Marie Walewska a écrit :
Mais pourquoi Marchand, Bertrand et als. auraient-ils insisté pour qu'on leur remette le coeur? Pour respecter les dernières volontés de Napoléon, me direz-vous? Fort bien, mais ces volontés étaient que son coeur soit remis à Marie-Louise. Or, comme nous dit si bien Castelot, "Marie-Louise se hâta de refuser ce coeur qui avait battu pour elle." Elle avait une peur bleue que des gens "mal intentionnés" (sic!) prennent prétexte de la présence du coeur de Napoléon à Parme pour y faire pèlerinage!
Mais, quand donc Marie-Louse a-t-elle refusé un coeur que l'on ne pouvait pas certainement lui remettre, puisqu'il était à douze pieds sous terre ?
Quand, comment et dans quelles conditions ? Ceci a-t-il fait l'objet d'une communication écrite, d'une volonté dûment constatée par un acte authentique ? J'avoue que je ne m'en souviens pas. Merci de m'éclairer de vos douces lumières, chère Marie.
Citer :
Quant au duc de Reichstadt, il était mort et enterré depuis un bon bout de temps en 1840. Le remettre alors aux autres héritiers légaux de Napoléon? Rien dans le testament ne permet cette alternative. Le coeur devait être remis à Marie-Louise et à personne d'autre. Marie-Louise l'ayant refusé une fois pour toutes, je comprends qu'aucun des fidèles présents à l'exumation n'ait eu l'idée de le réclamer et je ne vois aucun mystère là-dedans.
Mais, repenchez-vous sur le témoignage d'Ali, Marie. Vous verrez bien qu'il en a été discuté... A défaut de Marie-Louise, ce coeur pouvait être donnée à la Nation Française, peut-être ?
