Citer :
L'analyse effectuée grâce au Nano-Sims a montré que l'arsenic se trouvait au cœur du cheveu, dans la médulla, et non pas autour de lui. Cela prouve que l'arsenic a été véhiculé par le flux sanguin, et non par une contamination exogène.
On note donc la présence de mort aux rats DANS les cheveux de Napoléon.
Commet cette substance est-elle venue là?
Par le flux sanguin dit le Docteur Kintz.
Donc, par extension, je me dis qu'il doit en avoir absorbé.
Pas du tout nous disent d'autres personnes:
http://www.napoleonicsociety.com/french/Corso.htmCiter :
Nous ne croyons pas que Kintz et al (1) ont confirmé que l'arsenic trouvé dans les cheveux de Napoléon était dérivé d'une ingestion orale. Ils ont démontré que suite à une trempage de 4 heures des cheveux humains dans une solution As2O3, il est possible d'isoler l'arsenic avec une solution de lavage acétone-eau. Peut-être s'ils avaient exposé les cheveux et l'arsenic pour une période plus longue, l'arsenic n'aurait pas été enlevé. Smith et Henry (2) ont seulement été capables de récupérer 40% de l'arsenic dérivé d'un trempage de cheveux humains pendant 10 jours dans une solution d'arsenite de sodium, en lavant par la suite dans de l'eau et de l'hydroxyde de sodium. De plus, Young et Rice (3) ont été incapables de distinguer entre l'arsenic de source externe ou interne dans des poils de cochons d'Inde en lavant avec un acide, une base, de l'éthanol ou de l'éther. Atalla (4) est arrivé à la même conclusion en utilisant des cheveux humains. Nous avons démontré (5) que de l'arsenic appliqué de façon topique peut quelquefois être retrouvé au centre du cheveu humain et qu'il est difficile d'imaginer comment cette substance pourrait être accessible aux solutions de nettoyage.
Voici la réponse du Docteur Kintz:
http://www.napoleonicsociety.com/french/ReponseKintz.htmCiter :
Dans les expériences de contamination retenues par Hindmarsh et Corso, 3 points méritent d'être soulignés : ces références sont pariculièrement anciennes et datent d'une époque où la Médecine Légale n'avait pas encore intégrée en routine les cheveux comme matrice d'investigation et donc les cinétiques de décontamination (6) : ces études ont surtout été faites chez les rongeurs qui ne sont pas dotés de système de sudation et donc n'incorporent pas de la même façon que les humains les xénobiotiques (7) ; enfin et surtout, toutes ces études ont été faites après trempage en milieu aqueux de cheveux déjà coupés, ce qui constitue à l'évidence une voie d'introduction centrale par capillarité de l'arsenic dans le medulla (8), absolument non conforme à la réalité.
L'utilisation d'arsenic après la collecte, qui aurait pu se déposer le long de la cuticule n'est pas envisageable, car les liquides de décontamination auraient alors été fortement positifs en arsenic, ce qui n'a pas été le cas.
Un bain de mort aux rats pour conserver les cheveux?
Tous les cheveux analysés, de provenances si diverses auraient subi un même traitement?
La conclusion du Docteur me plaît.