Bien sûr, l'historien est contre l'empoisonnement
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| Auteur : | Maria Kel [ 16 Août 2016 22:05 ] |
| Sujet du message : | Les détectives de l'Histoire |
Je viens de trouver cette vidéo sur l'empoisonnement https://www.youtube.com/watch?v=AuLRGZCFQyw Qu'en pensez-vous? |
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| Auteur : | Maria Kel [ 16 Août 2016 22:29 ] |
| Sujet du message : | Re: Les détectives de l'Histoire |
Bien sûr, l'historien est contre l'empoisonnement
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| Auteur : | Bruno Roy-Henry [ 16 Août 2016 22:50 ] |
| Sujet du message : | Re: Les détectives de l'Histoire |
Bonsoir Maria, Le sujet avait été abordé en son temps : viewtopic.php?f=29&t=4473 |
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| Auteur : | Maria Kel [ 16 Août 2016 22:57 ] |
| Sujet du message : | Re: Les détectives de l'Histoire |
Désolé cher ami, je ne l'avais point vu. Mais que pensez-vous du cas de Montholon? Vous pensez vraiment que c'est lui? Je pencherais davantage pour l'anglais, qui le détestait bien...cordialement  . D'ailleurs ne l'a-t-il pas traité de manière honteuse? Quand au poison, qui ne dit qui ne l'ont pas cacher dans sa réglisse  . Ce produit est suffisamment fort pour masquer le goût et l'odeur de l'arsenic 
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| Auteur : | Joker [ 17 Août 2016 17:24 ] |
| Sujet du message : | Re: Les détectives de l'Histoire |
A titre personnel, je pense que Montholon avait davantage de raisons d'en vouloir à Napoléon qu'Hudson Lowe. Certes, la captivité de l'Empereur coûtait cher à l'Angleterre, mais le gouverneur bénéficiait d'avantages substantiels liés à sa fonction. On vit d'ailleurs qu'il fut relégué aux oubliettes dès que son rôle eut perdu toute raison d'être. Par contre, le comte pouvait cultiver une légitime jalousie à l'encontre de l'Empereur qui l'avait cocufié en beauté et qui lui avait même fait un enfant dans le dos. On serait rancunier à moins... 
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| Auteur : | Maria Kel [ 17 Août 2016 17:52 ] |
| Sujet du message : | Re: Les détectives de l'Histoire |
Qui ne dit même qu'il y a eu connivence entre ces deux là? Il parait que Lowe faisait partie d'une équipe spécialisée dans les empoisonnements à l'arsenic. D'ailleurs je trouve bizarre qu'il s'est fait oublier une fois Napoléon mort. Quand on a gardé un tel prisonnier on cherche normalement à se faire mousser et on sort au moins un bouquin sur une telle expérience, surtout qu'à l'époque déjà, Napoléon fascinait le monde entier, c'était déjà une légende! Les mémoires de celui qui devait le surveiller aurait attirer la curiosité de pas mal de monde, aussi bien en France qu'en Angleterre et aux Etats-Unis  Il aurait pu se faire un pactole mémorable avec ses mémoires, or il se tait, il disparaît de la circulation ! Pourquoi? Qu'avait-il à cacher? L'a-t-on grassement payé pour qu'il se taise à jamais? C'est fortement possible. Si j'ai bien compris, l'Empereur a laissé de l'argent à Montholon. Cet héritage aurait bien pu être le prix du silence de Lowe sur le meurtre de Longwood. 
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| Auteur : | Joker [ 17 Août 2016 18:16 ] |
| Sujet du message : | Re: Les détectives de l'Histoire |
Citer : D'ailleurs je trouve bizarre qu'il s'est fait oublier une fois Napoléon mort Il faut savoir qu'il ne s'est pas fait volontairement oublier.  Lowe quitta Sainte-Hélène le 25 juillet 1821 pour rentrer en Angleterre. Il s'y trouva en butte à l'hostilité de l'opinion publique, suite au pamphlet publié par le docteur O'Meara, se défendit mal, et accepta finalement la place de gouverneur adjoint de Ceylan, où il se rendit en 1825. En 1830, l'opposition, formée d'hommes jadis favorables à une entente avec Napoléon, arriva au pouvoir et le forca à quitter son poste. Rentré à Londres, Lowe en fut réduit, jusqu'à sa mort, à quémander la pension qui lui était due et qu'on lui refusa pourtant. Il y mourut, pauvre, le 10 janvier 1844. |
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| Auteur : | Joker [ 17 Août 2016 18:21 ] |
| Sujet du message : | Re: Les détectives de l'Histoire |
Quant au rôle de tortionnaire et de bourreau qui lui est traditionnellement attribué par la légende napoléonienne, voici ce que déclara Montholon : « Un ange du ciel n'aurait pas pu nous plaire, s'il eût été gouverneur de Sainte-Hélène ». Et Las Cases écrira : « Il ne nous restait que des armes morales, il fallait réduire en système notre attitude, nos paroles, nos sentiments... » Le rôle de Lowe était donc défini à l'avance, quelle qu'ait pu être sa personnalité, dans la dernière bataille que livra Napoléon pour installer sa légende. On peut cependant penser que le caractère inquiet, soupçonneux et tâtillon de Lowe lui facilita la tâche. Le duc de Wellington ne fut pas le dernier à parler en termes très durs du geôlier de l'Empereur : « (he was a) very bad choice; he was a man wanting in education and judgement. He was a stupid man, he knew nothing at all of the world, and like all men who knew nothing of the world, he was suspicious and jealous (il fut un très mauvais choix ; c'était un homme manquant d'éducation et de jugement. Il était stupide, ne connaissant absolument rien du monde, et comme tout homme ne connaissant rien du monde, il était soupçonneux et jaloux) »... |
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| Auteur : | Maria Kel [ 17 Août 2016 18:28 ] |
| Sujet du message : | Re: Les détectives de l'Histoire |
Oui, mais alors pourquoi n'a-t-il pas écrit pour se défendre?  Tous ceux qui avait approché l'Empereur de près ou de loin le faisaient Et pourquoi les pro-napoléoniens anglais semblaient le détester? L'accusaient-ils d'avoir tué son prisonnier? Et d'après ce que vous dites: Quelle fut la véritable mission de Lowe sur Sainte Hélène? Pourquoi l'avoir envoyé là-bas? Quand à Wellington, comme beaucoup de militaires, il admirait Napoléon. Ce sont les politiques qui ont jeté l’opprobre sur lui! 
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| Auteur : | Joker [ 17 Août 2016 18:41 ] |
| Sujet du message : | Re: Les détectives de l'Histoire |
Si Lowe n'a pas vraiment cherché à se défendre, c'est justement parce qu'il espérait toucher cette pension qu'il estimait lui être due. Or, publier un récit où il mettrait en cause ses supérieurs et commanditaires, c'était à coup sûr se priver de cette source de revenus. Dès 1823, avec la publication du Mémorial, la légende napoléonienne était déjà en marche et il fallait trouver un bouc émissaire pour satisfaire l'opinion publique. Le gouverneur tâtillon était donc la victime toute désignée... |
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