il s'y prendre pour recoudre des bottes avec des pieds aux orteils vadrouilleurs à l'intérieur et un cadavre attaché au bout. Assez encombrant pour manoeuvrer et cela laisse Imaginer des situations assez cocasses. :diablotin:

On est très préoccupé pour savoir pourquoi on n'a pas recousu les bottes, mais on oublie que les bas eux aussi ont laissé s'échapper les orteils, ils n'ont cependant pas de semelles décousues alors pourquoi sont-ils déchirés?

:yeux:

:livre: Bon! Pour ceux qui seraient intéressés pour connaître un peu plus profondément l'art de la chaussure, voici un site à mon avis très instructifs:

http://membres.lycos.fr/fermenoel/cordonier.html

Vous pourrez vous rendre compte par vous même que recoudre des bottes avec son habitant dedans c'est pas le pied.

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«Les esprits sont comme les parachutes, ils ne fonctionnent que lorsqu'ils sont ouverts.» Pierre Desproges


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