L'Énigme des Invalides

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Message Publié : 25 Juin 2005 13:54 
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L'analyse effectuée grâce au Nano-Sims a montré que l'arsenic se trouvait au cœur du cheveu, dans la médulla, et non pas autour de lui. Cela prouve que l'arsenic a été véhiculé par le flux sanguin, et non par une contamination exogène.


On note donc la présence de mort aux rats DANS les cheveux de Napoléon.

Commet cette substance est-elle venue là?

Par le flux sanguin dit le Docteur Kintz.

Donc, par extension, je me dis qu'il doit en avoir absorbé.


Pas du tout nous disent d'autres personnes:


http://www.napoleonicsociety.com/french/Corso.htm

Citer :
Nous ne croyons pas que Kintz et al (1) ont confirmé que l'arsenic trouvé dans les cheveux de Napoléon était dérivé d'une ingestion orale. Ils ont démontré que suite à une trempage de 4 heures des cheveux humains dans une solution As2O3, il est possible d'isoler l'arsenic avec une solution de lavage acétone-eau. Peut-être s'ils avaient exposé les cheveux et l'arsenic pour une période plus longue, l'arsenic n'aurait pas été enlevé. Smith et Henry (2) ont seulement été capables de récupérer 40% de l'arsenic dérivé d'un trempage de cheveux humains pendant 10 jours dans une solution d'arsenite de sodium, en lavant par la suite dans de l'eau et de l'hydroxyde de sodium. De plus, Young et Rice (3) ont été incapables de distinguer entre l'arsenic de source externe ou interne dans des poils de cochons d'Inde en lavant avec un acide, une base, de l'éthanol ou de l'éther. Atalla (4) est arrivé à la même conclusion en utilisant des cheveux humains. Nous avons démontré (5) que de l'arsenic appliqué de façon topique peut quelquefois être retrouvé au centre du cheveu humain et qu'il est difficile d'imaginer comment cette substance pourrait être accessible aux solutions de nettoyage.


Voici la réponse du Docteur Kintz:


http://www.napoleonicsociety.com/french/ReponseKintz.htm

Citer :
Dans les expériences de contamination retenues par Hindmarsh et Corso, 3 points méritent d'être soulignés : ces références sont pariculièrement anciennes et datent d'une époque où la Médecine Légale n'avait pas encore intégrée en routine les cheveux comme matrice d'investigation et donc les cinétiques de décontamination (6) : ces études ont surtout été faites chez les rongeurs qui ne sont pas dotés de système de sudation et donc n'incorporent pas de la même façon que les humains les xénobiotiques (7) ; enfin et surtout, toutes ces études ont été faites après trempage en milieu aqueux de cheveux déjà coupés, ce qui constitue à l'évidence une voie d'introduction centrale par capillarité de l'arsenic dans le medulla (8), absolument non conforme à la réalité.

L'utilisation d'arsenic après la collecte, qui aurait pu se déposer le long de la cuticule n'est pas envisageable, car les liquides de décontamination auraient alors été fortement positifs en arsenic, ce qui n'a pas été le cas.


Un bain de mort aux rats pour conserver les cheveux? :neutral:
Tous les cheveux analysés, de provenances si diverses auraient subi un même traitement? :neutral:

La conclusion du Docteur me plaît. :4:

:20:


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Message Publié : 25 Juin 2005 14:05 
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Inscription : 14 Déc 2002 16:30
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A signaler que c'est ce Dr Corso qui acheta le death mask à Londres en 1986, lors d'une vente publique et qui refuse de m'indiquer qui le lui a vendu, de même qu'il ne veut pas répondre sur l'identité de l'acheteur...

Un docteur bien comme il faut, à tous égards.

Vu son nom, il se pourrait bien qu'il ait des origines siciliennes... :4:


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Message Publié : 26 Juin 2005 10:28 
Une chose est sure : se fier au recherche scientifique. :4:


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Message Publié : 27 Juin 2005 9:12 
C'est étonnant quand même ces scientifiques qui sévertuent à analyser toujours les mêmes cheveux pour le plaisir de se contrarier l'un l'autre mais qui ne s'interrogent pas sur d'autres pièces.
Ils n'ont aucune influence? Ils ne peuvent pas suggérer d'analyser autre chose? Un morceau d'épiderme - les restes d'un corps...?


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Message Publié : 27 Juin 2005 22:03 
Les cheveux ayant servi aux analyses proviennent généralement de collections privées appartenant le plus souvent à des descendants des heureux bénéficiaires de ces legs.
S'il était courant de recevoir une mèche de cheveux, il était plus rare de se voir attribuer un morceau d'épiderme. :diablotin:
D'où la difficulté de se livrer à des analyses d'un autre type. :4:


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Message Publié : 28 Juin 2005 8:03 
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oui, la source d'échantillon est loin d'être tarie, une seconde exhumation? :4:

_________________
L'art d'être tantôt très audacieux et tantôt très prudent est l'art de réussir. N.


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 Sujet du message : Communiqué de la SNI
Message Publié : 29 Juin 2005 23:02 
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LE DOCTEUR PASCAL KINTZ

AUTEUR DES RÉVÉLATIONS SUR L'EMPOISONNEMENT DE NAPOLÉON



Aux visiteurs du site de la Société Napoléonienne Internationale qui s’intéressent à l’affaire de l’empoisonnement de Napoléon, un nom est devenu familier : celui du docteur Pascal Kintz.

Pharmacien-biologiste, Pascal Kintz est expert toxicologue au laboratoire ChemTox, où il vient de procéder à la dernière et déterminante analyse des cheveux de Napoléon : celle qui a permis d’identifier la nature du toxique retrouvé dans les cheveux de Napoléon, en l’occurrence du très toxique arsenic minéral, bien connu sous l’appellation populaire de « mort-aux-rats ». Un poison fait pour tuer.

C’est le docteur Kintz, qui, dès le début de la démarche de la Société Napoléonienne Internationale en France, a pris en charge les analyses des cheveux de l’Empereur pour y chercher – et in fine – y trouver une vérité depuis toujours bien cachée.

Ses premières analyses, qui remontent à 2001, avaient mis en évidence une présence très significative d’arsenic dans les cheveux de Napoléon (voir texte spécial), confirmant, en tous points, celles effectuées par le FBI en 1995.

D’autres analyses portant sur l’étude de la seule enveloppe de cheveux fournis par le journal, et commanditées (entre autres) par le magazine de vulgarisation Science & Vie, avaient cru pouvoir, contredire ces travaux.

À l’automne 2003, en collaboration avec le professeur Wennig, de l’université du grand-duché du Luxembourg, le docteur Kintz mit alors en évidence la présence du toxique au cœur même des cheveux, ce qui réduisait à néant la thèse très conformiste, et chère aux historiens napoléoniens, de l’arsenic exogène (produits de conservation).

Expert judiciaire près de la cour d’appel de Colmar depuis 1992, ancien président de la Société Française de Toxicologie Analytique, le docteur Pascal Kintz, qui préside aujourd’hui l’Association Internationale des Toxicologues de Médecine légale, est une autorité mondialement reconnue dans le domaine de la toxicologie.

Autant dire que les précieuses reliques, qui malgré leur auguste origine, n’ont eu droit, et c’est bien ainsi, à aucun traitement de faveur, ne pouvaient tomber en de meilleures mains.

http://www.napoleonicsociety.com/FRENCH/INTROFILM.HTM



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Message Publié : 02 Juil 2005 17:59 
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Inscription : 14 Déc 2002 16:30
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Il est essentiel d'écouer le Dr Kintz:


http://www.chicboutique.net/weider/conference.htm

Dans sa conférence, il explique que toute contamination extérieure est à écarter.

Il n'y avait pas non plus d'arsenic déposé sur l'extérieur du cheveu, comme le soutiennent mensongèrement certains "amateurs" sur d'autres forums...

Non, la présence d'arsenic 3 et 5 (merci aux chimistes d'expliquer), se retrouve au centre du cheveu, dans la médulla, tout le long du cheveu...

L'intoxication arsenicale volontaire est irréfragable !

Avec ces doses et ces concentrations, l'intention criminelle n'est pas niable !


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Message Publié : 02 Juil 2005 19:08 
:grands yeux: (je ne trouve pas les mots)

C'est bien de le lire, c'est encore mieux de l'écouter et de le voir.

A ne pas manquer, effectivement!

Ca fait froid dans le dos.


Merci pour ce lien
:20:


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Message Publié : 02 Juil 2005 19:11 
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Inscription : 14 Déc 2002 16:30
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Ben... il y était déjà le lien, mais personne ne l'avait consulté, il semble... :6:

En général, et j'en suis moi-même fautif, on lit trop vite les liens qui sont donnés... :rougi:


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